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Dimanche, 19 Mai 2024

Raison de la fabrication de la peur du réchauffement climatique

Auteur : Investor Business Daily | Editeur : Walt | Lundi, 06 Févr. 2017 - 11h06

Les alarmistes ne cessent de nous dire qu’ils craignent le réchauffement climatique qui est entièrement de la faute de la gestion environnementale de l’homme. Mais nous savons que c’est faux. Une responsable des Nations Unies l’a désormais confirmé.

Lors d’une conférence de presse la semaine dernière [nous sommes en octobre 2015] à Bruxelles, Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, a admis que l’objectif de l’activisme environnemental n’est pas de sauver le monde de la calamité écologique, mais de détruire le capitalisme.

Voici ce qu’elle a dit : « C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que nous nous fixons pour tâche de modifier intentionnellement, dans un laps de temps donné, le modèle de développement économique qui règne depuis au moins 150 ans, depuis la révolution industrielle. »

Parlant du nouveau traité international que les écologistes espère voir adopter plus tard cette année, lors de la conférence de Paris [COP21] sur le changement climatique, elle a ajouté : « C’est probablement la tâche la plus ardue à laquelle nous ne nous sommes jamais attelés : transformer intentionnellement le modèle de développement économique, pour la première fois dans l’histoire humaine. »

Le seul modèle économique qui a toujours marché au cours des 150 dernières années est le capitalisme. L’évidence est établie de prime abord : partant d’un ordre féodal qui a duré mille ans, a produit une croissance nulle et a maintenu les journées de travail longues et la durée de vie courte, les pays qui ont adopté le capitalisme de marché ont bénéficié d’un système dans lequel la production a augmenté de 70 fois, les jours de travail ont été réduits de moitié et la durée de vie doublée.  [NdT : L’évidence dite établie de prime abord n’est que propagande ou grossière ignorance :

1) jadis les gens vivaient au moins aussi longtemps qu’aujourd’hui (en fait, on trouve dans les archives paroissiales des cas de longévité impensables de nos jours, les 140 ans et plus ne sont pas rares), et même en moyenne, puisque la forte mortalité infantile de jadis est largement compensée aujourd’hui par le véritable massacre que représentent les avortements, qui est oublié dans le calcul de la durée de vie moyenne ;

2) jadis, à part les marginaux, les gens dans l’ensemble vivaient mieux, artisans ou cultivateurs, ils travaillaient à leur compte pendant environ 100 jours par an du fait des très nombreux jours fériés instaurés par l’Église ;

3) la croissance nulle est une nécessité plutôt qu’un défaut, puisqu’elle stabilise la société ;

4) il n’y avait pas la pollution des déchets éternels de la modernité, en fait la notion de déchet n’existait pas ;

5) il suffit de regarder d’un œil lucide les constructions d’aujourd’hui comparées à celles du Moyen Âge : des cathédrales que l’on ne pourrait plus construire aujourd’hui, de charmants villages s’intégrant parfaitement au paysage ;

6) les impôts étaient minimes, les guerres ne touchaient pas le peuple… etc. etc.]

Figueres est peut-être la personne parfaite pour le travail de transformation du « modèle de développement économique » parce qu’elle n’a vraiment jamais compris ce travail. « Si vous regardez la page Wikipedia de Mme Figueres, » note Dan Mitchell, l’économiste de Cato : [Il s’agit de] Rendre le monde homogène en étouffant les économies développées. 

Traduction Petrus Lombard


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