La start-up nation vient de s’effondrer : La grande arnaque enfin révélée
Sept ans après la promesse d’Emmanuel Macron de transformer la France en «Startup Nation», quel bilan pour cette ambition présidentielle ?
Cette vidéo dévoile l’envers du décor d’un système qui engloutit des milliards d’argent public pour des résultats décevants.
Des licornes qui tardent à émerger aux faillites qui s’enchaînent, découvrez pourquoi le modèle américain ne peut pas se transposer en France, et qui sont les véritables bénéficiaires de cette politique. Une analyse sans concession de l’utopie startup à la française. (MoneyRadar)
Dès son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron a vendu le rêve de la "Startup Nation", une France ultra-moderne capable de concurrencer les géants technologiques mondiaux. Sept ans plus tard, le bilan est loin d'être brillant. Les promesses de créer 25 licornes d'ici 2025 semblent compromises, et l'écosystème start-up français montre de gros signes de faiblesse.
Des résultats plus que mitigés
La France comptait sur l’émergence de 25 licornes d’ici 2025, mais à un an de l’échéance, seulement 13 ont atteint ce statut. Les start-ups françaises, bien que nombreuses, ne sont pas rentables. En 2023, elles ont enregistré des pertes de 16,5 % de leur chiffre d’affaires. Les 750 plus grosses start-ups, bien que bénéficiaires, n’ont généré qu’un milliard d’euros de bénéfices, un montant insuffisant pour compenser les pertes.
De mauvais élèves
Le modèle de la Startup Nation, inspiré des États-Unis, montre ses limites en France. Les coûts sont élevés, les risques importants, et le taux de faillite atteint 75 %. L’inflation et la raréfaction des investisseurs compliquent encore la situation. Les différences structurelles entre la France et les États-Unis, notamment en termes de réglementation et de marché, rendent difficile la transposition du modèle américain.
Et les grands gagnants sont…
Malgré les résultats décevants, certains acteurs ont su tirer profit de la Startup Nation. Les associés privilégiés des start-ups les plus tendances ont bénéficié de soutiens publics et de conseils pour esquiver l’impôt. Des scandales, comme celui de BPI France, révèlent l’envers du décor. Les grands gagnants sont donc ceux qui ont su profiter des aides publiques sans réellement contribuer à l’objectif initial.
- Source : Le Média en 4-4-2