A quoi bon enseigner les mathématiques à l'école, quand il y a l'éducation sexuelle ?

Une société éduquée est une société complexe, plus difficile à gouverner. Nos gouvernants ont pris cet axiome au pied de la lettre et n'ont de cesse de produire une école devant fournir une armée d'êtres manipulables, fragiles, sachant à peine lire et écrire et prêts à vivre dans un monde virtuel, faute de pouvoir assumer la réalité. La chute continue et le Conseil d'Etat vient de valider le conditionnement sexuel des enfants. En effet, à quoi bon apprendre l'histoire, connaître les mathématiques, quand on peut saisir l'importance de la masturbation ?
Depuis 2001, la loi a posé le caractère obligatoire de l'éducation sexuelle à l'école.
L’article L. 312-16 du code de l’éducation précise ainsi qu’elle doit être dispensée dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles par groupe d’âge homogène. (...) Les contenus de cette éducation sont désormais encadrés par un programme national construit en deux étapes différenciées et complémentaires : une éducation à la vie affective et relationnelle pour l’école maternelle et l’école élémentaire, une éducation à la vie affective et relationnelle, et à la sexualité pour le collège et le lycée. Le programme entre en application à la rentrée 2025.
Autrement dit, cette "éducation" commence dès la maternelle. Comment avons-nous pu construire une vie familiale et sexuelle épanouie, sans avoir eu droit à cette "formation" dès l'abandon du doudou ? Cela reste un mystère ...
Depuis lors, le mouvement n'a cessé de se renforcer, d'être de plus en plus intrusif et destructeur pour la psychique des enfants. Face à la montée au créneau de certains parents et associations, qui ont le mérite de ne pas se laisser impressionner par le fanatisme ambiant, l'affaire a été portée jusque devant le Conseil d'Etat, qui est l'instance juridictionnelle supérieure pour la légalité des actes du Gouvernement.
Le problème fondamental de ce recours réside dans le domaine de compétence du Conseil d'Etat : il ne pourra que vérifier la conformité du programme mis en oeuvre par le Gouvernement à la loi. Or, si la loi viole les droits fondamentaux qui sont les nôtres, comme cela est le cas ici, il ne pourra rien faire. Et en l'occurrence, il n'a rien fait:
Saisi par des associations et des particuliers, le Conseil d’État juge que le programme scolaire d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité (EVARS) est conforme à la volonté du Parlement.
Les bémols timidement introduits par le Conseil d'Etat doivent surtout lui permettre de garder hypocritement bonne conscience :
Le Conseil d’État rappelle que celles-ci doivent être enseignées de manière neutre et objective, en veillant au respect de l’intimité des élèves, et sans les inciter à adopter un comportement donné. Il relève enfin que les élèves ne seront pas évalués sur ces enseignements.
De quelle "objectivité" parle le Conseil d'Etat, si le but affiché est la "tolérance" active, c'est-à-dire le culte des minorités sexuelles, et la mise en doute systématique du sexe naturel de l'enfant afin qu'il puisse non seulement s'intégrer, mais constituer cette société globale déshumanisée tant recherchée ?
Tout va pour le mieux. Comme nous pouvons le lire en ce qui concerne la maternelle, il s'agit de lutter "contre la discrimination" et attirer l'attention des enfants "sur leur genre".
Par ailleurs, comme il est possible de le lire sur le site de l'éducation nationale:
Des partenaires extérieurs, tels que des associations spécialisées, dont les compétences sont dûment reconnues et agréées aux niveaux national ou académique, peuvent être associés aux équipes de personnels de l’éducation nationale
Manifestement, les drag queens et associations LGBT doivent être considérées comme des "partenaires extérieurs" qualifiés ...
- Source : Russie politics