www.zejournal.mobi
Mardi, 25 Févr. 2025

En Angleterre 55 000 vieux euthanasiés au rivotril-midazolam en 2020. Combien en France?

Auteur : Patrice Gibertie | Editeur : Walt | Mardi, 25 Févr. 2025 - 13h34

MIDAZOLAM PANPHARMA 5 mg/mL, solution injectable (midazolam) appartient à une famille de médicaments appelés les benzodiazépines. Il s’agit d’un médicament d’action courte utilisé afin d’induire une sédation (état de calme, de somnolence ou de sommeil) et de soulager l’anxiété et la tension musculaire

RIVOTRIL contient un médicament appelé le clonazépam. Ce médicament appartient à une classe de médicaments appelée les benzodiazépines. RIVOTRIL est utilisé pour traiter l’épilepsie (maladie principalement caractérisée par des convulsions) chez l’adulte et chez l’enfant.

Le 28 mars 2020, un premier décret avait été adopté permettant jusqu’au 15 avril 2020 «la dispensation du Rivotril par les pharmacies d’officine» afin de prendre en charge des patients Covid à domicile ou en EHPAD «atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2» et présentant une dyspnée ou une détresse respiratoire. Il s’agissait de fournir une solution de remplacement au Midazolam, une benzodiazépine, substance qui fait dormir, utilisée sous forme injectable pour soulager les souffrances des patients en fin de vie.

Le gouvernement a choisi d’interdire dans les ehpads  l’antibiotique utilisé tous les ans contre les pneumopathies , pas question de pratiques préventives avec la vitamine D et le zinc . Un médicament est à m’inverse autorisé hors AMM, le rivotril, mais il ne guérit pas, au contraire…

Que ce médicament soit utilisé pour des patients en fin de vie , qui étouffent, nous pouvons le comprendre mais à la condition que la famille soit associée et qu’auparavant le malade ait bénéficié d’autre chose que du doliprane!
Passer tous les malades en soins palliatifs et refuser de les soigner,ça s’appelle comment?

Indifférence générale…Une honte française.

SILENCE ON TUE !

Témoignage laissé sur France Culture par «Virginie», salariée d’un groupement public d’EHPADs du Val-de-Marne, habituellement en charge de la «gestion administrative» et qui s’était mise à la disposition de son établissement comme agent de bionettoyage pendant la crise sanitaire en mars dernier.

«Puis, elle (Virginie) apporte un témoignage sur les refus d’hospitalisation de résidents, les traitements légalisés d’accompagnement à la fin de vie :

«Donc aujourd’hui vous avez une crise de covid, vous croyez qu’une personne de 94 ans qui vie en EHPAD, on va vous la prendre ? eh bien, je ne sais pas, je n’ai pas vu encore. On trie, il n’y a pas un hôpital qui ne trie pas les patients. Ça s’appelle la perte de chance. On a 1 lit, on a 4 malades qui viennent, on va hospitaliser celui qui a le plus de chance de survivre et de s’en tirer. On va évaluer ses chances. Et l’hôpital public c’est ça aujourd’hui. Le gouvernement, il nous a sorti un décret le 28 mars qui nous dit, en EHPAD vous avez le droit d’utiliser le Rivotril® (clonazépam, une benzodiazépine qui en a remplacé une autre, l’Hypnovel®, midazolam, qui ne se fait plus). On a le droit de sédater les résidents. Ce décret il dit, ben écoutez comme de toute façon on n’a pas les moyens de les prendre à l’hôpital, quand ils sont vraiment au bout de leur vie en fin de vie, n’hésitez pas à les sédater, pour éviter qu’ils ne souffrent. C’est-à-dire que là, le gouvernement légitime le fait qu’on ne pourrait rien faire pour nos résidents, par l’utilisation du Rivotril®». Grosso modo, c’est, on ne sauvera pas tout le monde, mais il ne faut pas qu’ils souffrent… C’est-à-dire qu’en fonction de l’âge que vous avez, vous avez ou pas votre place dans la société. Quand vous êtes vieux, très vieux, et malade et que vous êtes en EHPAD, on ne vous prend pas en compte. Donc, il y a un vrai problème d’âgisme (discrimination ou ségrégation à l’encontre des personnes âgées, selon le Larousse Illustré 2020). Et il y a un problème aussi sur l’accompagnement de fin de vie, bien sûr. Si on prenait en compte réellement la fin de vie dans notre pays, les EHPADs ne souffriraient pas d’un manque de moyens depuis tant d’années».

Le maire de Mougins, là où il y a eu 39 morts dans un EHPAD privé de 80 places, lui-même médecin coordonnateur d’EHPAD, mais pas dans cette ville, selon le député Éric Ciotti, rapporteur de la commission d’enquête de l’Assemblée Nationale, aurait déclaré «le protocole, c’est deux jours de Doliprane®, et après deux jours de Rivotril®, et pas d’hospitalisation»

55 000 retraités britanniques tués par le Midazolam pendant le confinement…

Réponse de ChatGPT

Oui, ce document correspond bien à ce qui est souvent appelé le «décret Rivotril». Il s’agit du décret n°2020-360 du 28 mars 2020, signé par Édouard Philippe (Premier ministre à l’époque) et Olivier Véran (ministre de la Santé). Ce décret permettait, à titre dérogatoire et en raison de la situation d’urgence sanitaire liée au Covid-19, la prescription et l’administration du Rivotril sous forme injectable, en dehors de son autorisation de mise sur le marché (AMM), pour des patients atteints ou suspectés d’être atteints par le SARS-CoV-2, et lorsque leur état clinique le justifiait. Ce décret a été critiqué, car le Rivotril est un médicament utilisé notamment en soins palliatifs pour soulager l’agonie des patients en fin de vie. Certains y ont vu une forme de facilitation de la sédation terminale, notamment en raison des restrictions d’accès aux services de réanimation pour certains patients âgés ou fragiles à ce moment-là.


Cela peut vous intéresser

Commentaires

Envoyer votre commentaire avec :



Fermé

Recherche
Vous aimez notre site ?
(230 K)
Derniers Articles
Articles les plus lus
Loading...
Loading...
Loading...