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L'Opep ne régule plus rien! L'EIIL vend du brut à moins de 40 USD le baril

Auteur : Plumenclume | Editeur : Walt | Vendredi, 19 Déc. 2014 - 15h21

L'EIIL vend du brut à moins de 40 USD le baril et les frappes aériennes se sont arrêtées…

Il semble que l’OPEP ne soit plus désormais en mesure d’agir sur les mécanismes fixant les prix du brut et que c’est le marché basé sur l’offre et la demande qui déterminera les prix. Ceci pour le côté cour. Côté jardin, Ryad joue à un jeu de saut à l’élastique à trois temps que très peu d’experts pétroliers seraient en mesure de rationnaliser.

Côté marché, c’est "Daech" (acronyme Arabe de l’Etat Islamique d’Irak et du Levant) qui se met à vendre du brut à moins de 40 dollars US le baril, voire à 37.8 USD le baril cette semaine. Du coup, les frappes aériennes de la coalition dirigée par Washington se sont pratiquement arrêtées et les médias mainstream n’évoquent plus les méchants « Djihadistes » de l'EIIL ni même plus ce dernier.

Belle aubaine pour de nombreux pays. A commencer par la Turquie. La seule mauvaise nouvelle est que l’armée syrienne, de facto et à posteriori la seule force sur le terrain qui combatte réellement l'EIIL et consorts, à dernièrement une fâcheuse tendance à avancer très vite dans la province d’Alep. Mais pour les ennemis de Damas, celui-ci ne perd rien pour attendre et on lui prépare une nouvelle armée dans l’ombre sous des vocables assez étranges comme « financements internationaux de la rébellion modérée »…un drôle de programme en perspective.

Donc il a suffi qu’une organisation comme l'EIIL se mette à vendre du pétrole au rabais pour qu’elle redevienne un élément à prendre en compte dans la stratégie d’endiguement actif visant des pays comme la Chine, l’Iran et la Russie.

La chute des prix du brut sur les marchés internationaux continuent. Au détriment de certains pays producteurs. Mais il est clair qu’il existe une très grande différence d’encaissement entre un pays comme l’Arabie Saoudite et un autre comme le Venezuela dont la descente aux enfers est bien entamée.

La guerre civile et l’anarchie totale en Libye aidant, puisque les combats de rapprochent du croissant pétrolier (Golfe de Syrte), le prix du brut n’est pas prêt à rebondir. Les grosses multinationales US se sont retirés d’Irak et elles ne ressentent plus le besoin de gonfler les prix. Avec ou sans gaz de schiste, une crise pétrolière inversée visant les pays producteurs et des pays donc l’économie surchauffée est fortement dépendante de cette ressource est bel et bien enclenchée.

Certains pays évoquent la fin de l’ère pétrolière. Ceci est pratiquement le cas pour certains pays comme l’Algérie où les gisements sont en fin de vie. La Libye en dispose encore mais les gisements font l’objet d’une véritable guerre tandis que la Chine et la Russie tablent non sans moult difficultés sur le gaz naturel. Reste l’Arabie Saoudite. Cette OPEP dans l’OPEP et dont l’influence sur les prix n’est plus à démontrer.


- Source : Plumenclume

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