Rien ne va plus entre les États-Unis et l’UE

- Le 24 février, troisième anniversaire de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, Roberta Metsola, présidente du Parlement européen, António Costa, président du Conseil européen et Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, ont publié une déclaration commune. On peut y lire :

« L’Union européenne et ses partenaires ont agi rapidement et de manière unie pour soutenir l’Ukraine. L’Union européenne a fourni à l’Ukraine une aide économique, humanitaire, financière et militaire totalisant 135 milliards d’euros, dont 48,7 milliards d’euros d’aide militaire. L’Union européenne continuera à fournir à l’Ukraine un soutien financier régulier et prévisible, y compris pour la reconstruction du pays après la guerre.
L’Ukraine fait partie de notre famille européenne. Les Ukrainiens ont exprimé leur souhait d’un avenir au sein de l’Union européenne. Nous l’avons reconnu en accordant à l’Ukraine le statut de pays candidat et en lançant des négociations d’adhésion.
Dans un environnement international et géopolitique difficile, nous soulignons l’importance de maintenir la solidarité transatlantique et mondiale avec l’Ukraine. Nous insistons sur la nécessité de garantir que la communauté internationale continue de se concentrer sur le soutien à l’Ukraine pour parvenir à une paix complète, juste et durable fondée sur la formule de paix ukrainienne »...

- La Commission européenne a tenu une réunion informelle en visioconférence, le 26 février, pour entendre le compte-rendu du président français, Emmanuel Macron, de sa rencontre avec le président Donald Trump. Les dirigeants européens sont convenus qu’ils devaient faire bloc face à la dérive des États-Unis sur « l’invasion russe de l’Ukraine ».

- Kaja Kallas, haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, s’est rendue à Washington pour rencontre le secrétaire d’État, Marco Rubio. L’entretien a été annulé en dernière minute par le secrétariat de M. Rubio, officiellement pour des raisons d’agenda surbooké.
Mme Kallas a fait s’avoir qu’en remplacement, elle rencontrera « des sénateurs et des membres du Congrès pour discuter de la guerre de la Russie contre l’Ukraine et des relations transatlantiques ».