Street Press la plateforme médiatique anti fachos n'en ayant pas vu en Ukraine
Street Press certains connaîtront, d’autres non, mais nous avons décidé de présenter au grand public une enquête sur ce média très particulier, qui se dit être « le magazine urbain », bien moins connu que d’autres plateformes de gratuits du genre. Elle fut l’une des premières à s’attaquer aux Français du Donbass, bien avant Blast, et à se faire remarquer par ses « enquêtes » bâclées et orientées. Ce média est clairement à l’extrême-gauche, et une fois n’est pas coutume, assume son journalisme d’engagement, ce qui est honorable et même appréciable. Comme souvent toutefois, en grattant l’on découvre que la plateforme vit avant tout de la propagation de la peur dans les opinions publiques, autour de sujets chocs, quasiment tous tournés vers « la menace de l’extrême-droite », « les violents policiers assoiffés de sang », et s’attardent aussi sur la condition des migrants, le féminisme et l’idéologie LGBT. Dans des enquêtes au ton parfois proche du vitriol (bien loin hélas du Canard Enchaîné du temps passé). Le journal est en fait une arme propagandiste, lié à divers réseaux et personnages que nous allons passer en revue. Officiellement, c’est un « site web français d’information de la gauche radicale », donc un média d’influence cherchant à canaliser et brasser les opinions des masses populaires installées à l’extrême-gauche de l’échiquier politique. Ce sont de vieilles connaissances du Donbass Insider, car Street Press avait lancé un assaut en règle, en cherchant d’ailleurs à s’infiltrer en 2016 dans le tout petit milieu des Français du Donbass. Lorsque la presse française du système était muselée sur le sujet du Donbass, dont il ne fallait pas faire la publicité, ce fut Street Press qui fut sollicité pour s’attaquer à des activistes comme moi, Christelle Néant, Xavier Moreau, et d’autres personnes aux profils très divers. Avec Slate, ils furent envoyés au charbon pour tenter de nous discréditer. Alors plongeons dans l’univers de Street Press et essayons de bien comprendre de quoi il retourne.
Des origines et de la fondation d’un média d’influence faussement antifasciste. Street Press a répondu (avec d’ailleurs l’arrivée de Slate) à une demande de la propagande occidentale ou déjà les médias traditionnels du système étaient en perte de vitesse. Devant le danger de perdre le contrôle de pans entiers de l’opinion publique, toute une série de médias de propagandes furent lancés sur Internet. Quelques années avant, l’expérience de Mediapart, supposé être hors du système, avait fait grincer des dents. Les journalistes avaient répondu par des reportages qui tentaient de convaincre le Français lambda que seuls « les vrais journalistes » des écoles du système pouvaient informer les gens et leur donner « la vérité objective ». Il n’en était évidemment rien, à la fin du siècle dernier, Serge Hallimi ayant déjà écorné sérieusement « les nouveaux chiens de garde ». L’arrivée d’Internet dans les foyers, avec une explosion des abonnements (entre 1998-2010), et la création de médias alternatifs ou plateformes plus ou moins indépendantes de publications d’articles, accéléra la destruction de la confiance des populations dans les journaux classiques (Réseau International, Atlantico, etc.). La propagande inventa alors très vite le concept de « complotisme », afin de discréditer au maximum ce qui circulait sur Internet, et de masquer également un certain nombre de vérités. Dans le même temps des plateformes apparurent au fil du temps, censées être indépendantes, objectives et surtout totalement libres de leurs publications. C’est ainsi que le média Street Press fut fondé (2010-2011). L’idée était d’abord d’exploiter de la main d’œuvre gratuite, en proposant à des auteurs « indépendants », bénévoles et issus de la population de publier leurs articles. Cette pratique permettait d’abord d’économiser des piges, de pouvoir virer ou employer des « nègres », de lancer de jeunes journalistes aux dents très longues, de repêcher des plumes ignorées, voire celles