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Mardi, 11 Mars 2025

La Roumanie a interdit à Calin Georgescu de se présenter à l’élection présidentielle

Auteur : Le Média en 4-4-2 | Editeur : Walt | Lundi, 10 Mars 2025 - 20h29

Calin Georgescu, candidat à la présidentielle, vient d’être écarté par le Bureau électoral central. Officiellement, une question administrative. Officieusement, un candidat trop menaçant pour le pouvoir en place. La démocratie européenne est-elle en train de disparaître sous nos yeux ?

Un vent glacial souffle sur l’Europe, et ce n’est pas seulement méteorologique. Dimanche soir, le Bureau électoral central (BEC) de Roumanie a rejeté la candidature de Calin Georgescu à la présidentielle, déclenchant une vague d’indignation et un parfum de dictature à peine voilée. La raison officielle ? Des irrégularités dans sa déclaration de patrimoine. La raison réelle ? Il aurait trop de chances d’être élu, ce qui contrarie les cercles européens qui veulent garder la mainmise sur le pays.

Une élimination arbitraire sous couvert de «règlement»

Avec 10 votes contre 4, le BEC (Bureau Électoral Central) a tranché : Georgescu n’aura pas le droit de se présenter. Le prétexte ? Des désaccords entre sa déclaration de patrimoine actuelle et celle de 2024. Une «erreur» suffisante pour l’écarter de la course à la présidence. Pourtant, selon la loi 370/2004, il lui reste 24 heures pour contester cette décision devant la Cour constitutionnelle. Une maigre consolation quand on sait que le système est conçu pour éliminer les indésirables.

Même Elon Musk, jamais avare en commentaires cinglants, a réagi avec stupeur sur X :

«C’est fou !». Un résumé parfait d’une situation qui rappelle davantage les pratiques des régimes autoritaires que celles d’un pays censé être démocratique.

 

Une Europe qui tremble devant le vote populaire

Soyons honnêtes : ce qui effraie les tenants du pouvoir, ce n’est pas une histoire de papiers mal remplis. C’est le fait que Georgescu puisse réellement gagner. Son discours critique vis-à-vis de l’Union européenne, sa popularité croissante et son positionnement hors du cadre imposé par Bruxelles sont autant de raisons qui le transforment en menace.

Le scénario est désormais bien rodé : quand un candidat n’entre pas dans le moule, on l’élimine avant même qu’il n’ait la possibilité de se mesurer au suffrage populaire. Peu importe si les citoyens veulent voter pour lui. La démocratie européenne fonctionne à une seule condition : que le résultat aille dans le «bon» sens.

Une colère qui monte dans la rue

Les partisans de Calin Georgescu n’ont pas tardé à réagir. Dimanche soir, des centaines de manifestants rassemblés devant le Bureau électoral central ont brisé les barrières de sécurité en scandant un mot qui en dit long : «Liberté !».

George Simion, leader du parti AUR, n’a pas mâché ses mots, qualifiant cette décision d’«abus» et de «continuation du coup d’État du 6 décembre». Ana Maria Gavrilă, du parti POT, a été encore plus directe : «Nous sommes dans une dictature».

«Amérique, nous demandons votre aide» C’est ce que scandent les manifestants en ce moment. Ils sont des milliers à manifester dans la rue devant l’institution qui vient de rejeter la candidature de Georgescu !

 

Face à la tension, la gendarmerie roumaine a répondu à sa manière : gaz lacrymogène et dispersion musclée. Une réaction qui en dit long sur la nervosité du pouvoir face à une colère populaire grandissante.

Vers un avenir verrouillé ?

Pendant que la Roumanie donne une leçon de «démocratie» en éliminant un candidat gênant, l’Union européenne observe en silence. Pas un mot de la part des grandes instances bruxelloises, toujours promptes à s’indigner dès qu’un gouvernement dévie de la ligne officielle.

En réalité, le message est clair : les peuples peuvent voter tant qu’ils choisissent les «bons» candidats. Sinon, la machine administrative se charge de rectifier le tir avant même que les urnes ne parlent.

La Roumanie, à l’image de l’Europe tout entière, s’avance à grands pas vers un avenir où la «démocratie» ne sera plus qu’un mot vide de sens. L’invalidation de Călin Georgescu n’est pas un fait isolé. C’est un symptôme d’une Union européenne qui a de plus en plus peur du peuple.

