L’UE au service des multinationales américaines: 19 OGM viennent d’être autorisés dont 11 de chez Monsanto
L’UE complètement lobbyisée est définitivement très obéissante aux multinationales, sinon, non seulement Bruxelles n’aurait pas plié quand à l’affaire Luxleaks, mais les OGM ne seraient jamais passé de la sorte, les rapports scientifiques non-financés par les firmes montrant bien la dangerosité de ces organismes.
Le souci maintenant est celui-ci: l’UE a autorisé les OGM mais laisse le choix aux différents pays de la zone EU d’interdire les OGM sur leur sol, mais si l’on se fie à Vivian Reding, l’UE décide également de 80% des lois nationales de ces même pays, et cela, c’est avant la mise en place complète du TAFTA. Peu de doute que lorsqu’il sera activé, la possibilité d’interdire les organismes génétiquement modifiés n’aura plus cours…
L’Union européenne a autorisé vendredi l’importation et la commercialisation de 19 OGM, deux jours après avoir proposé aux Etats membres une réforme leur permettant d’interdire leur utilisation sur leur territoire.
Onze produits de la multinationale américaine Monsanto – plusieurs variétés de soja, maïs, colza et coton – figurent au nombre des OGM autorisés, a précisé la Commission dans un communiqué. Les huit autres sont des produits de la firme américaine Dupont et des groupes allemands Bayer et BASF. Dix-sept de ces OGM sont destinés à l’alimentation animale et humaine, deux sont des fleurs coupées.
Anciennement « en suspens »
Ces autorisations « étaient en suspens », car les Etats membres ne sont pas parvenus à constituer une majorité pour ou contre leur commercialisation. L’autorisation est immédiate et vaut pour dix ans. Si les gouvernements européens approuvent la réforme présentée mercredi, ils pourront interdire l’utilisation des OGM sur leur territoire.
Santé
Dans le cas contraire, les règles applicables seront celles qui ont conduit la Commission européenne à autoriser la commercialisation des OGM ne présentant aucun risque pour la santé animale et humaine dans l’ensemble de l’UE, solution réclamée par les grands groupes.
Intérêts américains
Greenpeace a accusé le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, « de ne pas avoir l’intention de rapprocher l’Europe des citoyens, comme il l’a promis, et d’agir en faveur des intérêts des Etats-Unis et de Monsanto ».
- Source : Belga