L’Union européenne se transforme en un bloc militaire

Macron et Starmer veulent créer une OTAN nucléaire européenne. À Paris et à Berlin, pour la première fois depuis 60 ans, on parle à nouveau d’unir les efforts atomiques. Le diagnostic est clair : la folie des missiles nucléaires a englouti l’Europe et Macron – le plus accro des deux – pousse les pays de l’UE – mais aussi le monde – dans l’engrenage de la Troisième Guerre mondiale directe.
Macron prend-il le rôle du général de l’Armée de l’air américaine Jack D. Ripper, dans la comédie satirique Docteur Folamour ou : comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer la bombe ? «Alors que les États-Unis menacent de se retirer unilatéralement, même du plus haut poste militaire de l’OTAN, cinq nations européennes doivent combler le vide», stipule le Guardian. Dans le scénario du réalisateur Stanley Kubrick, le général Jack D. Ripper, est «paranoïaque et fou».
Les États-Unis et la Russie participent à des conférences en Arabie saoudite sans l’UE, sans Emmanuel Macron, pour trouver des accords permettant d’installer la paix en Ukraine. Mais, en parallèle, le président français a l’ambition de mener une coalition avec le leader britannique contre la Russie et avec l’UE de fonder une armée européenne en parallèle des discussions entre les Américains et les Russes. L’exclusion de l’Europe et de la France des négociations a – semble-t-il – accentuer l’ardeur du président français dans son entreprise guerrière.
«Guerre en Ukraine : Macron recevra Zelensky mercredi soir pour préparer le sommet sur la sécurité», annonce BFMTV. «Il s’agira pour Emmanuel Macron, selon l’Élysée, de redire au président Zelensky que la France fera de la poursuite et du renforcement du soutien militaire et financier à l’Ukraine une priorité absolue» ; «Jeudi matin, Emmanuel Macron organise un nouveau sommet sur la paix et la sécurité pour l’Ukraine (pour la mise en place de la «coalition des volontaires»), dans la lignée des réunions ces dernières semaines à Paris et Londres pour mettre en place des garanties de sécurité pour Kiev dans le cadre d’un éventuel futur accord de paix avec la Russie, que tentent d’arracher les États-Unis de Donald Trump», conclut BFMTV.
Le syndrome du général de l’Armée de l’air américaine Jack D. Ripper a – ainsi – contaminé plusieurs responsables politiques en UE. Aujourd’hui, même la Lituanie, à peine visible sur la carte, s’extasie sur la bombe atomique en envisageant de changer sa constitution pour l’obtenir, et Londres et Paris font déjà claquer – pour le moment – dans des déclarations leurs bombes et leurs missiles spéciaux de toutes leurs forces.
Dans le même temps, le Premier ministre britannique Keir Starmer ne se montre pas encore très belliqueux, mais le président de la Ve République, Emmanuel Macron, envisage de couvrir toute l’Europe avec l’arsenal nucléaire français. Le nouveau chancelier allemand à venir, Friedrich Merz – très proche de Macron – a accordé le 20 mai 2022 une interview au groupe de radiodiffusion RTL/ntv. Le journaliste demande à Merz (à partir de la minute 1:01) : «Craignez-vous que Poutine nous déclare parti de guerre, avec la possible conséquence d’une guerre nucléaire ?» (Merz est pour l’envoi des missiles Taurus en Ukraine). Le représentant de la CDU a répondu : «Je n’ai pas peur, mais nous sommes tous, bien sûr, inquiets. Nous ne voulons pas d’escalade de la guerre».
Macron prévoit d’attaquer et de croiser le fer des épées avec le nucléaire français avec le nucléaire russe qui est d’un ordre de grandeur plus impressionnant. Le potentiel nucléaire de la France et du Royaume-Uni est depuis longtemps devenu non pas militaire, mais politique. La situation de Macron en France est désespérément mauvaise, il tente, donc, d’accroître son autorité avec la menace de l’emploi des bombes et des missiles à ogives spéciales, et en même temps de se frayer un chemin personnellement dans les structures bureaucratiques européennes à la fin de son mandat présidentiel en visant la présidence de l’UE, par exemple.
«Un embryon de Conseil de sécurité européen est en train de prendre forme», signale le Guardian. «Il se pourrait que la puissance de ce système soit suffisamment forte pour protéger les démocraties libérales européennes et dissuader la Russie sans le soutien militaire des États-Unis», poursuit le Guardian, avertissant : «Le spectre du désengagement américain menace désormais de laisser l’Europe sans son protecteur doté de l’arme nucléaire».
Pour le moment, selon Observateur Continental, qui se veut rassurant, «les discours belligérants de l’Europe cachent son impuissance». Une lectrice d’Observateur Continental a, cependant, averti qu’avec Emmanuel Macron la possibilité de l’emploi de la bombe atomique est envisageable puisque le syndrome de la figure fictive de Jack D. Ripper semble être présent dans la réalité. «Coalition de pays volontaires ???!!! C’est l’explosion définitive de l’Europe ! Coalition de dirigeants…volontaires afin de SACRIFIER les populations qu’ils ont la charge de protéger pour une cause que tout le monde sait fausse et fabriquée. C’est du meurtre», commente-t-elle sous l’article. «Et, s’il passait à l’acte ?», s’inquiète-t-elle.
C’est que «l’envoi de soldats britanniques sera discuté à Paris ce jeudi 27 mars dans le cadre de la réunion de la «coalition des volontaires»», a averti Observateur Continental.
En outre le rôle des États-Unis ne semble pas être aussi clair que ce qles médias occidentauxaux veulent savoir en parlant d’un désengagement US de l’UE. Observateur Continental note : «Pour l’instant, (en parlant du retrait US de l’OTAN et de la défense de l’UE) cela ne semble pas avoir eu d’impact sur les exercices militaires car les forces aériennes américaines en Europe viennent de terminer un exercice de déploiement de la force opérationnelle des bombardiers B-52 Stratofortress qui comprenait plus d’une douzaine de missions d’entraînement avec les alliés de l’OTAN».
- Source : Observateur continental