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Samedi, 21 Déc. 2024

La psychose climatique démentie ! La glace de mer de l’Antarctique a «lentement augmenté» depuis 1979, selon un article scientifique

Auteur : Chris Morrison | Editeur : Walt | Mercredi, 20 Nov. 2024 - 12h53

La glace de mer autour de l’Antarctique a «lentement augmenté» depuis le début des enregistrements continus par satellite en 1979, tout changement étant dû aux variations naturelles du climat. Dans un article publié au début de l’année, quatre spécialistes de l’environnement affirment en outre que tout signe indiquant que l’homme est responsable d’un quelconque changement est «peu concluant».

Ce n’est évidemment pas le cas des médias grand public qui crient au loup depuis des décennies au sujet de la glace de mer en Antarctique afin de promouvoir le fantasme du «Net Zero». L’année dernière, le niveau de glace de mer hivernale a diminué, ce qui a amené Clive Cookson, rédacteur scientifique du Financial Times, à s’exclamer que toute la région «est confrontée à une cascade catastrophique d’événements environnementaux extrêmes (…) qui affecteront le climat dans le monde entier».

Sur la base des données satellitaires, les scientifiques notent une expansion «prolongée et progressive» de la glace de mer jusqu’en 2014 environ, suivie d’une courte période de déclin soudain entre 2014 et 19. La croissance a ensuite repris, bien qu’il y ait eu un ralentissement temporaire vers 2022.

Ces variations, que l’on peut également observer avant 1979, ont été causées par un certain nombre de facteurs atmosphériques et océaniques naturels. Tout cela est bien sûr connu, puisque le service météorologique européen Copernicus a récemment admis que l’étendue de la glace de mer dans son ensemble «présente une grande variabilité d’une année sur l’autre et aucune tendance claire à long terme depuis 1979». À l’autre bout de la planète, Copernicus affirme à juste titre que le déclin cyclique de la glace de mer arctique «s’est stabilisé depuis 2007».

Tout cela doit être très déconcertant pour les journalistes qui suivent la narration. La confusion a sans doute régné en maître dans leurs rangs lorsqu’ils ont découvert l’an dernier les commentaires de Walter Meier, du National Snow and Ice Data Centre, basé aux États-Unis.

Il était en plein activisme lorsqu’il a affirmé que la plongée de la glace de mer en hiver 2023 était «si loin de tout ce que nous avons vu, que c’en est presque époustouflant». Mais il n’est peut-être pas aussi confus que Meier lui-même qui, dix ans plus tôt, faisait partie d’une équipe scientifique qui a percé les secrets des premières données photographiques de Nimbus. Celles-ci ont révélé une importante variabilité de la glace de mer de l’Antarctique dans les années 1960, notamment un pic en 1964, qui n’a pas été revu jusqu’en 2014, et un creux en 1966, similaire au creux récent. À l’époque, Meier a déclaré que les hauts et les bas extrêmes de la glace «ne sont pas si inhabituels».

Lors de la grande frayeur glaciaire de l’Antarctique en 2023, la BBC a déclaré qu’il s’agissait d’un nouveau point de référence inquiétant pour la région «qui semblait autrefois résistante au réchauffement climatique». C’est toujours le cas, pourraient noter ceux qui s’efforcent d’être précis. L’Antarctique ne s’est pratiquement pas réchauffé au cours des 70 dernières années.

L’une après l’autre, les effroyables frayeurs utilisées par les fanatiques du «Net Zero» pour promouvoir une psychose climatique de masse au sein des populations humaines se révèlent être des vœux pieux. Au cours des dernières décennies, les alarmistes se sont inspirés de la peur du trou d’ozone qui a débuté en 1974. À cette époque, deux scientifiques ont affirmé que l’utilisation industrielle généralisée des chlorofluorocarbones (CFC) détruisait la couche d’ozone protectrice de l’atmosphère. Par la suite, un trou d’ozone est apparu chaque année au-dessus de l’Antarctique et les CFC ont été interdits par un accord international en 1995.

Les deux scientifiques ont reçu le prix Nobel pour leur travail, et les activistes ont affirmé qu’il s’agissait d’un grand triomphe montrant ce qui pouvait être réalisé lorsque les humains agissaient de concert pour protéger la planète. Les prix Nobel ont été acceptés et les activistes sont passés à d’autres frayeurs et propositions d’interdiction. Qu’est-il advenu du trou d’ozone ? Eh bien, il a continué à s’étendre et à se contracter comme il l’a toujours fait, et cette année, le trou est aussi grand qu’il l’a été au cours des 30 dernières années. Chuchotez-la discrètement : il semble que la variation naturelle soit à l’œuvre ici.

Comme les lecteurs le savent sans doute, la perspective d’une nouvelle «année la plus chaude de tous les temps» pour 2024 suscite une excitation croissante. Après une pause de près de neuf ans dans les températures, un peu plus de chaleur est apparue récemment, et les scientifiques se sont penchés sur un certain nombre de variations naturelles souvent observées dans le passé.

Les affirmations relatives aux années les plus chaudes sont fondées sur des relevés de température très incomplets, datant d’à peine 100 ans. Dans le cas des températures de la mer, les relevés mondiaux précis et complets remontent à moins de 20 ans. Les données de température elles-mêmes, comme nous l’avons vu dans de nombreux articles du Daily Sceptic, ont été homogénéisées/analysées/inventées/ajustées sur une base presque constante. La plupart des enregistrements individuels de température dans le monde ont été corrompus par la chaleur urbaine, tandis qu’au Royaume-Uni, le Met Office semble démesurément fier d’un record national atteint en 2022, alors que trois avions à réaction Typhoon atterrissaient sur une base aérienne de la RAF.

Si l’on considère les données indirectes, il semble probable que les températures étaient aussi élevées à l’époque romaine et médiévale, tandis qu’il y a 8000 ans, les grandes nappes glaciaires du Nord ont commencé à fondre, aidées par des températures supérieures d’au moins 3°C à celles que nous connaissons aujourd’hui. Là encore, il est difficile de ne pas conclure que les variations naturelles jouent un rôle prépondérant dans le contrôle du thermostat climatique.

Des pensées et des prières sont également à l’ordre du jour pour ceux qui accordent une grande importance à la disparition de tous les coraux. Trois années de croissance record sur l’immense Grande Barrière de Corail ont mis fin à ce phénomène. Les ours polaires ne sont pas en reste et continuent de se reproduire pour atteindre de nouveaux sommets dans l’Arctique. Les satellites continuent de découvrir de vastes colonies de pingouins dans l’Antarctique, et les médias grand public semblent choqués par le silence total lorsqu’ils annoncent que les yeux dans le ciel ont détecté un vaste verdissement récent de la Terre. Le grand journaliste citoyen Paul Homewood écrit même un livre sur les erreurs climatiques les plus flagrantes de la BBC, chaque année, rien de moins, tant le volume à traiter est important.

Le projet «Net Zero» commence à s’effriter dans le monde entier, les citoyens faisant connaître leurs sentiments par des votes, et parfois par des pierres. Personne ne peut ou ne veut vivre dans un monde sans hydrocarbures. Ce qui est crucial dans cette tendance, c’est que l’on commence à comprendre que le processus scientifique en matière de climat a été saccagé pendant des décennies et remplacé par un récit scientifique de pacotille «établi» de plus en plus risible.

Traduction: Marie-Claire Tellier


- Source : The Daily Sceptic

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