Un prédicateur saoudien viole et tue sa fille de 5 ans: petite condamnation
Nous avons entendu et lu de tous temps des informations sur des imams qui abusaient sexuellement de femmes vulnérables, des imams pédophiles, mais jamais jusqu’à ce jour de prédicateur qui a violé sa propre fille âgée de 5 ans (Allah Yahfathna- Dieu préserve nous) puis l’a sauvagement torturé au fer électrique et brûlé au fer à repasser.
L’ignoble personnage est un prédicateur saoudien identifié par les militantes des droits de l’homme comme étant Fayhane al-Ghamedi qui participait régulièrement à des émissions de télévision sur les préceptes islamiques.
Selon ces militantes, la petite Lama, hospitalisée avec le crâne fracassé, des côtes cassées, des traces de brûlures et un ongle arraché, a succombé à ses blessures.
L’indigne père (photo) a reconnu être l’auteur de ces atrocités mais a avancé pour sa défense qu’il avait des doutes sur le comportement de sa fille (!!!). Le 26 janvier dernier, l’accusé a été condamné à verser une compensation financière à la mère, appelée “prix du sang” dans la jurisprudence saoudienne basée sur une lecture wahhabite de la charia (loi islamique), et condamné à une peine de prison correspondant à la durée de sa détention préventive, selon les militantes saoudiennes.
Dans un entretien pour le journal saoudien « Sabak », la militante saoudienne Souhayla Zein el-Abidine qui avait appréhendé l’éventualité que le père échappe au châtiment qui lui est dû, s’est offusquée de l’alibi qu’il a donné et qui semble avoir été pris en considération, en disant avoir douté du comportement de sa fille.
“Quels doutes pourraient traverser la tête d’une père d’une fille qui n’a que 5 ans” a-t-elle répliqué, signalant que la fille avait fait l’objet d’un examen de virginité qui s’est avéré positif.
La mère (photo), qui était divorcée et n’avait pas pu voir sa fille dans les mois précédant l’hospitalisation, et une assistante sociale ont aussi évoqué des séquelles de viols particulièrement cruels, selon ces militantes.
Dans un entretien pour une chaîne de télévision arabe, elle signale avoir à plusieurs reprises demandé des comptes à son ex-mari sur les raisons de son comportement de la sorte avec sa fille, et n’avait eu de réponses que « des rires et des railleries ». Selon elle, il se permettait une telle barbarie parce qu’il se savait jouissant d’impunité.
Dans leur communiqué, les trois militantes saoudiennes ont dénoncé la mansuétude du jugement à l’égard du père, l’estimant révélatrice du statut des femmes en Arabie saoudite, où une interprétation rigoriste de l’islam les place sous le tutorat des hommes
En Arabie saoudite, qui procède chaque année à des dizaines d’exécutions, le viol et le meurtre sont passibles de la peine capitale, mais un homme ne peut pas être condamné à mort pour le meurtre de son enfant ou de son épouse, qui valent en général entre 5 et 12 ans de prison à leurs auteurs.