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L’étau se resserre, en France même. « Un arsenal terrifiant »..

Auteur : The Wolf | Editeur : Walt | Lundi, 16 Mars 2015 - 21h35

Au niveau économique ça se précise, et pas dans le bon sens.

Il est des mesures fondamentales qui passent totalement inaperçues, ou mieux, qui sont totalement censurées.

Bien entendu elles sont scélérates et elles sont prises au nom d’une sécurité dont on ne voit pas très bien le sens. Sécurité de qui? Sécurité contre quel risque? Réponse, sécurité du Système contre un « run », c’est à dire contre une demande des déposants qui souhaitent retirer leur argent de la banque, lorsqu’ils ont l’impression qu’il est menacé.

Les Agences de notation devraient apprécier et réévaluer les notes des établissements bancaires, la stabilité des dépôts est renforcée puisque, à l’échelle de l’ensemble du Système bancaire, l’argent ne peut plus sortir, voilà un risque considérable qui disparaît. On a d’un coup de baguette légal, mais pas magique, transformé votre argent liquide en quasi fonds propres, du moins en ressource permanente des banques. Un cadeau au système qui vaut des dizaines de milliards! La réalité est que, touche par touche, se met en place le dispositif qui va permettre, un jour, à notre avis autour de fin 2016-début 2017, le blocage, puis la confiscation partielle de vos Dépôts Bancaires. En deux mots: pour masquer la crise, on crée de la monnaie et cette monnaie, un jour, il va falloir la reprendre car elle sera excédentaire, dangereuse. Vos dépôts sont une épée de Damoclès sur le Système et donc on vous la retire.

D’ores et déjà, nous pouvons affirmer ce que nous avons expliqué, « l’argent que vous avez en dépôt sur un compte bancaire n’est plus de la monnaie ». Il a perdu les caractéristiques de la monnaie telle que vous l’avez connue, à savoir: sécurité, liquidité, disponibilité.

Nous allons plus loin et nous l’avons expliqué, on coupe le lien entre votre argent et votre droit de propriété, l’argent ne vaut plus « en lui-même », il n’est qu’une relation avec votre banque et c’est fondamental au plan juridique. L’argent ne vaut qu’en fonction de cette relation et ainsi se brise la valeur « en-soi » de l’argent et donc le droit de propriété. Un euro « ici » ne vaut plus un euro « là ».C’est la ratification, l’aboutissement des nouvelles théories monétaires comme celle d’A. Graziani, par exemple, qui ne voit dans l’argent que l’aspect « circulation » et, à ce titre, lui retire toute valeur « en -soi ».  Pour les étudiants et ceux qui veulent comprendre comment ils sont mangés, nous conseillons les ouvrages qui sont à la base des pratiques actuelles en note à la fin du texte.

Tout ceci, en attendant la fin de la stabilité nominale de la valeur de la « monnaie », puisque au train où vont les choses, il est évident que tout cela est le prélude aux taux négatifs, à la monnaie biodégradable avec le temps,  puis aux bail-in et/ou à l’amputation inflationniste. En fait, nous revenons, alors que l’on nous fait croire que tout va très bien, et que les problèmes de la crise sont résolus, nous revenons aux « Executive Orders » de Roosevelt des années 30, 1933 si nos souvenirs sont bons, mais c’est à vérifier.

Depuis le début de la crise et dès les premières mesures, nous avons diagnostiqué: « on ne résout rien, on tape dans la boite, on bluffe pour gagner du temps ». Cette théorie du bluff est d’ailleurs exposée cyniquement dans le livre de Geithner. Ce faisant, expliquions-nous, on se donne le temps de préparer les mesures et dispositions futures, tout en aggravant la situation présente. De fait, on met bien en place tout l’arsenal répressif et confiscatoire et, en même temps, on aggrave encore plus situation: la dette, les dettes galopent encore plus, et le système se fragilise à une vitesse accélérée.

A ceux qui s’interrogent et se disent, mais en attendant, quoi? Nous répondons en attendant la solution qui est la destruction maîtrisée, programmée, gérée, de tous ces actifs monétaires, quasi monétaires et money-like qui sont en excédent dans le Système. Le pourcentage d’actifs monétaires et quasi-monétaires, money-like en regard des GDP est devenu beaucoup trop élevé. On a refusé la destruction spontanée chaotique de 2009, parce que l’on a l’illusion que l’on pourra faire cette destruction de façon ordonnée, pilotée, dirigiste, socialo-kleptocratique.

