La Russie, un pays sans dette extérieure… Pourquoi Soral a raison face aux fact-checks mensongers de l’AFP ?

La Russie, avec 21% de dette publique (80% interne), échappe aux banquiers étrangers, contrairement à la France post-loi 1973. Soral voit juste : dette interne = vrai pouvoir, malgré les fact-checks AFP.
Ah, la dette publique, ce serpent de mer qui empoisonne les débats économiques ! Tandis que la France ploie sous une montagne de dettes à 114,1 % du PIB, avec plus de la moitié détenue par des créanciers étrangers, la Russie, elle, fait figure d’ovni avec une dette à seulement 21 % du PIB en 2025. Et le clou du spectacle ? Environ 80 % de cette dette est interne, détenue par des acteurs russes comme des banques locales ou des fonds nationaux. Résultat : pas de banquiers étrangers pour dicter la loi, pas de pressions internationales pour imposer des réformes. Alain Soral l’avait bien vu : sans dette extérieure, un pays retrouve son vrai pouvoir.
Alain Soral : « Poutine a remboursé la dette, donc il n’a plus besoin du banquier. C’est ça, le vrai pouvoir. »
— Camille Moscow (@camille_moscow) September 1, 2025
Les “démocraties” endettées jusqu’au cou obéissent aux créanciers, mais désignent comme “dictateur” celui qui échappe au diktat de la finance. pic.twitter.com/P8EdVkEE2M
Pourtant, l’AFP via la journaliste Monique NGO MAYAG et d’autres fact-checkers crient à la fake news quand on dit que la Russie « n’a pas de dette ». Mais la réalité est plus nuancée : sa dette interne la rend libre, un peu comme la France avant la fameuse loi du 3 janvier 1973, qui a obligé l’État à emprunter sur les marchés étrangers.
Bref… avec une touche de sarcasme, on vous explique tout, point par point, pour comprendre pourquoi cette vérité dérange et comment elle révèle l’exploitation des peuples par un système de dette bien huilé.
La dette russe, un modèle de liberté financière
Commençons par les faits : en 2024, la dette publique russe s’élève à 405,5 milliards d’euros (ou 438,8 milliards de dollars), soit 20,3 % du PIB, selon des sources comme countryeconomy.com. Pour 2025, le FMI l’estime autour de 21 %. [Source: FMI] C’est peanuts comparé aux géants occidentaux. Mais le vrai twist ? Cette dette est majoritairement interne : environ 80 % (soit 351 milliards de dollars, ou 16,24 % du PIB) est détenue par des acteurs russes, comme les banques Sberbank, VTB ou Gazprombank, qui achètent des obligations fédérales (OFZ). Les 20 % restants (environ 87,8 milliards de dollars, ou 4,06 % du PIB) sont externes, souvent détenus par des partenaires comme la Chine ou des pays du Moyen-Orient. [Source: Direction générale du Trésor]
Pourquoi c’est crucial ? Une dette interne, c’est comme prêter de l’argent à soi-même : les intérêts payés (autour de 30-40 milliards de dollars par an, avec des taux à 11,8 %) restent dans l’économie russe. Pas de fuites vers des banquiers étrangers. Résultat : la Russie échappe aux pressions que subissent des pays comme la France, où 53,2 % de la dette va à des créanciers internationaux, et où 55 milliards d’euros d’intérêts s’envolent hors des frontières chaque année.
Selon l’Agence France Trésor, environ 53,2 % de la dette publique française (externe) était détenue par des non-résidents (créanciers étrangers) en 2023, par des fonds souverains (Chine, Arabie saoudite), des banques internationales (JPMorgan Chase, Goldman Sachs), et des investisseurs institutionnels (fonds de pension américains, assureurs européens). Ça pique un peu !
Soral vs. AFP : qui dit vrai sur la « dette zéro » de la Russie ?
Alain Soral, dans sa vidéo, affirme que la Russie a remboursé sa dette et n’en a plus, la rendant indépendante des banquiers mondiaux.
L’AFP, dans un fact-check, crie à la fake news : « La Russie, un pays sans dette ? C’est faux », en citant une dette à 14,5 % du PIB fin 2024, selon la Cour des Comptes russe. [Source: AFP] La journaliste Monique NGO MAYAG (AFP) a raison de dire que la Russie a une dette, mais elle oublie de mentionner l’essentiel. C’est ce qu’on appelle un mensonge par omission. Et c’est là que Soral touche le fond du problème : avec une dette si faible et surtout interne, la Russie n’est pas enchaînée comme les autres. Pas de FMI pour imposer l’austérité, pas d’agences de notation comme Moody’s ou S&P pour menacer d’une dégradation. C’est cette indépendance qui fait de la Russie un « ovni » géopolitique. Ironique, non ? On fact-checke la forme, mais on ignore le fond : une dette interne n’est pas une dette qui vous rend vulnérable.
