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Vendredi, 13 Juin 2025

Le Docteur Denis Del Nista, chef d’une unité de soins palliatifs : La loi sur la fin de vie n’aidera pas à mourir, mais fera mourir. Il s’agit bel et bien de «tuer des gens»

Auteur : Olivier Demeulenaere | Editeur : Walt | Jeudi, 12 Juin 2025 - 11h45

«Est-ce que c’est OK de tuer des gens qui sont malades, et qui ne sont peut-être pas toujours en pleine possession de leur faculté de décision ?»

Pour les psychopathes qui nous gouvernent, c’est parfaitement OK. Leur but, c’est la dépopulation et le tri. Et accessoirement le profit. Ces pervers doivent pouvoir jouir sans entraves, dans l’entre-soi, de leurs privilèges de petite élite autoproclamée. Soyez sympas les gueux, dégagez «dignement» !

Olivier Demeulenaere

*

Extraits de l’entretien du Dr Del Nista, chef de l’unité de soins palliatifs de Marlonges, en Charente-Maritime, avec France Bleu :

«D’abord, je pense qu’il y a une appropriation du vocabulaire par les tenants de l’euthanasie et du suicide assisté. On ne parle pas d’aide à mourir, à mon sens, on parle de faire mourir. C’est-à-dire qu’on va injecter un produit qui endort la personne, puis lui injecter un produit qui arrête son cœur, puis lui injecter un produit qui arrête la respiration. En fait, il n’est pas question d’aider les personnes à mourir, et encore moins de les aider à mourir dans la dignité, mais bien de les faire mourir. Et la réappropriation par les associations de défense de l’euthanasie du mot «dignité» dans la fin de vie, c’est un tour de passe-passe absolument phénoménal».

«Donc si la société pense que c’est ok de tuer les gens, c’est la société. Moi, je ne suis personne pour remettre en cause la voix de la citoyenneté. Par contre, je pense que c’est intéressant qu’on sache de quoi on parle et qu’on discute vraiment du vrai sujet. C’est-à-dire, est-ce que c’est ok de tuer des personnes qui sont malades et qui ne sont peut-être pas toujours en pleine possession de leur faculté de décision ?»

Pour lui, ce qui compte, c’est la prise en charge de la souffrance, «la souffrance en général, parce que dans la souffrance, il y a aussi, par exemple, la perte d’autonomie, qui est énormément évoquée par les personnes que nous soignons. Quand la société nous montre que, quand on n’est pas autonome, avec des gros guillemets, on ne vaut rien, parce que, par exemple, en raison des suppressions de postes dans les hôpitaux, l’infirmière met 15 minutes à venir quand on a envie de faire pipi et qu’on s’est fait pipi dessus… Évidemment, tout le monde a envie d’échapper à ça. Mais la solution à la maltraitance dans les EHPAD est-elle vraiment de tuer les gens qui y sont ? Je ne suis pas sûr».


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