des médiocres n’ayant pas pu percer. Sous une apparence de média de la rue, avec une série bien pauvre de guides utilitaires dans Paris, le tout était bel et bien contrôlé fermement par des journalistes du système, typiquement dans les chiens de garde dénoncés par Hallimi en 1997. Cet écran de fumée permettait aussi de faire croire à une liberté d’expression donnée aux citoyens, et en plus d’utiliser parfois un ton agressif, diffamatoire ou mensonger, peut-être pas aussi délirant et spongieux que dans Slate, mais pouvant avoir un aspect « Père Duchesne », petit relent des faubourgs parisiens de 1793, où le parti des Enragés battait le pavé. Loin des cravates, des courtisans et des huiles institutionnelles de Le Monde, Le Figaro ou Libération, le média Street Press s’arrogea le rôle de dénonciateur, aimant montrer du doigt, distribuer des mauvais points sur l’échelle fasciste, la croisade principale étant surtout la lutte contre les extrêmes droites et le danger qu’elles représentent… tout en ignorant magistralement celles d’Ukraine, pourtant laboratoire européen brillant dans le ciel otaniste au point de rendre aveugle une deuxième fois les malvoyants…
Street Press, décorticage de tous leurs articles : le fascisme à géométrie variable. Le point positif de Street Press est qu’il est probablement l’une des rares plateformes de ce genre à dire qu’elle pratique le journalisme engagé, le seul journalisme qui à mes yeux mérite l’estime. Street Press donc ne ment pas sur ce qu’il défend, à savoir : l’antiracisme, lutter contre les droites radicales, le féminisme, lutter contre les violences policières, supporter les réfugiés en France, l’écologie et supporter les précaires et les plus pauvres. Le programme est clairement celui de l’extrême-gauche, avec toutefois quelques difficultés à comprendre sa vraie obédience : France des Insoumis ? Anarchistes de la FA ou CNT ? Antifas ? Anarcho-syndicalistes ? Communistes ? Trotskistes ? Contrairement à Denis Robert et Blast clairement inféodés à la France Insoumise de Mélenchon, Street Press préfère rester discret sur son allégeance, bien qu’évidemment l’idéologie d’une extrême-gauche de rassemblement soit ici défendue. Ce qui est intéressant pour moi dans cette enquête, c’est que j’ai moi-même commencé mon parcours… à la FA et à la CNT. Dans l’absolu donc, j’aurai dû y trouver de la matière politique, des articles, des enquêtes qui m’auraient forcément intéressés. En particulier justement sur les événements du Maïdan, le Bandérisme, le néonazisme, sur le S 14, le Marteau Blanc, le Parti National-Socialiste d’Ukraine, les massacres par les fanatiques ultranationalistes dans le Donbass, à Marioupol, à Odessa, des portraits des personnalités ukrainiennes comme Iaroch du Pravy Sektor, Oleg Tyagnibok, Irina Farion, des analyses sur ce qui se passait en Ukraine, pour informer et expliquer. Je n’ai découvert qu’un immense désert chez Street Press, un vide sidéral et même de basses compromissions avec la propagande américaine et avec celle d’Ukraine. Alors pour comprendre analysons le contenu en passant au crible les articles pour comprendre, si oui ou non la plateforme est antifasciste ou au contraire une officine cachée de propagande des gros médias occidentaux :
1) Mariah Carey, homosexualité et Biélorussie… le Morning Refresher (20 décembre 2010), l’article était en fait une nouvelle, qui commençait fort avec l’affirmation que la Biélorussie était « la dernière dictature d’Europe » (sourires, car la Russie n’était donc pas comptée comme une dictature à cette date, il y a treize ans l’hystérie occidentale et l’ukraïnite aiguë ne sévissaient pas). Elle écorchait le Président Loukachenko comme ayant fait réprimer l’opposition à coups de grenades et de matraques. Un thème également endémique de la propagande occidentale. Au début des années 2000, la Biélorussie était définie après l’Ukraine comme une cible prioritaire pour une révolution colorée, notamment dans cet intéressant reportage quand il y avait encore quelques journalistes en France, déjà bien cernés et bridés par le système.