Les avantages d’une dette interne, ou comment la Russie snobe les banquiers
Avoir une dette majoritairement interne, c’est un jackpot pour la souveraineté. Voici pourquoi :
- Pas de chantage extérieur : Sans dette externe significative, la Russie ignore les sanctions financières occidentales. Depuis 2022, les obligations russes sont exclues des indices comme le JP Morgan EMBI, mais ça n’importe pas : elle emprunte en roubles à ses propres banques. Contrairement à la France, qui paie des intérêts à des fonds américains ou chinois, la Russie garde tout chez elle.
- Intérêts recyclés dans l’économie : Les paiements d’intérêts vont à des institutions russes, boostant l’économie locale. En France, ces milliards enrichissent des banques comme JPMorgan Chase ou Goldman Sachs, qui profitent des obligations d’État.
- Liberté politique : Comme Soral le martèle, sans dette, pas de dépendance. La Russie finance sa politique (énergie, défense) sans courber l’échine devant la Banque mondiale ou le FMI. Aux États-Unis, les intérêts de la dette pourraient atteindre 1 000 milliards de dollars par an d’ici 2028 – payés en partie à des créanciers étrangers.
Mais attention, ce n’est pas parfait : une dette interne peut peser sur les banques locales si l’économie tousse (chute du pétrole, par exemple). Et les sanctions limitent l’accès à des capitaux frais. N’empêche, pour un pays sous embargo, c’est un coup de maître puisque la Russie, en payant sa dette interne, enrichit son propre pays puisque les intérêts versés restent dans l’économie nationale et boostent les institutions locales.
La France avant et après 1973 : une leçon oubliée
Remontons le temps : avant la loi du 3 janvier 1973 (dite « Pompidou-Giscard-Rothschild »), la France pouvait emprunter directement à la Banque de France, sans intérêts ou à bas coût. C’était comme une dette interne pure : l’État imprimait de l’argent via sa banque centrale, gardant le contrôle. Mais cette loi a changé la donne, avec l’article 25, qui stipule que « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. », en clair, elle a interdit les avances gratuites de la Banque de France à l’État, obligeant à emprunter sur les marchés privés – souvent étrangers. Résultat ? La dette française a explosé, passant de 15 % du PIB en 1973 à plus de 100 % aujourd’hui, avec des intérêts qui saignent le budget.
La loi s’inscrivait dans un contexte international : l’adoption de politiques monétaristes et l’ouverture des marchés financiers dans les années 1970, en lien avec la fin du système de Bretton Woods (1971) et la montée du libéralisme économique.
La Russie, elle, fait comme la France d’avant 1973 : elle emprunte à elle-même via ses banques et son fonds souverain (35 milliards de dollars en 2025). Pas d’obligation d’aller quémander sur les marchés internationaux. C’est ce qui la rend « libre » : pas de Rothschild ou de Goldman Sachs pour influencer les décisions. Et l’AFP, en fact-checking la « dette zéro », rate l’essentiel : une dette interne n’est pas une dette qui vous asservit.
Pourquoi cette vérité dérange et exploite les peuples
C’est là que Soral frappe fort : les pays endettés extérieurement sont des marionnettes. La France paie des impôts pour rembourser des intérêts à des banquiers étrangers, au détriment des écoles ou des hôpitaux. En Russie, avec sa dette interne, les citoyens ne financent pas les bonus de Wall Street. Cette réalité éclaire l’exploitation mondiale : la dette n’est pas une fatalité, c’est un outil pour garder les nations en laisse. Les fact-checks comme celui de l’AFP se concentrent sur les chiffres bruts, mais ignorent la dépendance réelle. Ironique, non ? On traite Soral de complotiste, mais sa vision sur la souveraineté financière colle à la réalité russe.
La Russie, un ovni qui nous montre la voie ?
Avec une dette à 21 % du PIB, dont 80 % interne, la Russie n’a pas de « dette » au sens où elle n’est pas sous pression extérieure. Soral a raison : c’est ça, le vrai pouvoir. Comme la France avant 1973, elle contrôle son destin financier. Pendant ce temps, les peuples occidentaux triment pour payer des intérêts à des créanciers lointains. Et si on arrêtait de crier à la fake news et qu’on regardait les faits ? La Russie, cet ovni, prouve qu’on peut vivre sans chaînes. La prochaine fois qu’on vous parle d’austérité, demandez : et si on reprenait le contrôle, juste pour voir la tête des banquiers ?
- Source : Le Média en 4-4-2