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Samedi, 12 Avr. 2025

Haddad, le clown anti-Poutine et désormais anti-Trump

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Jeudi, 10 Avr. 2025 - 13h58

Haddad, c’est le pseudo-ministre qui ressemble étrangement à Barrot, l’autre pseudo-ministre qui ressemble à Haddad.

Ces deux siamois de la diplomatie du ridicule sont des faux ministres parce que c’est Macron qui fait tout le boulot, même s’il le fait n’importe comment, c’est-à-dire à contretemps. Faut dire, il a une bonne excuse.

Tenez, il y a encore une semaine, Macron invectivait Poutine – qui ne l’écoute même plus (depuis que Macron l’a enregistré et a fait fuiter la conversation) – parce que Poutine voulait la paix et lui la guerre. Une semaine plus tard, le type arrive quand même à toujours nous surprendre, quand il ose sortir :

Face à cette girouette, les deux clowns de sous-préfecture peuvent aller se rhabiller, mais on comprend que suivre les volte-faces, c’est pas facile. Et s’il n’y avait que ça...

On aura compris que pour exister dans le Grand Jeu, notre petit garçon de président, flanqué de ses deux andouilles, ne pouvait que faire de la provo. Il joue désormais en Ligue 3 mondiale, et suit en plus la Leyen, qui incarne la pourriture de l’UE, comme le poussin sa maman. Le Grand Jeu, c’est Poutine, Trump et Xi, avec Erdoğan, ben Salmane et Netanyahou en Ligue 2.

Même Le Figaro met le Président en boîte, avec une photo pas très reluisante.

Macron parle dans le vide, que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur. Plus personne n’écoute cet agité du bocal, qui avait pourtant toutes les forces occultes derrière lui en 2017 : la Banque, l’oligarchie mondialiste, l’UE, le PS, les médias... Le problème, c’est qu’au moment de l’émergence programmée du Mozart de la finance en petit prince de l’Europe, le monde a retrouvé goût à la nation, à la souveraineté, tout ce que la Banque et les globalistes vomissent.

En agissant contre les Français et contre l’histoire, le bonhomme a entraîné la France vers le fond et aggravé son casier.

La presse tente de le sauver des ronces en salissant Trump et Poutine, mais pas grand-monde n’y croit. Les Français admirent en secret ceux qui défendent leur pays avec intelligence et pugnacité. Faut voir comme nos policiers se pressaient pour prendre une photo avec Vance !

Dans le tas de ministrions, on a encore Lecornu, que la presse de merde nous présentait avant le dernier remaniement comme un futur premier ministrable. Ce pipounet joue au dur avec Poutine, mais ça ne trompe personne.

La télé aux ordres de l’Élysée (lui-même aux ordres de la Banque) tente de mettre Macron et Poutine au même niveau de crédibilité, mais ça ne prend pas non plus.

Nos gouvernants n’ont plus aucune crédibilité, le monde entier se fout de leur gueule et on ne parle même pas de l’effet catastrophique de la Première dame), à tel point que, tout en obéissant sagement au progressisme, un Villepin, sans rien faire (mais en énervant prodigieusement Caroline Yadan à 10’26), prend la place de père de la nation.

Heureusement que face à cette bande de nazes les Russes ont du sang-froid, que leurs dirigeants – il n’y a pas que Poutine – sont à la hauteur, et à la hauteur de la longue et fidèle amitié franco-russe. Les semeurs de zizanie ne briseront jamais ce lien, malgré leurs lourdes tentatives.

Et maintenant que Poutine semble intouchable par nos moucherons, voilà qu’ils se tournent vers Trump, avec Benyamin Haddad dans une posture qui rappelle la phrase prophétique de l’imbécile Le Maire sur l’économie russe... Extrait du journal La Croix, vous noterez la métaphore guerrière du clampin :

Et les Russes ? Toujours dans le réel, ils viennent de lancer leur offensive de printemps, selon le général Syrsky. Encore une fois, la presse revient sur ses prédictions foireuses, mais sans faire de mea culpa : les Russes devaient être exsangues, à court d’hommes et de matériels, et voilà que ça recommence, encore plus fort...

Dès la mi-mars, alors que les gains territoriaux russes sur le sol ukrainien diminuaient depuis leur pic de novembre 2024, Volodymyr Zelensky mettait en garde contre la relance d’une offensive de printemps par les forces russes. Depuis le début de l’année 2025, cette crainte est partagée jusque dans les états-majors occidentaux qui observent avec inquiétude le potentiel de l’armée russe se renforcer plus rapidement qu’escompté, malgré l’usure des matériels et les pertes humaines. (Le Figaro)

Pour dire la pression russe, le saillant de Koursk détenu par les Ukrainiens est passé de 1 200 km2 à 50 km2... Topo du général américain Christopher Cavoli, à la tête du Commandement des forces des États-Unis en Europe (EUCOM), devant le Sénat :

« Malgré d’importantes pertes sur le champ de bataille en Ukraine, l’armée russe se reconstitue et se développe à un rythme plus rapide que prévu par la plupart des analystes. […]

La Russie ne se contente pas de reconstituer ses effectifs, elle remplace également ses véhicules de combat et ses munitions à un rythme sans précédent.

Les forces terrestres russes en Ukraine ont perdu environ 3 000 chars, 9 000 véhicules blindés, 13 000 systèmes d’artillerie et plus de 400 systèmes de défense aérienne au cours de l’année écoulée, mais sont en passe de les remplacer tous.

Ainsi, la base industrielle de défense russe devrait produire 1 500 chars, 3 000 véhicules blindés et 200 missiles balistiques et de croisière Iskander cette année. À titre de comparaison, les États-Unis ne produisent qu’environ 135 chars par an et ne produisent plus de nouveaux véhicules de combat Bradley. De plus, nous prévoyons que la Russie produira 250 000 obus d’artillerie par mois, ce qui la place en bonne voie pour constituer un stock trois fois supérieur à celui des États-Unis et de l’Europe réunis ».

La messe est dite. On comprend que Trump veuille faire la paix, et vite. Mais aujourd’hui, tout se joue sur trois fronts : la Syrie, où les Russes sécurisent encore des dizaines de milliers d’alaouites et de chrétiens, et accessoirement la Palestine ; Taïwan avec des exercices chinois qui sont de plus en plus invasifs ; et en Ukraine, où l’OTAN est exsangue. Pour l’instant, les arsenaux nucléaires ne servant à rien – et heureusement –, ce sont les armes conventionnelles qui parlent. Et dans ce domaine, comme le démontre Moreau chaque semaine, les Russes ont une avance considérable.

L’analyse globale


- Source : E&R

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