Les 5 fantastiques journalistes-Système
Tout est parti d’un article du Figaro version télé qui a réuni les cinq journalistes qui montent, dits « les 5 fantastiques ». Et ça commence très mal avec une citation de Thomas Sotto, qui est au journalisme ce que..., on vous laisse finir la phrase.
« Il faut dix ans pour devenir un bon journaliste », aurait un jour déclaré Thomas Sotto. Benjamin Duhamel, Aurélie Casse, Eliot Deval, Agathe Lambret et Amélie Carrouër, figures montantes de l’information en France, cumulent à eux cinq un peu plus de cinquante ans de carrière. Moins que Michèle Cotta à elle seule, mais leur avenir s’annonce tout aussi prometteur. Quand nous les réunissons, en ce mardi pluvieux de novembre, dans les locaux du Figaro, pour une séance photo inédite, l’ambiance est bon enfant, surtout entre les garçons du groupe.
Avant de passer au cas Sotto, une petite information people qui montre bien l’entre-soi médiatique parmi les 5 fantastiques :
Sotto, c’est ce grand intervieweur qu’on dirait télécommandé par l’Élysée, l’OTAN et le Pentagone :
Visiblement, sa période de formation pour devenir un « bon journaliste » n’est pas terminée. Encore un effort, surtout sur les connaissances historiques, et Thomas pourra se dire journaliste. En attendant, c’est un bon petit télégraphiste, ça c’est vrai. Et les cinq gagnants du concours du Figaro aussi. Il y a le petit Duhamel dans le tas, c’est le plus prometteur, selon le quotidien, car il est passionné d’info et a touché à tout. C’est un surhomme, un surjournaliste.
Une polyvalence qui contraste avec leurs aînés, à l’instar d’une Arlette Chabot ou d’un David Pujadas. « Nous sommes une génération avec une capacité d’adaptation et d’agilité car nous avons grandi avec ces chaînes info qui n’existaient pas il y a plus de vingt-cinq ans », estime Benjamin Duhamel, qui a commencé comme reporter sur RTL avant de rejoindre LCI puis BFMTV où il travaille aujourd’hui. À seulement 30 ans, il est celui dont l’ascension est la plus fulgurante.
Le fils de Patrice Duhamel, ancien patron de France Télévisions, et Nathalie Saint-Cricq, chef du service politique du service public, est de toutes les éditions spéciales de la chaîne info : la dissolution de l’Assemblée nationale, la réélection de Donald Trump et les grands débats, celui opposant Jordan Bardella à Valérie Hayer notamment pendant la dernière campagne des européennes. Il a décroché à la rentrée dernière une quotidienne, « Tout le monde veut savoir », diffusée de 19 à 20 heures. « Tout s’est fait très vite, c’est vrai, concède-t-il. J’ai la passion de ce métier et l’obsession de faire des coups », ajoute ce surdoué de l’info.
Quel pilpoul – pipeau en bon français – pour ne pas dire qu’il a été pistonné par toute la famille élargie. Voyons ensemble l’arbre généalogique de ce futur grand télégraphiste :
Les 5 fantastiques propagandistes
Après ça, la messe est dite. Mais on vous remet quand même une tartine des exploits des nouveaux propagandistes, car ça vaut le détour :
"Et des coups, le benjamin des Duhamel en a déjà réussi quelques-uns. Sur son plateau, Sébastien Cauet est venu se défendre pour la première fois des accusations de viols et d’agressions sexuelles dont il est l’objet. Et Ibrahim Maalouf a réagi à la polémique sur sa mise à l’écart du Festival de Deauville à la fin de l’été. Plus récemment, il a signé avec Apolline de Malherbe l’interview de François Bayrou juste après la formation de son gouvernement. C’est l’autre particularité qu’il partage avec ses confrères et consœurs présents sur notre couverture, notamment avec Aurélie Casse, 38 ans, qui a passé un septennat à BFMTV. Dans « C l’hebdo », sur France 5, qu’elle anime depuis deux saisons, elle a déjà signé des séquences mémorables comme le témoignage de Lio dénonçant l’aveuglement du cinéma dans l’affaire Depardieu ou l’annonce du changement de nom de la Fondation Abbé Pierre il y a quelques semaines. « Nous avons également reçu Jérôme Kerviel, qui ne s’était pas rendu sur un plateau depuis 2012. Il a choisi “C l’hebdo” pour son unique télé », dit-elle fièrement".