2) Un alien retrouvé mort en Russie (21 avril 2011), un article disparu, mais reprenant des nouvelles fantaisistes venues de Russie, sur le genre du « Vampire Serbe », ou de la « Soucoupe Volante dans le fond de la Baltique ». Dans le cadre de la russophobie, la plateforme voulait montrer « ces Russes ridicules et idiots », en publiant des niaiseries que l’on pourrait trouver dans tous les pays. Rappelons que la France n’est pas la dernière dans le genre. La Russie par exemple aurait très bien pu publier des articles pour définir les Français comme des imbéciles, en se moquant de Sylvain Durif « le Christ cosmique », ou écire sur Jean-Paul Gaultier prédisant l’écrasement de la station MIR sur Paris. Il est facile de discréditer n’importe quel peuple du monde de cette manière. L’auteur Sully Bidois étudiant en journalisme envoya 191 articles à la plateforme avec des titres du même genre « Les femmes nudistes vivraient plus longtemps », ou encore « Richard Allan, star du X aux 8 000 femmes »…
3) Ukraine : Topless contre Poutine, article qui a disparu évoquait les prestations du groupe des sexistes radicales des FEMEN, qui fit parler de lui jusqu’en France, le quartier général des FEMENS fut même établi en France, à Paris, avec l’aide de Caroline Fourest (1975-), une sinistre propagandiste pro-Ukraine que tous les Français reconnaîtront, mélange nauséeux de haine, de communautarisme, d’islamophobie, de sexisme extrême et qui fut une icône des médias français dans les années 2010. L’auteur se cachait sous un pseudo et un masque (47 articles), des pratiques qui sont évidemment très loin du journalisme engagé, qui en principe n’a rien à cacher. Rappelons que les FEMENS s’attaquèrent même à Notre-Dame de Paris dont elles durent se réjouir de l’incendie quelques années plus tard.
4) Syrie : Longuet réprimande la Chine et la Russie (13 juillet 2011), article qui a disparu, qui condamnait le fait que la Russie et la Chine soutenaient la Syrie de Bashar al-Assad contre les « fameux démocrates » soutenus par l’Occident afin d’y réaliser une révolution colorée et de s’emparer des ressources du pays (pétrole, réserve sous-marine de gaz découverte entre la Syrie et Chypre, etc). L’article était de Samuel Madar (54 articles), un chien de garde du système travaillant pour la propagande française dans quelques-uns des pires médias français : TV5 Monde officine du gouvernement français, ou encore M6 et Libération.
5) La Russie reconnaît la bière comme un alcool (21 juillet 2011), un article qui a également disparu, mais qui se moquait certainement de la Russie, justement en mettant en exergue « que les Russes sont des alcooliques patentés », la bière étant certainement pour eux du jus de fruit. Cette propagande raciste et russophobe était depuis longtemps un stéréotype dégradant diffusé en Europe Occidentale. L’auteur Robin D’Angelo qui produisit le chiffre incroyable de 580 articles pour la plateforme était aussi un chien de garde du système, ami d’un certain Mathieu Molard rédacteur en chef de Street Press ayant travaillé pour Le JDD, et le très russophobe Libération. Il est dit et on hallucine « qu’il habite Paris et cuisine très bien le Poulpe ». Le Grand Cthulhu devrait lui apprendre un de ces jours… les arcanes de l’indicible ! Comme Nicolas Quénel, il affirme vraiment et sérieusement être un « journaliste indépendant ». On croit rêver.
6) Meurtre commandité en Russie (22 août 2011), article également disparu, mais le titre est parlant et évoque les supposés « nombreux » assassinats commandités par le régime russe, dans l’idée d’appuyer sur les légendes urbaines chères à Street Press. L’idée maintes fois répandue dans l’opinion publique française est de relier le tout au défunt KGB, la Guerre Froide, les agents de Staline, la Tchéka, Guépéou et autre NKVD, en affirmant que ces pratiques perdurent dans la Russie contemporaine. L’auteur Eléonore Friess était une créature des chiens de garde du système (46 articles), qui fut pondue par l’Institut Pratique de Journalisme, et travailla pour certain des pires journaux français, Le Figaro, Le Parisien et est actuellement « Responsable des relations médias France pour le CRT Côte d’Azur ». Le Parisien, dans la veille d’observation Camille Desmoulins I, que j’ai eu l’honneur de diriger, fut épinglé comme le pire journal régional de France, avec un total de 96 % d’articles sur la Russie, recopiés de l’AFP… et donc de la propagande gouvernementale française.
7) Russie : 44 morts dans un crash d’avion (7 septembre 2011), un article qui a disparu, mais qui est emblématique d’une volonté de ne produire que des mauvaises nouvelles en Russie (alcoolisme, banditisme, mortalité sur les routes, mafia, prostitués, etc), dans l’idée d’instaurer dans la tête des gens une vision sombre de la Russie. Ayant fouillé dans Street Press, j’ai eu du mal à découvrir un article au moins neutre sur le thème de la Russie.
8) Ukraine : Timochenko condamnée à 7 ans de prison, un article qui a également disparu, du prolixe d’Angelo qui devait certainement soutenir la « Reine du Gaz », Ioulia Timochenko, chef de file d’un parti de la droite ultralibérale ukrainienne, européiste et atlantiste, qui fut condamnée en Ukraine dans de sombres affaires de corruption et de vols, elle fut érigée en icône occidentale, un peu comme si Bernard Tapie aurait été magnifié comme un « pauvre dissident persécuté » au moment de ses condamnations dans diverses affaires dont celle du Crédit Lyonnais.