Un bail-in, on est en train d’en faire un en Autriche, pays européen encore « A », pour payer la découverte d’un trou de près de 8 Milliards dissimulé dans les écritures d’une banque, la Heta Asset Résolution. L’affaire, dont vous n’entendez pas parler, fait du bruit en Allemagne car la banque autrichienne va coûter très cher aux Bavarois. Le bail-in, c’est ce qui a été fait à Chypre sur les exigences de l’Allemagne pour punir les Chypriotes d’abriter de l’argent russe. Tout cela, ce sont des répétitions, des tests, des rodages. Le bail-in consiste à faire payer par les gens qui n’en sont pas responsables les erreurs, les tricheries et malversations des banques. D’une façon générale, le dispositif qui se met en place subrepticement a pour objectif de faire payer directement aux peuples les erreurs des gouvernements, leur lâcheté et les scélératesses des Banquiers Centraux, en invoquant l’argument mystificateur: grâce à ce dispositif, ce ne sont plus les contribuables qui paient. On oublie au passage de dire que tout le monde est bancarisé et que les contribuables et les déposants bancaires… sont les mêmes personnes.

Votre argent n’est plus disponible et, en plus, pour retirer ce dont vous avez besoin, vous devrez, tenez-vous bien, fournir des explications, des justifications. Il est évident que tout cela correspond à plusieurs objectifs :

-piéger, rendre non liquide.

-limiter les possibilités de retrait lors de la déclaration d’un sinistre bancaire.

-contrôler, recenser ceux qui retirent du cash et ainsi pouvoir les suivre et poursuivre.

-renseigner les organes de surveillance et le fisc sur ce que vous faites.

-monétaire.

Cette semaine, Bernanke a abordé cette question, il conseille aux pouvoirs politiques de se donner la faculté légale de cette possibilité, car il considère que l’état actuel de la législation ne permettra pas de faire face à la prochaine crise. Par ailleurs, nous vous rappelons que, lors de sa dernière interview, Greenspan qui n’est plus aux affaires, et parle donc librement, a expliqué que l’on ne pouvait envisager de sortir des taux zéro sans provoquer un choc, une secousse sur les marchés. Et il a raison, c’est à partir des analyses de Greenspan, précisément, que nous avons pris le risque de fixer le calendrier de la prochaine secousse à  2017, date à laquelle la liquidité commencera à se réduire sérieusement et où on ne pourra plus contrôler les taux.

La hausse des taux aura les effets suivants :

-elle ruinera les collatéraux, ils vont se dévaloriser mathématiquement

-elle fera ressorti les mauvais débiteurs, ceux qui se baignent nus

-elle fera plonger l’appétit pour le risque

-elle provoquera des arbitrages de titres anciens qui rapportent peu contre des titres nouveaux

-elle mettra en évidence le risque de contrepartie dans l’univers des dérivés.

Voici le texte type que vous avez reçu ou que vous allez recevoir. Vous devez le lire, relire; n’hésitez pas à interroger votre banque.

« Afin de renforcer son dispositif de sécurité, la banque X  fait évoluer les règles relatives aux retraits et dépôts d’espèces aux guichets de ses agences dotées d’un service de caisse.

A compter du 12/02/2015, les retraits d’espèces au guichet seront donc limités à 2.000 € par période de 7 jours consécutifs.

Pour des montants supérieurs, une demande devra être effectuée 5 jours ouvrés avant la date effective de retrait, et une justification de l’utilisation de ces fonds pourra être demandée.

Enfin, les dépôts d’espèces supérieurs à 7.000 € seront soumis à une approbation préalable de la Banque. Pour en savoir plus, contactez votre Conseiller. »

Lors de la nomination du nouveau président de BNP-Paribas, nous avons sursauté. Nous avons de la mémoire et surtout de l’expérience et nous avons été surpris de constater un trou dans la bio du nouveau président, Jean Lemierre. On a omis dans son CV le plus important, à savoir qu’il avait été Directeur Général des Impôts! Un Président de banque, ancien Directeur Général des Impôts pour un établissement qui s’est illustré dans le passé par ses activités de saut périlleux fiscal et son organisation de la fraude, on comprend mieux l’omission !


- Source : The Wolf

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