***

Rejet de la candidature de Călin Georgescu pour la présidentielle

Ce dimanche 9 mars 2025, la Roumanie a été secouée par une décision explosive de la Commission électorale centrale (BEC), qui a rejeté la candidature de Calin Georgescu, que nos médias appelle à dessein la figure d’extrême droite, et qui remporta le premier tour de l’élection présidentielle en novembre 2024.

Cette décision, annoncée en soirée, a provoqué une vague de colère parmi les partisans de Georgescu, plongeant le pays dans une nouvelle crise politique. La BEC a justifié son choix par des violations présumées des règles démocratiques, bien que les détails complets de cette décision devraient être publiés ultérieurement sur son site internet, suscitant des interrogations sur la transparence du processus.

Peu après l’annonce, des centaines de manifestants, principalement des soutiens de Georgescu, se sont rassemblés devant le siège de la BEC à Bucarest, brandissant des drapeaux roumains et scandant des slogans tels que « À bas la dictature » et « La dernière solution, c’est une autre révolution ! ». La tension a rapidement monté, les protestataires lançant des pavés, des objets divers et renversant un véhicule de presse, tandis que des affrontements éclataient avec les forces de l’ordre.

 

Les scènes de chaos, marquées par l’incendie d’un buisson près du bâtiment, ont nécessité l’intervention de nombreux policiers anti-émeutes, déployés pour contenir la foule en colère.

 

Georgescu, nationaliste à tendance pro-Russie de 62 ans, a réagi sur les réseaux sociaux, qualifiant la décision de « coup direct porté au cœur de la démocratie mondiale ». Dans un post sur X, il a dénoncé une « tyrannie » en Roumanie et une « dictature » en Europe, affirmant que la chute de la démocratie roumaine entraînerait celle du monde entier.

 

Par une manipulation désormais connue depuis Donald Trump en 2016, sa popularité, notamment sur TikTok où il compte des millions de followers, avait suscité des soupçons infondés d’ingérence russe et de manipulation numérique lors du scrutin annulé de décembre 2024, alimentant les tensions actuelles.

Le courageux Dr Malone (inventeur du vaccin à ARNm et pourfendeur de l’escroquerie covidiste) a tweeté sur la Roumanie :

"C’est l’enfer en Roumanie ! La commission électorale a examiné les 390 000 signatures de soutien à Georgescu et, les ayant toutes jugées valides, a décidé de voter contre sa candidature par 10 voix contre 4. Des émeutes ont éclaté dans les rues de Bucarest".

 

La décision de la BEC intervient dans un contexte de tourmente politique depuis l’annulation du premier tour de l’élection présidentielle par la Cour constitutionnelle roumaine, en raison d’allégations d’ingérence étrangère et d’irrégularités, notamment l’utilisation d’intelligence artificielle et de financements non déclarés dans la campagne de Georgescu.

Cette annulation avait déjà provoqué des manifestations, mais le rejet de sa candidature ce dimanche a amplifié les divisions, opposant les partisans de l’extrême droite (d’aucuns parlent même de rouges-bruns) à ceux qui soutiennent le maintien d’un « ordre démocratique pro-européen ».

Sur la scène internationale, la décision a attiré l’attention, notamment aux États-Unis, où Elon Musk, proche conseiller du président Donald Trump, a qualifié l’invalidation de « folie » sur X, soutenant implicitement Georgescu.

 

Cette intervention a ajouté une dimension géopolitique à la crise, alors que la Roumanie, membre de l’Union européenne et de l’OTAN, est déjà sous pression face aux tensions avec la Russie et aux défis internes de polarisation politique. Inquiets – on le serait à moins –, les opposants de Georgescu, comme Elena Lasconi, présidente du parti centriste Save Romania Union, ont appelé au calme, craignant que cette situation n’allume « une poudrière » dans le pays.

La décision de la BEC peut être contestée devant la Cour constitutionnelle dans un délai de 24 heures, laissant planer l’incertitude sur l’avenir politique de Georgescu et sur la stabilité de la Roumanie. Les manifestations, bien que réduites en intensité dans la nuit, ont marqué une nouvelle étape dans la crise qui secoue le pays depuis des mois, révélant les fractures profondes entre les forces pro-européennes et les mouvements populistes et nationalistes.

Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si cette décision mettra fin à l’ascension de Georgescu ou exacerbera les tensions dans une nation déjà fragilisée et une Europe qui connaît peut-être ici une nouvelle défaite. Jusqu’à notre victoire.

***

Vidéo (en anglais) relayée par Elon Musk à propos de la (énième) mainmise de George Soros sur les évenements actuels en Roumanie :

 

E&R


- Source : Le Média en 4-4-2

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