9) Vidéo : Bourrage d’urnes en Russie (3 mars 2012), une vidéo de propagande américaine qui a disparu mais dont le titre annonce qu’il s’agissait des manifestations contre le Président Vladimir Poutine, réélu à cette date. Les Occidentaux répandirent des fakes news sur des manifestations énormes en Russie et à Moscou, parfois en usant des images de la révolution 1991, manifestations comprenant en réalité 20 000 personnes dans la capitale et au mieux 50 000 dans toute l’immense Russie. Cette propagande mensongère fonctionna toutefois bien en Occident. Un autre article fut produit pour soutenir l’assaut propagandiste occidental, avec « Journée de manifs en Russie » (4 février 2012), la fameuse opposition apparue dans la fantomatique Légion Liberté de la Russie.
10) Gol ! Ukraine 2012, le webdoc de l’Euro, un article qui a disparu et qui ne devait pas être pour une fois de la propagande (on l’espère), présentant le championnat d’Europe de football qui fut organisé dans deux pays à cette époque, en Pologne et en Ukraine, Donetsk fut une des villes qui accueillit des matchs.
11) Où en sont les relations entre la Libye et le duo Russie/Chine ? (31 juillet 2012), l’auteur Élodie Font fut l’une des plumes les plus prolixes de la plateforme (170 articles, entre 2011-2015), et trouva une manne financière évidente dans le média. Problème c’était un pur produit des chiens de garde du système, venant de l’ESJ, l’école supérieure de journalisme de Lille et possédant même sa jolie fiche wikipédia !!! Journaliste de l’écrit, elle fut aussi longtemps dans la radio et notamment du pouvoir français comme Arte ou Radio France Bleu. Elle fut mise en scène par la propagande comme lesbienne et défenderesse de l’idéologie LGBT (2017-2018), recevant même le prix LGBTI : Out d’Or (2018), et travailla ensuite pour France Inter (2020). Le ton de l’article n’était cependant pour une fois pas particulièrement antirusse, évoquant quelques vérités sur la destruction de la Libye, les enjeux d’un futur contrat d’armement récupéré par les Occidentaux, etc.
12) Russie/Pussy Riot : 3 ans requis (7 août 2012) : l’article a été effacé et nous ne sauront pas ce qui était dit par l’auteur, dans ce qui fut une attaque directe de la Russie à travers le groupe d’activistes et dissidents russes VOINA (Guerre), qui marqua l’actualité durablement et qui était financé par la CIA et certaines composantes de l’USAID, ou de l’empire de Georges Soros. Les Pussy Riot furent définies comme des combattantes de la liberté, la presse française oubliant de raconter les actions du groupe comme celle une partouze dans un musée de Moscou, ou celle dans une superette de la capitale, où l’une des membres s’enfilait dans le vagin un poulet d’abattoir. Les membres furent clairement identifiés comme financés par les services secrets américains.
13) La Biélorussie, son dictateur moustachu… et son école de petits Français (20 mai 2014) : sans se mouiller l’auteur présentait sa petite histoire en donnant des avis contraires sur l’ambiance dans le pays et affirmant : « Je ne peux pas considérer que c’est une dictature parce que les gens votent ! Je suis désolé mais les élections ne sont pas truquées. Je vis ici depuis 21 ans et je vois bien qu’il y a un consensus, que les gens sont d’accord ». C’est le seul article sur une vingtaine de la plateforme sur les sujets Russie, Ukraine, Biélorussie à présenter une vision contrastée, mais ce fut aussi le premier et le dernier !
