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Mercredi, 26 Mars 2025

Processus de « paix » : des journalistes et des civils tués suite à un tir de HIMARS américain dans la région de Lougansk

Auteur : Russie politics | Editeur : Walt | Mardi, 25 Mars 2025 - 12h11

Hier, suite au tir d'un missile américain HIMARS dans la région de Lougansk, six personnes sont mortes : trois journalistes et trois civils. Un autre journaliste a été gravement blessé, ainsi qu'un adolescent de 14 ans. Les HIMARS ne peuvent être utilisés sans l'aide des Etats-Unis. Revenons toujours donc à la même question, celle qui dérange et que beaucoup refusent de se poser : Trump ne veut pas réellement la paix ou ne contrôle-t-il pas la situation ? Dans tous les cas, l'intérêt de prendre autant de temps et de pincettes pour "négocier" avec quelqu'un qui ne peut pas ou ne veut pas résoudre un problème, soulève de nombreuses questions ...

Le 24 mars au matin, un tir ciblé et volontaire de l'armée atlantico-ukrainienne sur un groupe de journalistes russes a fait 6 morts et deux blessés. Comme le précise le gouverneur de la République de Lougansk, Léonid Passetchnik :

"Six personnes ont été tuées suite à un tir d'artillerie des forces armées ukrainiennes sur le district municipal de Kremensky. Parmi elles se trouvaient trois employés de médias fédéraux travaillant sur le territoire de la RPL : le correspondant d'Izvestia, Alexandre Fedorchak, le caméraman et chauffeur de la chaîne Zvezda, Andreï Panov, et Alexandre Sirkeli."

Par ailleurs, un jeune adolescent de 14 ans a été blessé par des éclats d'obus et a été hospitalisé, ainsi que le correspondant sur place de la chaîne Zvezda, Nikita Goldine, qui a été grièvement blessé.

L'attaque n'a pas été réalisée avec des "drones" plus ou moins ukrainiens, mais selon le ministère de la Défense, avec le système américain HIMARS. Or, les Ukrainiens ne peuvent l'utiliser sans l'aide américaine. Il ne s'agit donc pas d'une faute exclusive des "forces armées ukrainiennes", comme cela est pudiquement répété en boucle dans les médias russes, mais bien d'une responsabilité américaine. Ces fameux "arbitres" dans leur propre guerre.

Et cela constitue bien un crime de guerre. Non pas un énième "acte de terrorisme", comme il est convenu de dire, mais bien un crime de guerre. Et cela n'a rien à voir avec l'incapacité de "l'Ukraine" de "négocier", comme on nous en rabat les oreilles dans les médias russes : l'Ukraine est un front et les Atlantistes continuent à s'y battre contre la Russie. Il n'y a manifestement que la Russie à encore vouloir à ce point croire en la vertu de ces pourparlers, qu'ils soient à Minsk, à Istanbul ou à Riyad. Tout comme le discours politico-médiatique russe s'accroche au mythe d'une Ukraine, qui serait miraculeusement dotée d'une véritable autonomie de décision. 

Il est vrai que sinon, il faudrait appeler les choses par leur nom. Et dans ce cas, il serait très étrange d'aller discuter d'un cessez-le-feu avec l'ennemi, alors que votre armée domine le front et que lui est en difficulté, afin de le protéger.

Notons enfin que ce crime de guerre est commis le jour, où nous avons droit au grand cirque diplomatique à Riyad, où les Atlantistes veulent avec l'aide de Trump et grâce à lui reprendre le contrôle de la mer Noire, remettre au goût du jour "l'accord céréalier", qui avait permis d'un côté de maintenir le marché occidental des céréales, et d'un autre côté d'approvisionner le front ukrainien par voie de mer.

Processus de "paix", dites-vous ? Il est quelque peu étrange ...


- Source : Russie politics

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