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Lundi, 27 Janv. 2025

Connecter l’agenda : Les Rockefeller et les Nations unies

Auteur : Rhoda Wilson | Editeur : Walt | Samedi, 25 Janv. 2025 - 13h00

Connecting the Agenda a publié en 2016 une vidéo décrivant les liens importants entre les Rockefeller et les Nations unies.

John D. Rockefeller Jr. a versé 2 millions de dollars à la Société des Nations en 1927, somme qui a ensuite été intégrée à l’Office des Nations unies à Genève.

En outre, les Rockefeller ont acheté le terrain pour le siège des Nations unies à New York, John D. Rockefeller Jr. ayant fait don de 8 515 000 dollars en 1946 et Nelson Rockefeller ayant négocié l’accord avec le propriétaire du terrain, William Zeckendorf.

David Rockefeller, le frère de Nelson, a bénéficié financièrement de l’accord, car il possédait des terrains dans la zone qui ont pris de la valeur après la construction du siège de l’ONU, et il a également investi dans un projet de construction en face du bâtiment de l’ONU par l’intermédiaire de la Fondation Carnegie pour la paix internationale.

La famille Rockefeller a continué à soutenir les Nations unies, la Fondation Rockefeller accordant des subventions et le Rockefellers Brothers Fund finançant la Fondation des Nations unies.

Selon l’autobiographie de David Rockefeller, l’objectif ultime de la famille est de construire une «structure politique et économique mondiale plus intégrée – un seul monde», qui s’aligne sur le programme Agenda 21 des Nations unies.

*

Le lien entre les Rockefeller et les Nations unies Cette analyse porte sur les liens entre la famille Rockefeller et les Nations unies. Comprendre l’implication des Rockefeller dans la création de cette organisation internationale permettra de mieux expliquer les motivations qui sous-tendent les programmes de l’ONU tels que l’Agenda 21 et l’Agenda 2030. Bien que beaucoup l’ignorent, les politiques des Nations unies ont un impact sur les villes locales à travers l’Amérique et le monde.

Transcription

[Note de l’Exposé : De nombreux liens hypertextes contenus dans la transcription originale ne sont plus disponibles ou ont été modifiés. Nous avons conservé ces liens originaux dans le texte ci-dessous afin que les chercheurs puissent les retrouver sur des sites d’archives ou ailleurs]. (NDT, je n’ai pas inclus tous ces liens seulement ceux qui existent encore, voir le texte en anglais)

Dans cette analyse, le lien direct entre les Rockefeller et la création de l’Organisation des Nations unies sera établi.

Tout d’abord, il convient de noter que l’organisation qui a précédé les Nations unies, la Société des Nations, a bénéficié d’un soutien important de la part d’organisations liées aux Rockefeller. En 1927, John D. Rockefeller Jr. a versé 2 millions de dollars à la Société des Nations pour «améliorer sa bibliothèque des relations internationales et promouvoir la paix par la connaissance et la compréhension». Cette bibliothèque de la Société des Nations est devenue plus tard l’Office des Nations unies à Genève («ONUG») lorsque la Société a transféré ses actifs aux Nations unies. Selon le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, qui a salué le soutien passé et présent de la famille Rockefeller aux organisations internationales, les intérêts de ce prêt initial de 2 millions de dollars continuent de fournir environ 150 000 dollars par exercice biennal aux Nations unies.

La Fondation Rockefeller a également été fortement impliquée dans la transition de la Société des Nations aux Nations unies, comme le montre l’article «The Rockefeller Foundation and the Transition from the League of Nations to the UN» (La Fondation Rockefeller et la transition de la Société des Nations aux Nations unies) de Ludovic Tournes de l’Université de Genève. D’autres liens pourraient être établis entre les Rockefeller et la Société des Nations, mais par souci de concision, nous allons passer aux Nations unies.

Ce n’est un secret pour personne que le terrain sur lequel les Nations unies sont construites aujourd’hui a été acheté avec l’argent donné par les Rockefeller. Le centre officiel des archives Rockefeller s’exprime à ce sujet :

«Le profond intérêt de John D. Rockefeller Jr. pour les relations internationales s’est traduit par de nombreuses contributions à des causes internationales. Le plus remarquable dans ce domaine est peut-être le don de 8 515 000 dollars qu’il a fait en décembre 1946 pour l’achat du terrain destiné à accueillir le siège permanent des Nations unies à New York».

Le terrain sur lequel se trouve aujourd’hui le siège des Nations unies à New York appartenait à l’origine à un important promoteur immobilier du nom de William «Bill» Zeckendorf. L’histoire raconte que Nelson Rockefeller, au nom des Nations unies, a proposé à Zeckendorf d’acheter le terrain, que Zeckendorf a accepté et que le père de Nelson, John D Rockefeller Jr, a fait don de l’argent aux Nations unies pour financer l’achat du terrain. Bien que cette histoire soit généralement présentée comme un nouvel acte de charité désintéressé de la part des Rockefeller, certains éléments laissent à penser que cette donation présentait des avantages ultérieurs.

Étant donné que les Nations unies allaient transformer la zone, qui était essentiellement constituée de vieux bâtiments et d’abattoirs abandonnés, si quelqu’un possédait une propriété dans cette zone, il verrait sa valeur augmenter considérablement. Par chance, David Rockefeller faisait partie de ces propriétaires qui en tireraient un bénéfice financier. Dans son autobiographie intitulée «Mémoires», David Rockefeller décrit comment, après être devenu membre du conseil d’administration de la Fondation Carnegie pour la paix internationale, la Fondation a acheté le terrain situé en face de l’endroit où le bâtiment des Nations unies allait être construit, et comment elle en a tiré un grand profit.