14) Ukraine : les docs qui montrent l’implication de l’extrême-droite française dans la guerre (29 août 2016), une enquête surfant entre réalité, mensonges, diffamations et surtout les vengeances de l’un des auteurs que j’ai de longue date démasqué dans de nombreuses parutions, j’ai nommé l’inimitable, le truculent, l’inénarrable et potache, Paul Gogo. Christelle Néant avait réuni certains des faits, délires et méfaits de Paul Gogo. Quant à l’article, il aura certainement servit aux services secrets français, ou même leur aura été remis. Suite à un hack de la police politique d’Ukraine, le SBU, Paul Gogo passa plusieurs journées à dépouiller les documents mis en ligne et s’attaqua ensuite aux Français du Donbass et à moi-même (selon l’article 23 hommes), en maniant la mauvaise foi, notamment sur leur appartenance politique. Si des volontaires venaient de l’extrême-droite, les deux compères-menteurs se gardèrent de parler des origines politiques des autres, ignorant les anarchistes, communistes, libéraux, sans couleur politique qui étaient également présents. Dans les mensonges et moqueries à peine déguisées, figuraient Jean-Josy Bousquet, membre du Parti socialiste, un avocat du barreau de la région de Bordeaux et en se gardant bien d’évoquer sa compagne marocaine qui vînt aussi dans le Donbass (janvier 2016). On refait mieux en terme de « méchants fachos », mais Paul Gogo et son acolyte Mathieu Molard n’en étaient pas à cela près. Paul Gogo oublia aussi de dire qu’il collabora avec un média de propagande ukrainienne que nous avons écorné, l’Ukraine Crisis Media Center, ou encore ses fameuses déclarations sur Georges Soros, une de ses idoles qu’il qualifiait sur son Twitter de « philanthrope ». Christelle Néant dont la fibre à gauche et communiste est connue (Janus Putkonen également dénoncé a toujours déclaré qu’il était communiste) était noyée également dans cette liste de délations « savoureuses » à la Paul Gogo, pratiques de l’État de Vichy et des heures sombres de l’occupation. J’étais moi-même qualifié « comme historien autoproclamé », diffamation basse car il aurait été facile de découvrir mon Master II d’Histoire défendu au CTU de Besançon en septembre 2010 (et que je tiens à disposition de mes détracteurs, avec mon Master I, ma Licence et mon Deug, décrochés en 2007, 2008 et 2009)… Sombrant dans le scabreux, je me retrouvais également « membre de l’UPR, petit parti conspirationniste », car dans l’idée de ces tueurs de liberté, les Upériens qui étaient contre l’OTAN, contre l’Euro, ou contre l’Union européenne ne pouvaient être que « de dangereux conspirationnistes », évidemment à enfermer, peut-être même à exécuter selon les standards du gestapiste Paul Gogo (l’UPR est composé de gens venant de tous les horizons politiques, des sondages montrèrent que plus de 50 % des encartés venaient de la gauche classique ou radicale). Il attaquait dans le même article Thierry Meyssan (qui finalement ne vînt pas dans le Donbass, pour un voyage prévu en mai 2016), défini dans la presse comme venant « du Parti radical de gauche », mais dénoncé lui aussi comme « un abominable conspirationniste ». Paul Gogo se balada quant à lui souvent en Ukraine, vînt côté Donbass au moins à deux reprises pour faire des articles honteux comme le plus célèbre où il appelait les Français dans Libération à envoyer de l’aide « humanitaire » (le mot fut ensuite enlevé de l’article) à l’armée ukrainienne. Ce chien de garde du système qui travaille pour la Libre Belgique (entre autre), a été correspondant à Moscou, et tout en soutenant l’Ukraine des nazis d’Azov et du Pravy Sektor, « fut médaillé par la ville de Saint-Lo », médaille qui fut distribuée la dernière fois à un résistant français de 1944… Ubuesque ! Quant au fichage dénoncé, il s’agit là d’un énorme mensonge, mais je suis fier de dire ici, que j’ai effectivement conseillé aux insurgés républicains de ne pas autoriser la venue de « journalistes » comme Paul Gogo (une vingtaine au maximum, l’article me prêtant 6 000 journalistes, j’aurais passé mon temps à m’occuper de cela ! Absurde), et que je suis fier d’avoir aidé à contrer, ainsi que leur abominable et meurtrière propagande. J’ai toujours servi et servirait la cause du Donbass, de la Russie et de la France Libre. Les travaux de Paul Gogo et Mathieu Molard permirent aux services français d’inquiéter certains d’entre eux, « la GestaStreet Press » aura réussi à se compromettre lamentablement comme de vils auxiliaires miliciens. Mathieu Molard, rédacteur en chef de Street Press, était lui aussi un pur produit des chiens de garde, venant de l’école de journalisme de Toulouse, un pilier de la plateforme et aujourd’hui kapo en chef du média (2011-2023). Il affirme comme les autres être un « journaliste indépendant » (ils osent tout !). Il travailla au Nouvel Obs, intervenant parfois sur BFM TV, une caricature médiatique du journalisme français, presque uniformément moquée et méprisée des Français, et parmi ses références figurent l’un des pires journaux russophobes de France : Ouest-France (que nous avions classé dans le top 5 dans l’enquête Camille Desmoulins I en 2012). Nous n’avons par contre jamais vu d’articles de ces deux grands imposteurs de la gauche radicale française sur les néonazis ukrainiens… pas le moindre. Rien non plus sur les nombreux Français engagés en Ukraine dans les pires unités de représailles, bras levé, croix antéchrist et insignes de la SS bien visibles. L’antifasciste et chasseurs de Soraliens Molard aura inventé l’antifascisme à géométrie variable : « le mauvais fasciste du Donbass », et le « le bon fasciste héros de l’Ukraine ». Prompt à dénoncer les néonazis dans toute la France et au-delà, la frontière est pour lui celle de son allégeance.
