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L'ingérence occidentale dans les pays de l'Asie du Sud-Est

Auteur : | Editeur : Admin | Lundi, 18 Févr. 2013 - 11h59

L’ “exceptionnalisme” occidental s’effondre alors qu’un sénateur australien est expulsé de Malaisie

Le sénateur devait rencontrer le représentant du faux-mouvement démocratique Bersih financé par Wall Street et la City de Londres, l’homme du FMI Anwar Ibrahim

Le journal The Australian a rapporté dans son article, « Xenophon deported by Malaysia, » que le sénateur australien Nick Xenophon  a été détenu puis expulsé de Malaisie après avoir fait partie  d’une “délégation parlementaire non-officielle pour la révision du système électoral”.

En réalité, le sénateur Xenophon faisait partie d’un effort occidental d’assistance à l’opposition financée et soutenue par Wall Street et la City de Londres, opposition malaise qui est partie intégrante d’une stratégie géopolitique importante d’alignement de l’Asie du Sud-Est contre la Chine et son émergence régionale.

Confirmant ceci, le journal The Australian a aussi rapporté:

“Lui et d’autres parlementaires australiens devaient rencontrer le leader de l’opposition Anwar Ibrahim ainsi que le ministre malais des affaires parlementaires, Mr Mohamed Nazri ainsi que des membres du groupe Bersih, la coalition pour des élections justes et propres.”

Le Bersih est bien sûr reconnu financé par le ministère des affaires étrangères américain via la National Endowment for Democracy (NED, vitrine de la CIA) ansi que par le milliardaire criminel condamné George Soros et son institut de  l’Open Society. D’après un rapport interne malais datant du 27 Juin 2011, la figure de proue du Bersih Ambiga Sreenevassan a reconnu elle-même “que le Bersih reçoit de l’argent de deux organisations américaines, le National Democratic Institute (NDI) et l’Open Society Institute (OSI), pour d’autres projets non liés à la marche du 9 Juillet (2011).”

La réunion planifiée de Xenophon avec Anwar Ibrahim, qui a de fait créé le Bersih avec des fonds occidentaux pour le propulser au pouvoir, indique également l’ingérence insidieuse de l’Australie dans les affaires internes de l’état souverain de Malaisie.

Anwar Ibrahim fut le président du comité de développement de la Banque Mondiale et du FMI en 1998, il enseigna à l’académie des études avancées internationales de la John Hopkins University, il fut un consultant de la Banque Mondiale et un membre de “Democracy Award” en ligne avec les néo-conservateur de la NED, la même organisation américaine dont les subsides financent et soutiennent le Bersih, ce qui jette un doute irréfutable sur la légitimité du but avoué pour des “élections justes et propres”. Les affirmations de membres du Bersih clâmant qu’Anwar Ibrahim “kidnappe” leur mouvement résonnent particulièrement creuses lorsque l’on regarde à la fois les soutiens financiers et politiques du Bersih.

Deux ans de chaos orchestré par l’occident dans le monde arabe justifie la décision de la Malaisie.

Clairement, la visite du sénateur Xenophon en Malaisie n’était pas une visite “d’étude”, mais une visite de vérification d’un groupe clairement compromis, financé ouvertement et aux éléments subversifs opérant derrière le masque de principes désintéressés et soi-disants innocents, ce qui rend absolument justifiée l’affirmation par le gouvernement malais que Xenophon constitue un risque pour la sécurité du pays. Les deux dernières années de “promotion démocratique” occidentale qui eurent lieux en Egypte, Libye et Syrie, n’ont laissé que dévastation, une montée des despotes et des extrémistes dans leur sillage, ce qui a justifié des mesures similaires plus tôt cette année de la part de la Russie qui a commencée à se purger des mêmes intrigants d’ONG “innocentes”, qui soutiennent le genre Bersih, Ibrahim en Malaisie.

Des observateurs occidentaux des “droits de l’Homme” aux Nations-Unie elles-mêmes, tout a été abusé de manière évidente afin de poursuivre l’agenda des intérêts corporato-financiers de l’occident, ce qui a eu pour effet récurrent de causer et de renforcer les soi-disants abus qu’elles pensaient “arrêter” en première instance.

Avec des articles comme « The Redireciton” du journaliste lauréat du prix Pulitzer Seymour Hersh dans le magazine New Yorker et le Wall Street Journal « To Check Syria, U.S. Explores Bond With Muslim Brothers » remontant aussi loin que 2007 et révélant que l’occident planifiait de placer des extrémistes armés au pouvoir dans les grandes largeurs du monde arabe, ceci n’est pas une conséquence involontaire, mais une conspiration préméditée de longue date qui se déroule en fait comme prévu. Des plans similaires d’utiliser des mouvements faussement démocratiques et même de la violence en Asie du Sud-Est pour servir de couverture pour des changements de régimes fomentés par l’occident ont aussi été très bien documentés en Malaisie tout aussi bien qu’au Myanmar et leur voisin de la Thaïlande. Des plans d’utilisation de l’Asie du Sud-Est contre la Chine ont été documentés remontant à au moins le fin des années 1990.

La Russie a montré la voie, la Malaisie suit et prête à la décision russe une légitimité grandement appréciée devant le paysage médiatique toujours monopolisé par l’occident. D’autres nations se doivent d’emboîter le pas, abandonnant la prétention que l’occident est en quelque sorte “exceptionnel” et qu’il ne pourrait y avoir de circonstcances concevables et justifiables de voir un sénateur australien arrêté et expulsé. De fait, Xenophon a outrepassé son mandat et ses responsabilités de représentation du peuple australien, il a contrevenu à la souveraineté de la Malaisie, tout en usurpant le temps et les ressources de l’Australie alors qu’il interférait dans les affaires souveraines d’une nation étrangère.

Le racket de la “démocratie” et des “droits de l’Homme” utilisé par l’occident pour déguiser ce qui est de fait un néo-impérialisme est en train de s’effondrer, sûrement à cause de son soutien borné à ce qui est maintenant clairement établi comme des terroristes d’Al Qaïda massacrant des civils en Libye et en Syrie. Quand ceux-ci sont étiquetés “combattants de la liberté” faisant la promotion de la “démocratie”, qu’est-ce que cela donne pour le Bersih et Anwar Ibrahim quand ils prennent de l’argent et soutiennent les mêmes intérêts qui soutiennent Al Qaïda ailleurs ? Qu’est-ce que devient le sénateur Nick Xenophon pour avoir utilisé la réputation de l’Australie et ses ressources pour aider et supporter de telles personnes ?


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