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Mercredi, 23 Juill. 2025

Un rapport de l’ONU appelle à l’interdiction du changement de sexe des enfants

Auteur : Pierre-Alain Depauw | Editeur : Walt | Mercredi, 23 Juill. 2025 - 13h02

Un rapport préliminaire de la Haut-Commissaire aux droits de l’homme dénonce les tentatives visant à éliminer la catégorie juridique de «femme». Cette tendance porte atteinte à l’égalité et à la protection des femmes, souligne ce rapport. Ce document constitue une critique rare au sein des Nations unies.

L’idéologie transgenre est devenue une menace pour les droits des femmes

Ce rapport du rapporteur spécial sur la violence contre les femmes au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) met en évidence ce que de nombreux observateurs ont souligné depuis longtemps : il existe un «effort international concerté pour effacer» les femmes et les filles, et la dysphorie de genre est «socialement contagieuse».

Le rapport, intitulé «Violences sexuelles contre les femmes et les filles : nouvelles frontières et problèmes émergents», a été rédigé par Reem Alsalem et avertit que l’idéologie transgenre est devenue une menace pour les droits des femmes.

Reem Alsalem souligne que cette tendance idéologique conduit à «l’élimination» de la catégorie juridique des femmes :

«Récemment, un effort international concerté a été déployé pour dissocier la définition des hommes et des femmes du sexe biologique et effacer la catégorie juridique des «femmes». De tels efforts ont compromis la réalisation concrète de l’égalité entre les hommes et les femmes. Les femmes se voient donc refuser toute reconnaissance légitime en tant que catégorie distincte par la loi et la société. Il s’agit d’une forme d’«inclusion forcée» fondée sur l’attente que les femmes aient la gentillesse de sacrifier leur propre reconnaissance et leur protection au profit d’autrui».

Le rapport condamne également l’élimination du langage spécifique aux femmes, notant que :

«L’effacement des femmes dans le langage et le droit se manifeste de plusieurs manières : par le remplacement d’un langage sexué par un langage neutre ; par la réinterprétation du langage sexuel pour faire référence à l’identité de genre plutôt qu’au sexe ; et par l’utilisation de termes déshumanisants et réducteurs tels que «personnes en gestation», «menstruées/saignantes» ou «porteuses de vagin». Ce cadrage s’accompagne d’une description de la distinction entre hommes et femmes comme un «essentialisme biologique» et une «expression intrinsèque des structures patriarcales», plutôt que comme une réalité matérielle sur laquelle sont imposées des normes et des stéréotypes de genre oppressifs».

L’idéologie du genre est «socialement contagieuse»

Le rapport s’oppose également à adopter le langage idéologique dominant, évoquant par exemple les «efforts visant à reconnaître les hommes qui s’identifient comme femmes ou filles», au lieu d’utiliser le terme «transgenres». Il dénonce également l’absence de données sexospécifiques dans les registres publics et critique sévèrement l’industrie pornographique, qu’il accuse de proposer des «représentations violentes et déshumanisantes des femmes».

Reem Alsalem affirme que la dysphorie de genre est «socialement contagieuse» et salue la décision de la Cour suprême du Royaume-Uni qui définit légalement les femmes en fonction du sexe biologique, soulignant qu’elle «protège les femmes et les filles dans une catégorie distincte».

Autisme et idéologie du genre

L’une des sections du rapport énumère les conséquences néfastes de la transition sociale et médicale des mineurs :

«Il existe également une cooccurrence significative entre ce que l’on appelle la dysphorie ou incongruence de genre et les diagnostics de troubles du spectre autistique. Les recherches suggèrent que les enfants et les adolescents diagnostiqués avec un trouble du spectre autistique ont trois fois plus de risques de recevoir un diagnostic de dysphorie corporelle ou de genre, les filles étant particulièrement touchées. Elles sont particulièrement vulnérables à l’adoption de stéréotypes comme stratégie d’adaptation, ce qui les expose au risque d’adopter à tort ces rôles comme identité, et de vivre une dissociation de leur corps sexué. Les conséquences durables et néfastes des transitions sociales et médicales chez les enfants, y compris les filles, sont de mieux en mieux documentées».

Ces facteurs incluent : une détresse psychologique persistante ou aggravée ; une insatisfaction corporelle persistante ; l’infertilité, une ménopause précoce et un risque accru d’ostéoporose ; des troubles sexuels ; et la perte de la capacité à allaiter en cas de mastectomie. «Cela a conduit, à juste titre, plusieurs pays, comme le Brésil, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, à changer de cap et à restreindre l’accès des mineurs aux bloqueurs de puberté, aux hormones transsexuelles et aux interventions chirurgicales sur les organes sexuels et reproducteurs».

Les enfants ne sont pas en mesure de donner leur consentement éclairé à de telles procédures

Reem Alsalem conclut :

«Permettre aux enfants d’accéder à ces procédures constitue non seulement une violation de leur droit à la sécurité et à la protection contre la violence, mais aussi une atteinte à leur droit fondamental à une santé de qualité optimale et va à l’encontre de leur intérêt supérieur. De plus, les enfants ne sont pas en mesure de donner leur consentement éclairé à de telles procédures. Lorsqu’il est prouvé que ces interventions ont causé des dommages graves et permanents, le consentement est dénué de sens, tant pour les adultes que pour les mineurs».

Le rapport exhorte les États membres de l’ONU à interdire les traitements transgenres et la transition sociale des mineurs. Il suggère également de protéger les espaces réservés aux femmes et met en garde contre les militants transgenres qui portent atteinte à la liberté d’expression et de croyance en attaquant les femmes dissidentes.

Ce rapport pourrait marquer un tournant dans le débat international sur la question transgenre. Il représente un rejet catégorique des politiques promues par certains secteurs au sein de l’ONU au cours de la dernière décennie et offre un signal encourageant à ceux qui défendent la vérité sur le corps humain, l’identité féminine et la protection des mineurs.


- Source : Médias-Presse-Info

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