15) Ukraine : le girls band d’extrême-droite Les Brigandes en voyage dans le Donbass (24 novembre 2016), L’article suivant fut le fait de Tomas Statius (197 articles), et s’attaquait clairement à Christelle Néant alors qu’elle travaillait après mon départ (et comme moi), pour l’agence DONI. Statius qui affirmait comiquement être un « journaliste indépendant » (ils sont tous indépendants, mais pas plus loin que les hauts murs couverts de barbelés de leurs rédactions !), travailla pour Mediapart, Libération, Le Journal du Dimanche, l’Obs, TF1 et le Canard Enchaîné qui dernièrement a montré dans un article honteux son allégeance à l’Ukraine. Dans ce minuscule article vide de sens et même stupide, ce qui était réellement reproché au groupe de musique c’était sa venue dans le Donbass où le groupe donna un concert. Statius usant de mensonges diffusa une fausse nouvelle « les séparatistes pro-russes se lancent dans le tourisme de guerre. Le but médiatiser et rallier des soutiens, les célèbres Brigandes sont donc une belle prise pour eux ». Il n’y eut pas d’autres groupes français, et très peu de courageux, tant humanitaires, qu’activistes, observateurs et authentiques journalistes pour venir dans le Donbass. L’opération décrite par Tomas Statius resta uniquement dans son imagination, également pour faire pression sur ceux qui auraient quand même voulu débarquer dans le Donbass. Le groupe fut ensuite inondé de dénonciations, condamnations, articles au vitriol définissant les membres comme de la « fachosphère », « mouvement sectaire avec son gourou ». L’article avait également pour but de faire passer une fois encore Christelle Néant comme une « facho ».
16) Erwan Castel, un mercenaire français à l’Est de l’Ukraine (8 mars 2022), après un très long silence sur le Donbass et la Russie (presque 6 ans quand même), propagande otaniste oblige, Street Press se lança dans un portrait partiellement mensonger du volontaire Erwan Castel. L’article fut pondu par Tudi Crequer, autre breton bretonnant, jeune couteau lié au milieu écologiste, passionné de Bretagne, mais aussi de tous les peuples celtes et gaéliques. L’article se voulait un tantinet sournois, indiquant « qu’il anime le groupe Facebook soutien à la résistance du Donbass, qui regroupe près de 9 000 membres et qui se veut être un lieu de réinformation ». l’auteur ayant la fainéantise ou plutôt la mauvaise foi chevillée au corps en oubliant de comptabiliser tous les supports de l’ancien volontaire et activiste français, qui dépassent de loin les maigres forces prêtées à ce dernier. Il en profitait également pour insulter Christelle Néant, transformée avec Erwan Castel « en barbouzes », dont je rappelle la définition précise : « agent secret, membre d’une police officieuse ». Ce qualificatif par contre correspond parfaitement à Tudi Crequer qui « au moment de la publication » se plaignait « que le service des archives [de l’armée] n’était pas encore revenu vers nous », alors « que Street Press a interrogé le Ministère des Armées pour en savoir plus sur la carrière militaire du Breton ». Là encore, on découvre d’étranges connexions, et nous ne serions pas surpris de découvrir notre apprenti journaliste boire le café dans un bureau des renseignements français. L’enquête se poursuit sur le même ton et révèle que Castel fut en relation avec Street Press en 2016 : « Erwan Castel affirmait, en 2016, à Street Press, qu’il avait alors fait partie du groupe écologiste Vert-Guyane ». Street Press indiquait d’ailleurs : « qu’ayant tenté, sans succès, de recontacter Erwan Castel, il semblerait qu’il ait gardé une dent contre notre média ». On imagine en effet qu’après avoir insulté et salit tous les Français du Donbass en long, large et travers, le Breton ne fut pas assez idiot pour accepter de parler avec des manipulateurs professionnels comme l’équipe de Street Press.
