Cahuzac : Hollande et Ayrault dans le viseur
Après les aveux de Cahuzac, la droite et l’extrême-gauche mettent en cause l’exécutif.
Le président de la République était-il au courant ? Après les aveux de l’ex-ministre Jérôme Cahuzac mardi, des voix s’élèvent, à droite comme à l’extrême-gauche, pour mettre en cause à leur tour François Hollande et Jean-Marc Ayrault. Éric Ciotti, le député UMP des Alpes-Maritimes, se demande ainsi s’ils ont "voulu protéger Cahuzac avec cette pseudo-attestation bancaire suisse". Au Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, lui, s’interroge : "Qui savait et n’a rien dit ?".
"Depuis quand François Hollande savait" ? Jean-François Copé, le président de l’UMP, s’est empressé de réagir après les aveux de l’ancien ministre du Budget, mis en examen, taclant au passage l’ensemble du gouvernement : "la question qui se pose désormais est de savoir si le président de la République, le Premier ministre et les membres du gouvernement étaient au courant et s’ils ont couvert ces faits".
Et d’appeler le chef de l’État à "s’expliquer lui-même devant les Français". Même son de cloche chez les autres élus UMP, comme Geoffroy Didier, animateur du courant de la Droite forte, qui se demande sur Twitter "quand Hollande avouera-t-il avoir menti aux Français sur la République irréprochable ?".