Une nouvelle vidéo révèle des soldats sionistes en train de violer un otage palestinien au camp de Sde Teiman
Des images diffusées par la chaîne israélienne 12 révèlent des soldats israéliens violant un Palestinien au camp de détention de Sde Teiman. La victime, gravement blessée, a été hospitalisée.
Des images récemment diffusées par la chaîne israélienne 12 révèlent des actes odieux commis par des soldats israéliens dans le camp de détention de Sde Teiman, situé dans le désert du Néguev. Cette vidéo montre le moment où des soldats violent un Palestinien, tout en tentant de masquer cette atrocité aux caméras à l’aide de leurs boucliers anti-émeutes.
La victime palestinienne, après avoir subi une perforation intestinale, déchirure du rectum, des lésions pulmonaires et des côtes cassées, a été transportée d’urgence à l’hôpital. C’est dans ces conditions que le Dr Yoel Donchin a découvert le détenu palestinien. Quand il l’a examiné. Il a également confirmé qu’un objet avait été inséré profondément dans le rectum du détenu, provoquant une déchirure de l’intestin et des lésions à l’un des poumons qui ont nécessité une intervention chirurgicale d’urgence. Ces blessures témoignent de la violence extrême et de la brutalité des actes commis.
BREAKING: NEW FOOTAGE OF ISRAELIS RA*PING A PALESTINIAN INSIDE PRISON
— Sulaiman Ahmed (@ShaykhSulaiman) August 7, 2024
Footage shows Israeli soldiers ra*ping a Palestinian hostage at the Sde Teiman torture camp.
He was hospitalized with injuries, including a torn rectum, broken ribs and ruptured bowels. pic.twitter.com/w0Io9CRCGc
Au début de l’enregistrement, des détenus palestiniens sont vus allongés sur le sol, les mains et les yeux bandés. Soudain, un groupe de soldats de réserve est aperçu en train de prendre à part l’un des prisonniers. Ils sont apparemment au courant des caméras de sécurité et tentent de cacher leurs actions avec des boucliers.
Ces révélations ont provoqué une vague de colère. Cependant, au lieu de condamner l’acte odieux, de nombreux Israéliens ont manifesté leur soutien aux neuf soldats accusés, allant jusqu’à envahir deux bases militaires, Sde Teiman et Beit Lid. Cette situation a également déclenché un débat houleux à la Knesset.
Des investigations ont révélé des éléments impliquant des soldats israéliens. Deux d’entre eux, arrêtés, ont échoué au test du polygraphe (détecteur de mensonges) en répondant aux questions suivantes :
- « Avez-vous inséré un objet dans l’anus du Palestinien lors d’une fouille ? »
- « Cachez-vous l’identité de la personne qui a inséré l’objet ? »
Les suspects ont répondu par la négative aux deux questions. L’examinateur polygraphique a constaté qu’en ce qui concerne les deux questions posées, les deux suspects ne disaient pas la vérité.
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Prisonniers palestiniens torturés : des experts de l’ONU dénoncent une «impunité absolue»
Dix experts de l’ONU ont mis en garde, le lundi 5 août, contre «l’escalade du recours à la torture» en Israël contre les prisonniers palestiniens depuis le début de la guerre israélienne contre Gaza le 7 octobre, dénonçant une «impunité absolue» et appelant à prévenir un crime contre l’humanité.
Le 31 juillet, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, a publié un rapport affirmant que de nombreux Palestiniens ont été emprisonnés dans le secret avec dans certains cas un traitement pouvant s’apparenter à de la torture.
Dans un communiqué, les experts de l’ONU, qui sont mandatés par le Conseil des droits de l’Homme mais ne s’expriment pas en son nom, soulignent que «l’escalade du recours à la torture par Israël contre les Palestiniens en détention est un crime contre l’humanité qui peut être évité».
Ils dénoncent la situation d’«impunité absolue» ainsi que «le silence des États (…) après l’émergence de témoignages et de rapports sur des allégations de mauvais traitements et de torture», et appellent «à faire pression sur Israël» en vue de mettre en œuvre un système d’accès, de surveillance et de protection des détenus palestiniens.
«Ce qu’il faut maintenant, c’est une présence internationale indépendante d’observateurs des droits humains. Ils doivent devenir les yeux du monde», ont-ils affirmé.
Les experts affirment avoir reçu «des informations étayées» faisant état de nombreux cas de torture, d’agressions sexuelles et de viols, «dans des conditions inhumaines atroces».
«D’innombrables témoignages d’hommes et de femmes font état de détenus enfermés dans des sortes de cages, attachés à des lits, les yeux bandés et portant des couches, dévêtus, privés de soins de santé adéquats, de nourriture, d’eau et de sommeil» et soumis à des «électrocutions, y compris sur les parties génitales, au chantage et à des brûlures de cigarettes».
Cette commission d’experts, qui sont tous bénévoles et indépendants, est composée de quatre rapporteurs spéciaux, d’un expert indépendant et de cinq membres du Groupe de travail du Conseil des droits de l’Homme sur la discrimination à l’égard des femmes et des filles.
Selon le rapport du Haut-Commissariat publié la semaine dernière, au moins 53 prisonniers de Gaza et Cisjordanie sont morts durant leur détention par Israël entre le 7 octobre et le 30 juin.
Fin juillet, l’armée d’occupation israélienne a annoncé l’interpellation de neuf soldats dans le cadre d’une enquête pour mauvais traitements présumés sur un détenu au centre de détention de Sde Teiman dans le sud des territoires occupés.
Rappelons que le Hamas a lancé une offensive surprise et massive, le samedi 7 octobre, contre les colonies de l’enveloppe de Gaza, en riposte aux agressions israéliennes continues contre le peuple palestinien en Cisjordanie occupée et à la profanation de la mosquée Al-Aqsa.
L’opération Déluge d’Al-Aqsa a entrainé la mort de 1163 colons et soldats israéliens et la capture de 200 autres, en vue de les échanger avec les milliers de Palestiniens incarcérés dans les geôles de l’occupation.
Par contre, les autorités d’occupation se sont vengées des civils, en bombardant les quartiers résidentiels, les hôpitaux, les écoles, les mosquées et les églises à Gaza.
Plus 39 500 Palestiniens sont tombés en martyre, dont 75% de femmes et d’enfants, selon le ministère palestinien de la Santé.
source : Al-Manar
- Source : Le Média en 4-4-2