17) On a fuit la guerre en Ukraine mais l’université française ne veut pas de nous (19 avril 2022), l’article s’attaquait en réalité à un problème franco-français, où finalement c’était le racisme ukrainien (enfin !), qui fut dénoncé : « On n’a peut-être pas les yeux verts, on n’est peut-être blancs comme les Ukrainiens mais on a fui la même chose, on est tous des êtres humains ». Un autre article du même journaliste fut ensuite envoyé sur le témoignage d’un Algérien voulant continuer ses études en France, mais en étant empêché (Guerre en Ukraine : J’ai filmé ma fuite au milieu des combats 4 mai 2022).
18) En Ukraine, l’extrême-droite française joue la carte de l’humanitaire (31 mai 2022), en compagnie de deux chiens de garde du système qui publiaient des fausses informations sur le journal Libération, Maxime Macé et Pierre Plottu, que nous avons démasqués dans un article, pour la première fois depuis le Maïdan de Kiev, Street Press communiquait sur la présence de l’extrême-droite… française en Ukraine, il était temps ! L’article toutefois donnait le ton dans une inversion totale des valeurs en sous-entendant que Vladimir Poutine et la Russie sont… les nazis : « depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, l’extrême droite française est mobilisée. Au point de pousser certains admirateurs de Poutine à tourner casaque ». Du bout des lèvres, n’ayant de toute façon pas fait d’enquêtes sur ces organisations pour informer le public francophone, étaient toutefois cités : Le Corps National, parti néonazi fondé à Kharkov par Andreï Biletski, l’ancien commandant en chef d’Azov, le régiment Azov, lui aussi jamais traité par Street Press en particulier sur la faune néonazie française qui y gravita dans le sillage de Gaston Besson, criminel de guerre côté croate dans la Guerre de Yougoslavie. A propos du Corps National, Plottu et Macé firent même de la désinformation : « Corps National est un parti extrêmement jeune qui, indépendamment de son idéologie nationaliste-révolutionnaire, est une sorte de polycratie, détaille l’historien et spécialiste de l’extrême-droite ukrainienne Adrien Nonjon pour Street Press », afin de tenter de cacher la vraie nature de ce parti et qui se trouve derrière. Un unique bataillon de nouvelle création fut aussi cité, le bataillon Kraken (fondé par des anciens d’Azov et membres du Corps National), mais là encore n’aura pas fait l’objet d’un article. Le « spécialiste de l’extrême-droite ukrainienne Adrien Nonjon » de Street Press ayant sans doute passé 8 ans collé sur un siège de la cafétéria !
19) Ils fuient l’Ukraine où ils vivaient depuis 30 ans, mais la France refuse de les accueillir (13 juin 2022), l’article évoquait le sort d’Arméniens d’Ukraine et dénonçant la France pour son manque d’hospitalité et ne véhicula aucun commentaire négatif ou positif, ni sur l’Ukraine ou la Russie.
Les méandres touffus et buissonneux de Street Press : mais qui financent vraiment cette officine ? Là est un mystère relativement bien gardé par Street Press, car contrairement à d’autres plateformes du genre, ils sont restés très discrets. Officiellement ce serait uniquement des financements « de généreux donateurs », des annonces sont postées partout en dessous des articles, avec l’affirmation « que le journalisme de qualité cela coûte cher ! ». Donnez braves gens et même de la crypto-monnaie comme cela fut tenté en 2017. Les partenariats avoués donnent des pistes intéressantes, avec en premier lieu un média gouvernemental, Arte, et qui d’un seul coup en termine avec la fameuse indépendance de la plateforme. Alors où trouver l’argent ? L’une des mannes est le Fonds pour la presse libre, avec un prêt accordé en 2022 « de plus de 30 000 euros » remboursable seulement dans trois ans… L’affaire sent l’arnaque, nous sommes ici sur un autre financement participatif. On y trouve des personnages obscurs, journalistes, professeurs des écoles de journalisme, chiens de garde, cadres dans l’édition, etc. L’on y découvre vite l’Université de la Sorbonne, avec par exemple Valérie Jeanne-Perrier ou Christine Lazerges. Mais aussi des employés de Mediapart en la personne d’Audrey Williamson ou François Bonnet, ce dernier étant un pur chien de garde du système, les noms d’officines parmi les moins crédibles dans son CV : Libération, Le Monde, VSD, Marianne… Citons encore le fondateur d’Upian qui semble avoir