Propagande climatique : petit délire suisse entre amis
Comme chacun sait puisque les médias main-stream le répètent depuis maintenant plus de 20 ans (et qu’il faut les croire sur parole), c’est le CO2 produit par la combustion du pétrole, du gaz et du charbon qui est responsable du réchauffement climatique global. Nous sommes donc tous coupables et devrons nous repentir avant de griller comme des toasts. Cette stratégie de la peur et de la culpabilisation a été très bien rodée par la chrétienté pendant des siècles : nos ancêtres achetaient des indulgences pour la paix de l’âme et c’est ainsi que le Vatican a accumulé dans ses caves des richesses extravagantes. À ce propos une de mes amies ayant un passeport diplomatique a pu visiter ces caves, brièvement, et ce qu’elle a retenu est qu’on se croirait à Fort Knox en plus grand. En ce qui concerne cette histoire de climat, montée de toute pièce et basée sur des mensonges au mépris des lois les plus fondamentales de la physique, il s’agit comme le fit le Vatican durant des siècles d’enrichir les riches au détriment des moins riches et des pauvres en les assénant de taxes diverses pour soit disant sauver le climat. Les relents malthusiens mis en avant par le Club de Rome et ouvertement repris par le Club de Bilderberg contribuent également à amplifier cette culpabilisation globale car si l’humanité produit trop de CO2 c’est tout simplement (aussi) parce que la croissance de la population est devenue hors de contrôle. Réduire la consommation d’énergie, juguler la croissance de la population et par voie de conséquence appauvrir l’ensemble de l’humanité pour le plus grand profit d’une élite qui prépare déjà la mise en place d’un système totalitaire au niveau planétaire, tel est en réalité l’objectif jamais clairement avancé de toute cette histoire de climat.
L’homme n’y est pourtant pour rien, ce ne sont pas quelques ppm de CO2 de plus ou de moins (voir un billet précédent sur ce blog, lien) qui modifieront quoi que ce soit dans l’évolution du climat car c’est le Soleil et seulement le Soleil dont l’activité fluctue au cours du temps qui influe sur le climat de la planète Terre. C’est pourtant dans ce registre des « parties par million » que s’est lancée l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zürich en concevant un projet en tous points délirants de capture du CO2 atmosphérique dans la ligne de la plus pure idéologie climatique. La société Climatworks basée également à Zürich travaille pour le climat comme son nom l’indique. Elle a construit une usine de captage du CO2 directement dans l’atmosphère, un challenge auquel aucune autre société n’a voulu s’attaquer tant la rentabilité de ce processus est dérisoire. Rendez vous compte : en une année cette usine captera 900 tonnes de CO2 atmosphérique soit à peu près ce que produisent 200 voitures roulant tous les jours durant la même année. Que faire de ce CO2 ? Il servira à enrichir en ce gaz nullement toxique des serres pour accélérer la croissance de plantes (illustration).
Que certaines sociétés s’intéressent à la capture de CO2 à la sortie des cheminées d’une centrale électrique à charbon ou à gaz, c’est une chose, mais aller capter le CO2 directement dans l’atmosphère de la campagne en est une autre ! Selon cette société, pour capturer 1 % de tout le CO2 atmosphérique – soit 4 ppm – il faudrait installer 250000 usines de ce genre dans le monde. Le coût de capture du CO2 atmosphérique a été estimé à 1000 dollars/tonne soit plus de dix fois le prix de capture du CO2 sorti des chaudières d’une centrale électrique.
Comme l’industrie (hors production d’électricité), le chauffage et les transports engloutissent 60 % de l’ensemble de l’énergie primaire, quand devra-t-on équiper les véhicules automobiles consommant de l’essence d’une sorte de pot catalytique piégeant le CO2 ? Combien coûteront un tel équipement et sa régénération périodique ? Car un jour ou l’autre chacun devra payer une taxe proportionnelle à ses émissions personnelles de CO2, espérons-le hors respiration, c’est inéluctable selon la politique surréaliste de sauvetage du climat. Quant aux voitures électriques – avec ou sans chauffeur – il faudra les alimenter en énergie : que de l’énergie propre ? Il ne faut pas rêver …
Source et illustration : Science magazine
Relire aussi : https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/03/30/crise-climatique-les-derniers-rales-delirants-de-la-bete-immonde-5/
Note 1 : Le concept d’effet de serre du CO2 fut introduit au milieu des années 1980 (DOE/ER 0237 de décembre 1985) dans une note émanant du département de l’énergie américain par F M Luther et R G Ellington. Il s’établit alors un large « consensus » promouvant la véracité de ce concept qui fut ensuite largement utilisé dans les divers rapports de l’IPCC. Un « consensus » ne signifie en aucun cas une preuve scientifique et la validité de la théorie de l’effet de serre a été largement contestée. Relire également sur ce blog : https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/01/17/reflexion-sur-la-theorie-de-l-effet-de-serre/ et https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/09/19/changement-climatique-episode-8-quest-devenue-lintegrite-des-scientifiques-climatologues/
Note 2 : Le coût global des Accords sur le climat de Paris est estimé à 80 000 milliards de dollars soit 10000 dollars par habitant de la totalité de la planète pour atteindre en 2025 les objectifs fixés par cet accord … Le délire technologique suisse fait partie de ce gaspillage monstrueux !
Note 3 : Pour rappel, la Suisse a décidé lors d’une votation récente l’abandon de la filière nucléaire, suivant ainsi l’ineptie politique de l’Allemagne.
- Source : Jacques Henry