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Jeudi, 21 Août 2025

Larry Fink co président du WEF... la dernière blague de Davos !

Auteur : G.L. | Editeur : Walt | Jeudi, 21 Août 2025 - 15h18

Laurence D. Fink, dit Larry Fink, celui dont les visites en France sont devenues plus que notables et fréquentes depuis l'arrivée de Macron au pouvoir, président et PDG de BlackRock, société qui possède 7% de la dette française, a été nommé co-président intérimaire du Forum Économique Mondial (WEF) ce 15 août 2025, aux côtés d'André Hoffmann, vice-président de Roche Holding. 

Cette nomination par le conseil d'administration, et pour une durée indéterminée au vu de la période charnière que traverse le WEF, intervient juste après une enquête interne qui a finalement blanchi le fondateur du WEF, Klaus Schwab, de toute faute grave. Lui qui avait quitté, en 2024, la direction du WEF cinquante ans après sa création, mettant fin à l'ère du "maitre des maitres", comme il pouvait être surnommé. Certaines allégations pour mauvaise gestion et culture de travail hostile avaient mené l'octogénaire à être audité sérieusement, nous dit-on. 

Fink et Hoffmann deux hommes qui partagent des affiliations dans des cercles d'élite mondiale, comme le Club de Rome, et Bilderberg Steering Committee (Hoffmann). Leur association au WEF reflète désormais cette synergie entre la santé (Hoffmann), et la finance (Fink) si fidèle à la pensée de K. Shwab . 

À eux deux, ils synthétisent les deux axes déterminants des dernières années du WEF, concretisés par l'édition des deux œuvres majeurs  : “The Great Reset” (La grande réinitialisation), consistant à tirer profit des conséquences du Covid et de la révolution technologique pour réorganiser nos sociétés, de l’éducation aux conditions de travail, en passant par l’alimentation et la santé, et, "La Quatrième Révolution industrielle" (2016), qui vise la fusion des technologies émergentes (IA, IoT, biotechnologie, blockchain) et les mondes physique, numérique et biologique. La volonté d'une révolution, plus rapide et globale que les précédentes, transformant l’économie, polarisant le marché du travail et favorisant les plateformes numériques, bouleverse les sociétés, redéfinissant les interactions humaines, prônant une gouvernance mondiale adaptative, impliquant gouvernements, entreprises et société civile, pour maximiser les bénéfices, appelant à façonner un avenir inclusif. Un modèle consistant donc à “positionner les entreprises privées comme les dépositaires de la société”.

La nomination de Larry Fink, PDG de BlackRock (10 trillions d’actifs), comme co-président intérimaire du WEF en août 2025, pose un réel problème, soulevant des risques majeurs de conflit d’intérêt.

Le WEF, via son programme Young Global Leaders, a formé des dirigeants influents (Macron, Trudeau, Ardern, De Croo, Rutte) occupant des postes clés dans de nombreux États, voire même à l'Otan, mais aussi les futurs prétendants à l'image de Philippe ou d'Attal. L’influence de Fink pourrait orienter dangereusement les priorités, comme, vers les intérêts de BlackRock, au détriment des souverainetés nationales ou Européennes, sachant que von der Leyen elle-même est au conseil d’administration depuis 2016.

Une concentration de pouvoirs économiques et politique du plus inquiétant, au vu de ce qui s'est passé au sein même de l'UE avec l'histoire des SMS entre Bourla et VDL... Le risque est de plus en plus important que les grandes firmes soient privilégiées sur les citoyens, que la transparence manque.

L'approche d'une gouvernance mondiale alignée sur des agendas privés pourrait marginaliser plus encore les priorités locales.

Certains voient Fink comme un "pion" de Trump au WEF comme dans l’affaire du Panama... Il sera de toute manière un partenaire stratégique, alignant les intérêts de BlackRock avec ceux de Trump, mais au WEF, son rôle semble davantage refléter son influence personnelle et les priorités globales de BlackRock tout en sachant qu'elles sont tout de même très "Stars & Stripes". Bien que leur relation puisse faciliter des synergies, Fink reste un acteur indépendant, guidé par les intérêts de la grande finance, pas forcément en accord avec la maison Blanche. 

Cette tête bicéphale marque de toute manière une rupture certainement liée à l'échec de la politique mondialiste du père fondateur, une tentative pour Davos de continuer d'influencer.

Une vigilance critique sera nécessaire pour évaluer comment son pouvoir au WEF orientera les politiques globales. Les temps changent, les BRICS courent, et d'autres accords bien moins mondialistes sont en route. La vieille Europe sera certainement encore une fois la perdante.

BlackRock : première société de gestion d'actifs au monde, basée à New York, gère environ 10 000 milliards de dollars d'actifs. Elle investit dans diverses classes d'actifs, dont les obligations souveraines. En France, BlackRock détient environ 7 % de la dette publique, soit plusieurs dizaines de milliards d'euros, influençant les marchés financiers.


- Source : France-Soir

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