L’Italie de Meloni dit «non» au suicide assisté

En Italie, la majorité de Giorgia Meloni dit non au suicide assisté et prévoit pour bientôt une loi pour améliorer les soins palliatifs. Le gouvernement italien présentera au Parlement en juillet la loi sur la fin de vie, qui n’inclura pas le suicide assisté mais les soins palliatifs.
Les parlementaires italiens disent non au suicide assisté, conformément au programme gouvernemental et à la tradition catholique de la coalition
Alors qu’en France la loi «sur la fin de vie» autorise l’euthanasie et le suicide assisté, en Italie, les parlementaires italiens font le chemin inverse et donne leur voie à la vie.
Concernant la fin de vie, la majorité gouvernementale italienne a osé le contraire de ce que dicte la doxa ambiante partisane de la culture de mort. Elle dit non au suicide assisté, mais s’apprête à déposer (à partir du 17 juillet) un projet de loi prévoyant une augmentation des soins palliatifs pour les patients en phase terminale.
«Une thèse conforme au programme gouvernemental et à la tradition catholique de la coalition» analyse le quotidien Il Secolo d’Italia, proche de la Première ministre italien, Giorgia Meloni.
Antonio Tajani, vice-président du gouvernement italien : «Le suicide n’est pas un droit»
«La majorité est unie, le suicide n’est pas un droit : il y aura une loi au Sénat et elle est prévue pour le 17 juin, donc nous avancerons avec une proposition unie du centre-droit», a déclaré le vice-président du gouvernement italien et secrétaire national de Forza Italia, Antonio Tajani.
«Je prévois que la semaine prochaine, mardi, se tiendra une nouvelle session de la commission spéciale sur la fin de vie, qui pourrait probablement être l’avant-dernière», a déclaré Francesco Zaffini de Fratelli d’Italia (Frères d’Italie, le parti de Meloni), et président de la commission des affaires sociales.
Renforcer les soins palliatifs
En légiférant sur «la fin de vie», le gouvernement italien suit la recommandation de la Cour constitutionnelle italienne qui, en réalité, n’a pas donné son feu vert au suicide assisté comme le prétend la gauche italienne, mais a exhorté le Parlement à légiférer sur cette question très délicate.
«La majorité, affirme Il Secolo d’Italia, augmentera vraisemblablement les fonds destinés aux soins palliatifs et réaffirmera les principes de non-obstination, réaffirmant ainsi le caractère sacré de la vie».
Sans surprise, la gauche italienne grogne.
- Source : Médias-Presse-Info