Climat, programme Green+ et Crédits Carbone : Le Scandale du Siècle éclate !
Découvrez les pratiques alarmantes concernant le programme Green+ et le marché du carbone. Des acteurs puissants cherchent à contrôler les forêts sud-américaines sous couvert d'écologie, en utilisant des crédits carbone, une surveillance par satellite et des crypto-monnaies.
Le programme Green+, lancé en 2022, a pour objectif de surveiller par satellite toutes les zones naturelles protégées infranationales de la planète. Les crédits carbone, initialement créés pour inciter les plus gros pollueurs à réduire leurs émissions, sont au cœur de ce système. Cependant, ils sont aujourd’hui détournés de leur usage principal pour aider quelques milliardaires à prendre le contrôle de la nature au détriment de l’intérêt commun. Les spéculateurs font main basse sur ces actifs à haute valeur environnementale, les achetant directement auprès des bénéficiaires pour les conserver et les revendre ensuite avec une belle plus-value.
L’enquête menée par Mark Goodwin et Whitney Webb révèle que les adhérents du plan Green+ négocient directement avec les autorités locales pour acheter des parcelles de nature non utilisées, en particulier des forêts. Green+ récupère ensuite les crédits carbone obtenus grâce à ses actifs zéro émission et les négocie sur le marché de la compensation carbone. Les revenus sont déposés dans un fonds en fiducie, le Green+ Trust, qui sert à acheter d’autres parcelles et ainsi de suite. Les autorités locales reçoivent une commission en fonction des crédits carbone obtenus, mais ne peuvent utiliser leur argent que pour des projets verts prévus au contrat. Pour s’assurer que les obligations sont respectées, le programme met en place une surveillance par satellite parmi les plus précises au monde.
Ce système, qui semble être une prouesse technique au service du progrès et de l’environnement, cache en réalité des ambitions beaucoup plus sombres. La cause apparemment vertueuse de préserver la planète est en fait la bonne excuse pour déployer une surveillance planétaire, étendre une prédation financière, et cacher les manœuvres politiques visant la domination d’un continent riche en ressources mais écrasé par la dette.
- Source : Le Média en 4-4-2