eu ses entrées à Libération. Toute une faune s’étale ensuite sur cette page, Le Monde Diplomatique, Le Monde, pire encore l’ONU, ou un « honorable membre honoraire étranger de l’Académie américaine des Sciences et des Arts » en la personne de Michel Broué, sans parler de cadres de Flammarion ou Hachette. Si l’on veut en apprendre plus sur le fonds, la page dédiée ne peut être consultée ! The page can’t be found ! Circulez, mais n’oubliez pas de laisser de l’argent… Comment faire confiance à des gens liés au pouvoir, tous formés par les écoles de journalisme du système, travaillant pour l’État. L’on connaît aussi la décrépitude de l’université en France, avec d’improbables propagandistes de bas-étage sans foi ni loi comme Cécile Vaissier. Le fonds dispose aussi d’une version anglaise très suspecte alors que la presse à soutenir est dans l’Hexagone, comme si l’on visait les généreux dons de Soros ou de l’USAID. Le Figaro finalement lâche l’info : « le fonds de dotation conçu par les cofondateurs et les salariés du site d’investigation pour rendre le capital de Mediapart incessible, a pour autre grande mission le soutien à d’autres médias indépendants ». L’on apprend un peu plus loin que d’autres fonds sont apparus un peu partout en France avec l’idée « de défendre la presse libre ». Alors Mediapart indépendant ? Depuis longtemps Edwy Plenel a été épinglé justement pour cacher des informations, triturer l’information, sans parler de son parcours menant aux milieux trotskistes, la LCR, puis Le Monde, les compromissions avec les puissants de l’époque mitterandiste, avec le Ministère de l’Intérieur, enfin les procès et les magouilles. Il fut même choisi pour faire l’interview d’Emmanuel Macron avec Jean-Jacques Bourdin (2018). On imagine dès lors très bien le degré d’allégeance servile du bonhomme.
Conclusion : un faux média antifasciste, nombrilo-centré sur la France, support en dilettante de l’Ukraine. Le média ne salarie en réalité que peu de monde, mais a ses entrées à l’occasion auprès de journalistes du système bien implantés. Le copinage fut aussi la raison quasi certaine du premier reportage sur les Français du Donbass, avec le sieur Paul Gogo venu quémander et pleurer de l’aide. Un journal ressort particulièrement dans l’histoire de Street Press, c’est Libération (qui faisait du racolage public pour la plateforme), journal de désinformation et diffuseur de fake News, sans parler de longue date d’une sirupeuse propagande ukrainienne. Cependant contrairement à Libération et bien d’autres, à Street Press la Russie n’est pas la priorité, encore moins le conflit ukrainien, mais le média a été parfois sollicité pour participer au support de l’Ukraine. Paul Gogo fut un moment le lien, le média servant à attaquer les supports français du Donbass sans trop faire de publicité à la cause républicaine alors massivement ignorée par le grand public (ce fut le cas des deux articles de 2016, aucune grosse boutique des chiens de garde ne pouvant se lancer contre les activistes et journalistes engagés du Donbass). Enfin la couleur politique est clairement à gauche, mais assumée, nous l’avons déjà fait remarquer. En 2019, le rideau de fin de représentation fut proche de tomber sur StreetPress, l’équipe inondant Internet pour quémander la somme de 40 000 euros… Par qui furent-ils sauvés à l’époque, c’est une autre affaire, mais il serait intéressant de savoir. Pour finir, à Street Press comme à Blast on appelle le public « à envoyer des informations », avec un ton toutefois loin de leurs collègues délateurs de Blast, avec un simple formulaire. La délation décidément est chevillée au corps de ces gens. D’autres informations éclairent également les petits business entre amis de Street Press, avec la réapparition de l’agence Upian déjà citée dans l’article, comme l’entreprise s’occupant de certains aspects techniques du média. Enorme problème, son patron est l’un des décideurs du Fonds pour la presse libre ayant accordé le généreux prêt. L’on comprend bien dès lors, comment fonctionne la boutique : népotisme, endogamie, pratiques à la limite légales, voire mafieuses. Toute ressemblance avec l’Ukraine d’aujourd’hui ne serait qu’un hasard fortuit… Pour les néonazis et néofascistes ukrainiens par contre, il faudra revenir à la Saint Glinglin, pas de doute… vous n’aurez pas d’enquêtes.
- Source : Donbass Insider (Donbass)