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Samedi, 20 Avr. 2024

Devons-nous déléguer notre pouvoir immunitaire?

Auteur : Marie-France de Meuron | Editeur : Walt | Samedi, 19 Oct. 2019 - 16h05

Le sujet de cette note m’a été suggéré par une vidéo qui expose comment est fabriqué le vaccin anti-grippe. Une responsable de Sanofi Pasteur nous l’explique très clairement. Il est aussi signalé que 600 000 oeufs de poule par jour sont utilisés à chaque campagne de vaccination.

Je suis impressionnée par l’énorme travail effectué, lequel nécessite des machines très perfectionnées pendant toute la chaîne de fabrication et de conditionnement, puis tous les transports pour livrer les vaccins. A quoi s’ajoutent les 600 000 oeufs quotidiens qui sont soigneusement obtenus dans des lieux d’élevage et qui exigent également leurs lots de main d’oeuvre, de fournitures alimentaires et d’installations, puis les soins d’hygiène des oeufs dont la livraison requiert aussi du personnel et des véhicules fort probablement non écologiques (tant dans leurs fabrications que dans leurs utilisations).

La campagne de vaccinations a donc débuté le 15 octobre en France. On dirait qu’une énorme vague très spécifique déferle sur une foule d’individus en préparation de l’hiver. Elle vise un but très défini : augmenter les anticorps contre la grippe en préparation de l’hiver. Comme si l’immunité humaine était définie par un seul facteur et que la toute-puissante science actuelle pouvait le maîtriser….En prétendant que c’est le meilleur moyen de se prémunir, le système médico-politique organise cet acte en se donnant bonne conscience qu’elle fait l’essentiel  et que le peuple peut le suivre avec confiance. De plus, il escamote toutes les nuances à apporter à cette pratique ou alors, comme dans cet article, les effets immédiats sont minimisés et on qualifie de rares les effets à plus long terme même s’ils peuvent être importants. A quoi s’ajoutent les effets « qu’on ne peut être sûr d’attribuer au vaccin » selon la formule bien connue.

Toutefois, notre système immunitaire est très complexe et dépend de plusieurs organes. A l’arrivée de l’hiver, il est juste de se renforcer et c’est à chaque individu de faire le bilan de son mode de vivre, de son environnement et de ses moyens de subsistance. Il peut alors rectifier différents éléments. Il est souverain de son organisme, c’est donc en premier à lui d’en répondre (d’où le mot « responsabilité). Il remplit ainsi un acte d’accompagnement de lui-même. La responsabilité ne se limite donc pas à prendre rendez-vous chez un médecin ou, plus simple encore, à passer à la pharmacie du coin, ce qui équivaut à une simple délégation de son pouvoir et de sa propre prise en charge. C’est un travail de réflexion, d’acceptation d’un bilan, de recherches de moyens. A ce titre, chacun peut renforcer son immunité contre diverses agressions – pas seulement contre la grippe – mais encore contre les inflammations chroniques et à bas bruit comme les maladies dégénératives, cardio-vasculaires, métaboliques, etc.

C’est fondamental que chacun-e prenne conscience qu’il peut développer ses capacités à mieux tenir les rênes de son immunité. Evidemment, il faut le décider, consciemment et fermement, et alors les solutions viennent à soi. En voici un exemple. Attention de ne pas se focaliser sur une seule démarche car notre système immunitaire a différents besoins – de même que notre alimentation comporte différents nutriments – qui dépendent de différents modes de procéder.

Ainsi, nous améliorons notre état de santé et, si nous devons quand même passer par la grippe, nous saurons mieux la traverser.


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