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Lundi, 23 Déc. 2024

L’illusion de la bienveillance des nouveaux tyrans

Auteur : Phil Broq | Editeur : Walt | Mercredi, 25 Sept. 2024 - 11h39

La philanthropie ! Ce doux nectar de générosité que nos milliardaires, ces bienfaiteurs de l’humanité en costume cravate, se plaisent à servir à la société, comme si nous étions tous des enfants de chœur. En réalité, derrière ces sourires bienveillants et des discours empreints de noblesse se cache une tambouille d’intentions obscures et machiavéliques. Bill Gates, Jeff Bezos, Warren Buffet et George Soros, nos héros contemporains, nous promettent monts et merveilles tout en gardant un œil avisé sur leurs portefeuilles. Qui aurait cru que des hommes dont la richesse dépasse celle de petits pays seraient si préoccupés par notre bien-être ?

Ces figures emblématiques de la richesse contemporaine prétendent investir dans des causes altruistes, mais leur approche ne se limite pas à la charité ; elle s’inscrit dans une stratégie calculée visant à amasser des capitaux colossaux tout en redéfinissant les fondements de nos sociétés. Et quelle belle manipulation ! Les philanthropes modernes se présentent comme des sauveurs, mais derrière le vernis scintillant de leurs initiatives se cache un projet plus sombre : transformer l’humanité en un simple objet à manipuler selon un agenda néo-malthusien et eugéniste. Un peu comme des marionnettistes, mais avec des chiffres à la place des fils.

Au cœur de cette charade se trouve le malthusianisme, une doctrine antique qui fait un retour fracassant dans le débat public, telle une chanson d’été que l’on ne peut pas oublier. Malthus, ce cher Thomas Robert, avait l’audace de prétendre que la croissance démographique dépasserait toujours la capacité des ressources à la soutenir, entraînant famine et dévastation. Voilà un homme qui savait comment mettre l’ambiance ! Aujourd’hui, nos élites, armées de leur vision éclairée, prônent la restriction des naissances comme une solution à des problèmes sociaux complexes. Mais au lieu d’aborder les véritables causes de la pauvreté – inégalités d’accès à l’éducation, défaillances des infrastructures, et iniquités économiques – ils choisissent la solution facile : réduire la population. Une vraie stratégie gagnante, n’est-ce pas ? Comme si appauvrir davantage les plus vulnérables pouvait résoudre quoi que ce soit.

Ce retour en force du malthusianisme va de pair avec une résurgence d’eugénisme, qui s’exprime à travers les discours enjoués de figures comme Malcolm et Simone Collins. Ces milliardaires, en vantant les mérites de la sélection génétique, avancent une vision selon laquelle la technologie pourrait améliorer l’espèce humaine. Qui aurait cru que nous vivions dans un épisode de «Black Mirror» ? Pourtant, cette arrogance teintée d’un optimisme démesuré nous rappelle les heures sombres de l’histoire où l’eugénisme justifiait des politiques de stérilisation et d’extermination. Bravo pour les leçons apprises, les amis ! Ignorer l’histoire tout en rêvant d’une humanité «améliorée» n’est qu’un saut dans l’inconnu, sans parachute.

Au-delà de la poésie, cette démarche soulève des questions éthiques fondamentales. Qui décide ce qui constitue une «amélioration» ? Leurs aspirations à une humanité «parfaite» ignorent les leçons de l’histoire, laissant de côté la diversité humaine qui est pourtant notre richesse. Dans leur quête de perfection, ils s’éloignent de l’essence même de notre humanité, prônant une vision dystopique où la nature serait soumise à un contrôle technologique total. Une version moderne du «petit dieu» qui croit que l’on peut façonner l’humanité à sa guise sans en subir les conséquences.

Et que dire du transhumanisme ? Ce doux rêve de transcender notre condition humaine grâce à la technologie, qui promet monts et merveilles comme la longévité éternelle et l’absence de souffrance. Quelle magnifique idée ! Sauf que cette quête d’immortalité technologique pourrait bien se retourner contre nous, en éradiquant ce qui fait notre essence. En promettant une longévité accrue, une amélioration des capacités cognitives, et la possibilité d’une vie sans souffrance, cette idéologie se heurte aux réalités de la nature humaine et de l’interdépendance qui caractérise notre espèce. La promesse de vivre éternellement sans les tracas de l’existence pourrait bien devenir une malédiction, menaçant la diversité et la richesse de notre monde.