Quels exploits ! Le génie de recevoir des people sur son plateau... Cependant, il n’y en a pas un qui parle d’une enquête, notamment sur le pouvoir. Et on ne parle même pas de pouvoir profond, faut pas rêver. Ces journalistes sont donc capables de travailler en slalomant entre les vrais sujets, ou en les abordant du point de vue de l’oligarchie. Cela demande une souplesse d’échine inégalée, un entraînement à la reptation qui nous ébaubit.
Allez, une petite dernière pour la route, avec Aurélie Casse, la journaliste qui monte, après le petit Benyamin. Aurélie, c’est elle-même qui en parle le mieux. On accroche sa ceinture anti-rictus et on écoute :
"Nos « cinq fantastiques » ont su s’émanciper de l’image du « journaliste de chaînes info » souvent caricaturée. « Au début, j’avais l’impression qu’il ne fallait surtout pas bafouiller mais, en fait, on comprend vite que la perfection n’existe pas », analyse Aurélie Casse, qui, depuis son départ de BFMTV, en 2023, s’est débarrassée du filtre à travers lequel devaient passer ses émotions. À l’antenne, elle éclate de rire, s’autorise désormais des blagues et n’hésite pas à lancer à Gad Elmaleh et Vassili Schneider qu’elle les trouve très beaux".
"J’ai une petite question pour toi…" : le message de Niels Schneider à son petit frère Vassili dans #CLHebdo pic.twitter.com/6ZmcBMryiz
— C l’hebdo (@clhebdo5) December 14, 2024
C’est curieux, il y avait autre chose à dire à Gad, certes beau comme un dieu grec, mais bon, on a tous nos trous de mémoire. Il suffisait d’aller lire notre enquête, tout journaliste a le droit, et même le devoir, d’aller s’informer chez des confrères, surtout s’ils sont sérieux.
Mais on a trouvé mieux ! Son interview du Pr Fischer, en charge de la « vaccination » forcée et généralisée en France depuis 2021 :
Si Facebook bloque la lecture de l’interview entière, cliquez ici.
On ne fera pas de commentaires sur les propos du Fischer, qui soit parlait des bienfaits du pseudo-vaccin sans savoir (pour le long terme il était catégorique, il n’y avait aucun risque), soit il enfumait la Casse, et derrière elle, toute la France.
Aujourd’hui, on sait que Fischer désinformait. On peut se poser la question de ses liens avec le Big Pharma ou la fondation Edmond-de-Rothschild, puisqu’en 2021, Fischer était à la tête de l’Institut de biologie physico-chimique financé par cette fondation. Son discours apaisant épousait la ligne Moderna-Pfizer.
Un an après cette interview où Fischer se posait la question des injections dans les 5-12 ans, il tranchait : « Il faut faire en sorte que les enfants soient vaccinés ».
Naturellement, la Casse n’est pas responsable des propos de Fischer, qui voulait piquer tous les mômes avec un faux vaccin vendu par les multinationales américaines à moralité douteuse, mais elle aurait pu s’informer, c’est-à-dire aller voir chez les antivax, les seuls qui avaient raison avant tout le monde.
Le problème, c’est que sur tous les autres grands sujets, donc sur le modèle covidiste, les journalistes-Système sont alignés sur la doxa gouvernementale ou mondialiste : Palestine, Ukraine, immigration, nationalisme, Europe...
Notre conclusion : les 5 fantastiques sont d’efficaces désinformateurs professionnels, puisque la majorité de leurs téléspectateurs sont toujours dans le brouillard. Toute la question est de savoir si les uns et les autres en sont conscients.
- Source : E&R