«Je me suis tourné vers Bill Zeckendorf, qui nous a proposé l’un des terrains qu’il avait acquis sur le côté ouest de la Première Avenue, en face de l’endroit où le nouveau bâtiment des Nations unies serait érigé. Bien que la zone soit encore remplie d’abattoirs abandonnés et de bâtiments commerciaux en ruine, Bill estimait que les Nations unies et d’autres projets connexes allaient transformer le quartier de façon permanente. Il nous a recommandé d’acheter la parcelle avant que la valeur des terrains ne monte en flèche et d’y construire notre propre bâtiment.

Plusieurs des membres les plus conservateurs du conseil d’administration ont jugé le plan beaucoup trop risqué et ont critiqué le fait de dépenser les fonds limités du fonds de dotation pour un projet de construction dans un endroit qui n’a pas encore fait ses preuves. Le trésorier de longue date de la fondation s’est opposé au projet et a démissionné du conseil d’administration, prédisant que le projet nous mettrait en faillite. Cependant, une forte majorité du conseil d’administration a soutenu la proposition, surtout après que j’ai réussi à persuader Winthrop Aldrich d’ouvrir une succursale de la Chase au rez-de-chaussée. Une fois le bâtiment achevé, nous avons loué une grande partie de l’immeuble à des organisations à but non lucratif et nous avons pu facilement faire face aux paiements de l’hypothèque. Comme Bill Zeckendorf l’avait prédit, le quartier des Nations unies est rapidement devenu l’un des principaux quartiers de New York et il le reste encore aujourd’hui». (p. 150)

David Rockefeller oublie commodément dans ce passage que c’est le même Bill Zeckendorf qui a vendu le terrain aux Nations unies, grâce au financement du père de David, John D. Rockefeller Jr, qui a vendu à la fondation le terrain près des Nations unies sur la base de sa «prédiction» selon laquelle la valeur du terrain monterait en flèche. Je ne suis pas certain que des informations privilégiées aient été impliquées dans cette transaction, mais cela prouve au moins qu’un Rockefeller a apparemment bénéficié financièrement de la création des Nations unies à cet endroit.

(Par ailleurs, Wikipédia mentionne à deux reprises que les Rockefeller possédaient des terrains dans une autre zone autour des Nations unies, connue sous le nom de Tudor City. Les sources des informations contenues dans ces deux entrées semblent être d’origine douteuse et je ne peux donc pas encore présenter ces informations comme des faits).

Un autre lien familial avec la fondation des Nations unies est le fait que le frère de David, Nelson Rockefeller, était membre de la délégation américaine lors du rassemblement qui a marqué la fondation des Nations unies, la Conférence de 1945 sur l’organisation internationale. Nelson a également financé le magazine The United Nations World dans le but de promouvoir les Nations unies.

Il convient de noter que les concepteurs du siège des Nations unies travaillaient dans un bureau du Rockefeller Centre. L’architecte en chef du projet était Wallace K. Harrison, un homme ayant lui-même d’intéressantes relations avec Rockefeller.  Charlene Mires, auteur du livre «Capital of the World : The Race to Host the United Nations», décrit Harrison comme «l’un des concepteurs du Rockefeller Centre, un parent de Rockefeller par alliance, un confident de Nelson Rockefeller et un membre du comité de promotion qui a œuvré pour que l’ONU s’installe à New York».

Ce soutien des Rockefeller aux Nations unies s’est poursuivi après la création de l’ONU et se poursuit encore aujourd’hui. Il serait trop long d’énumérer toutes les façons dont les organisations liées à Rockefeller contribuent aux Nations unies aujourd’hui, mais leur influence peut être constatée à travers des exemples tels que la Fondation Rockefeller qui accorde des subventions aux Nations unies, ou le Rockefellers Brothers Fund qui finance la Fondation des Nations unies.

Cependant, plus que la volonté de gagner de l’argent grâce à une transaction foncière, c’est la vision des Rockefeller d’un gouvernement mondial unique qui est importante, comme le révèle la page 405 de l’autobiographie de David Rockefeller, «Memoirs» (Mémoires). C’est dans ce passage que David révèle l’objectif ultime de sa famille :

«Depuis plus d’un siècle, des extrémistes idéologiques des deux bords de l’échiquier politique se sont emparés d’incidents bien médiatisés tels que ma rencontre avec Castro pour attaquer la famille Rockefeller en raison de l’influence démesurée qu’elle exercerait, selon eux, sur les institutions politiques et économiques américaines.

Certains pensent même que nous faisons partie d’une cabale secrète œuvrant dans l’intérêt des États-Unis, nous qualifiant, ma famille et moi, d’«internationalistes» et de conspirateurs avec d’autres personnes dans le monde pour construire une structure politique et économique mondiale plus intégrée – un seul monde, si l’on veut. Si telle est l’accusation, je suis coupable et j’en suis fier».

Les Nations unies s’inscrivent parfaitement dans l’objectif de la famille Rockefeller de «construire une structure politique et économique mondiale plus intégrée – un seul monde». Grâce à des programmes des Nations unies tels que l’Agenda 21, le pouvoir de décision local est érodé et remplacé par des gouvernements régionaux qui continuent à se centraliser. Dans l’analyse intitulée «The Problems with Connecticut Climate Change Policy – Part 4 : The Rockefeller Connection», les liens entre l’Agenda 21, les Rockefeller et les événements actuels qui se déroulent dans le Connecticut sont détaillés. Ces liens font apparaître un système conçu pour réduire le pouvoir de décision des villes et des États, en le transférant à de grandes bureaucraties centralisées et non élues.

Traduction Marie-Claire Tellier


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