Des programmes tels que le Parent Woods et les avancées en matière de transhumanisme s’inscrivent dans cette logique de transformation radicale de l’espèce humaine. Qui a besoin de la douleur ou de la tristesse, après tout ? Au lieu de chercher à comprendre et à améliorer nos conditions de vie, ces visionnaires préfèrent s’attaquer à la nature humaine, comme si elle était un logiciel à déboguer. Leurs promesses de progrès sont séduisantes, mais sous couvert d’innovation, elles risquent d’éradiquer les fondements mêmes de notre existence. La quête de l’immortalité technologique, loin d’être une bénédiction, pourrait devenir un piège mortel. Un futur où les inégalités se creusent encore plus, où les riches s’offrent une humanité «améliorée», tandis que le reste de la population est laissé à son triste sort.

Parallèlement, cette obsession pour le contrôle de la population et la sélection génétique s’accompagne d’une destruction rampante de la biodiversité. Les milliardaires, tout en prônant des idéaux écologiques en surface, s’accaparent les ressources naturelles et brevettent les espèces vivantes, souvent en toute impunité. Comme des enfants dans un magasin de bonbons, ils détruisent la diversité biologique qui constitue le fondement de nos écosystèmes, tout en mettant en danger notre environnement et, par extension, notre propre survie. La destruction des habitats naturels, justifiée par des logiques de profit et d’expansion, risque d’entraîner des crises écologiques sans précédent, dont les conséquences se feront sentir pour les générations futures.

La philanthropie, ce mot si doux à l’oreille, surtout quand il s’agit de distribuer des vaccins aux Gazaouis. Mais n’est-ce pas là un beau paradoxe ? D’un côté, on assiste à des bombardements incessants qui dévastent des vies et des communautés, et de l’autre, on nous présente la vaccination comme un acte de bienveillance, une bouffée d’air frais dans un océan de souffrance. On peut légitimement se demander : est-ce vraiment de la philanthropie ou simplement un moyen de capitaliser sur une situation tragique ? Après tout, chaque seringue plantée dans un bras est accompagnée d’une pluie de subventions internationales qui, plutôt que d’apaiser, risquent de stériliser encore davantage ce peuple déjà meurtri. Voilà un bel exemple de cynisme à son paroxysme : utiliser la détresse humaine comme une opportunité lucrative. La question se pose alors : à qui profite réellement cette «bienveillance» ? Les Gazaouis ne méritent-ils pas mieux qu’un double jeu où leur souffrance est à la fois exploité et soignée, comme des poupées de chiffon dans une pièce de théâtre tragique dont les milliardaires tirent les ficelles ?

Le rôle de l’État dans cette dynamique est également préoccupant. Sous l’égide de leaders comme Emmanuel Macron, qui se positionne en tant qu’«Economic Hit Man» au service de ces élites, la privatisation des services publics s’accélère. La transition vers un modèle de gouvernance où l’aide sociale est déléguée à des entreprises privées se fait au détriment des plus démunis et avec nos impôts. Loin de répondre aux besoins fondamentaux de la population, ces initiatives ne font que renforcer le pouvoir des grandes entreprises, transformant les citoyens en clients, et les droits sociaux en privilèges. Un vrai régal pour les actionnaires, n’est-ce pas ?

Ainsi, cette confluence d’intérêts – celle des milliardaires, des institutions financières, et des gouvernements complices – crée un système qui dévalorise la dignité humaine et remet en question les fondements mêmes de notre société. Au nom d’une philanthropie mal comprise, d’une prétendue nécessité de réduire la population, et d’une amélioration technologique de l’espèce, ces acteurs cherchent à imposer une vision déshumanisée et inégalitaire du monde. Il est grand temps de rester vigilants face à ces dérives, de dénoncer les discours qui masquent des intentions néfastes, et de défendre une humanité qui place la solidarité et la diversité au cœur de son avenir. Car c’est dans cette diversité que réside notre véritable force, et c’est en la protégeant que nous assurerons la pérennité de notre espèce.

La folie mégalomane des milliardaires de la tech, qui se présentent comme les architectes d’un avenir idéal, révèle une profonde déconnexion de la réalité et une impunité déconcertante. Sous prétexte de compenser le déclin démographique et de préserver des valeurs culturelles qu’ils jugent essentielles, ces individus n’hésitent pas à traiter les êtres humains comme de simples objets, des produits destinés à être améliorés et sélectionnés selon des critères qu’ils établissent. Leur mantra, selon lequel la sélection naturelle serait désormais inefficace, illustre cette arrogance : ils prétendent que les progrès médicaux et les conditions de vie atténuent les processus de sélection, laissant entendre qu’il leur revient de prendre les rênes de l’évolution humaine. En évoquant la nécessité d’une croissance démographique pour maintenir la stabilité des systèmes sociaux et économiques, ils justifient des pratiques eugénistes qui, en réalité, menacent l’essence même de l’humanité.

Pourtant, ces discours sont largement contestés par la communauté scientifique et les défenseurs des droits de l’homme, qui soulignent les dangers d’une telle ingérence dans la vie privée et la liberté reproductive. En affirmant que les avancées en génétique pourraient garantir des enfants plus sains et plus intelligents, ils négligent l’impact significatif des facteurs environnementaux et sociaux sur le bien-être individuel. Cette quête d’amélioration génétique, si elle peut sembler séduisante, ouvre la porte à des dérives discriminatoires et racistes, rappelant les pages sombres de l’histoire. Au fond, ces milliardaires ne cherchent pas seulement à façonner un monde à leur image, mais à éradiquer toutes nuances de l’humanité, persuadés que leur richesse leur confère le droit de décider qui mérite de naître.

En fin de compte, levons le voile sur ces actions philanthropiques qui, loin de promouvoir le bien commun, visent à renforcer un système déjà inégalitaire. Bill Gates, Jeff Bezos, Warren Buffet et George Soros, loin d’être des héros modernes, incarnent les véritables dangers de notre époque : des architectes d’un ordre mondial rétrograde et déshumanisé. En utilisant leur richesse pour influencer les politiques publiques et redéfinir nos valeurs, ils menacent la biodiversité et la dignité humaines. Dans un monde où l’impunité des puissants semble régner, où les milliardaires jonglent avec les enjeux sociaux et environnementaux comme s’il s’agissait de simples pions sur un échiquier, il devient crucial de dénoncer ces dérives et de défendre une vision alternative. Une vision qui repose non pas sur l’arrogance de quelques-uns, mais sur la charité, la diversité biologique et le respect des droits de chacun. Ces valeurs, souvent reléguées au rang de slogans publicitaires, devraient constituer le socle de notre humanité.

Dans cette perspective, il est essentiel de remettre en question les discours qui glorifient la philanthropie comme une panacée. Au lieu d’accepter passivement que des milliardaires définissent les termes de l’aide, nous devons nous interroger : qui a réellement besoin de cette aide ? Quelles sont les véritables motivations derrière ces initiatives ? En quoi répondent-elles aux besoins des communautés qu’elles prétendent servir ? En sortant nos lorgnettes, nous pouvons observer attentivement cette danse des milliardaires, qui s’efforcent de donner l’illusion d’un changement positif, tout en préservant seulement leurs propres intérêts.

Il est temps de réveiller notre esprit critique et d’exiger une responsabilité collective. Les gouvernements, trop souvent complices de ces puissances financières, doivent être tenus de rendre des comptes. Il ne suffit pas de plaquer des solutions technologiques sur des problèmes sociaux complexes ; il est impératif d’adopter des approches systématiques et inclusives qui tiennent compte des besoins des plus vulnérables.

La justice sociale doit passer au premier plan, car sans elle, toute promesse de progrès n’est qu’une façade. Lorsque les voix des opprimés sont étouffées et que les inégalités s’accroissent, nous nous dirigeons vers une société désunie, fragilisée par des tensions croissantes. Chaque geste de charité, chaque acte de résistance face aux abus de pouvoir, compte. Ce sont ces petits feux de résistance qui peuvent illuminer le chemin vers un avenir où les droits de chacun sont respectés.

En fin de compte, défendre une vision alternative n’est pas seulement une question de mots, mais d’action. Cela nécessite un engagement à long terme pour cultiver une société qui valorise la dignité humaine, où chaque individu a non seulement le droit de rêver, mais aussi les moyens de réaliser ses rêves. Ce n’est qu’en protégeant cette biodiversité et en défendant la dignité de chaque être humain que nous pourrons envisager un avenir plus juste et humain.

Car derrière le spectacle scintillant des milliardaires et leur philanthropie de vitrine se cache une réalité bien plus dangereuse, où les intérêts des plus riches prévalent souvent, sinon toujours sur le bien-être collectif. Ne nous laissons pas berner par le brillant vernis de leurs financements d’actions charitables. Ouvrons les yeux sur leurs manipulations et mensonges éhontés, unissons nos forces et travaillons ensemble pour bâtir un monde où la charité et la diversité biologique ne sont pas seulement des mots à la mode, mais des principes actifs qui guident nos choix et nos actions.

En nous mobilisant autour de ces valeurs, nous serons en mesure d’assurer non seulement notre survie, mais aussi celle des générations futures dans un monde où chacun a sa place. En attendant, pensez à boycotter leurs entreprises et vous renseigner sur vos achats, car c’est là que tout commence…


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