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Mercredi, 08 Janv. 2025

Démission de Trudeau et crise politique majeure au Canada : le fanatisme globaliste en péril ?

Auteur : Karine Bechet-Golovko | Editeur : Walt | Mardi, 07 Janv. 2025 - 13h49

La démission annoncée de Trudeau, l'une des figures phares du fanatisme globaliste avec Macron, dévoile toute l'ampleur de la crise de pouvoir de ces élites globalistes extrémistes, réduisant la politique au wokisme. Les mécanismes démocratiques, prévus pour organiser la gouvernance de la majorité, ne sont plus adaptés à la gouvernance de cette minorité dressée contre les peuples. Trudeau décide alors de partir, en attendant qu'une figure "acceptable" puisse être trouvée pour le remplacer, et suspend toute possibilité de renverser le Gouvernement en déclenchant la procédure de prorogation du Parlement. La globalisation ne peut être démocratique, qu'attendons-nous pour en sortir ?

Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, qui exerce le véritable pouvoir dans ce pays, vient de déclarer qu'il va quitter le pouvoir, dès que le parti libéral aura trouvé un candidat, qui soit un tant soit peu capable, sinon de remporter les prochaines élections, au moins de les perdre avec dignité. Il faut dire que la politique wokiste de Trudeau, soutenue par son parti, le met à 20 points derrière les conservateurs.

Comme le glorifie le journal Le Figaro, Trudeau qui est l'image même du wokisme LGBT totalitaire, restera dans l'histoire ainsi :

"Perçu à ses débuts comme un premier ministre moderne, féministe, progressiste, soucieux des enjeux environnementaux et déclenchant à son tour une «Trudeaumania», il a fait du Canada le deuxième pays au monde à légaliser le cannabis, a instauré l’aide médicale à mourir, une taxe carbone..."

Une politique de la mort, sous tous ses aspects. 

Cette politique s'accompagne sans aucune surprise d'une crise économique et sociale, puisque ce néolibéralisme conduit à l'inefficacité économique et à la déstructuration des services publics, ce qui a pour but de délégitimer l'Etat, donc de légitimer un transfert du pouvoir. Pour l'instant, le Canada, comme tous les pays néolibéraux, est dans une phase de crise profonde, en raison de ces cultes globalistes, comme l'illustre le NYT :

"Il est le dernier dirigeant en date à être balayé par un sentiment anti-président sortant, une réaction contre l’immigration et la colère face aux effets persistants d’une hausse de l’inflation pendant la pandémie de coronavirus. Bien que l’inflation au Canada soit tombée sous la barre des 2 %, le chômage reste élevé, à plus de 6 %".

La politique immigrationniste, puisque dans le monde global les Etats ne peuvent véritablement avoir de frontières, est l'un des facteurs déstabilisants, qui par ailleurs pose de sérieux problèmes avec l'arrivée de Trump à la présidence américaine, qui remet également en cause les accords douaniers :

"Cette situation survient alors que le Canada débat de la meilleure façon de réagir à la promesse de M. Trump d’imposer des tarifs douaniers qui bouleverseraient un accord commercial entre le Canada, les États-Unis et le Mexique. (M. Trump a également menacé d’imposer des tarifs douaniers au Mexique et a déclaré qu’il souhaitait que les deux pays s’attaquent au flux de drogue et de migrants sans papiers vers les États-Unis.)"

Dans cette tornade, Trudeau décide de partir en ouvrant la porte à l'arrivée d'un nouveau leader de son parti, qui deviendra automatiquement Premier ministre, en attendant les élections. Selon ses propres paroles, il incarne in fine la défaite :

« Il est temps de tout remettre à zéro », a déclaré Trudeau, ajoutant : « Je pense vraiment que l’élimination de la controverse autour de mon propre leadership est une occasion de faire baisser la température. ». (...) « Il est devenu évident pour moi, avec les batailles internes, que je ne peux pas être celui qui portera l’étendard libéral aux prochaines élections ».

Mais ces élites, si douées pour détruire, n'arrivent pas à mettre en place un modèle alternatif acceptable pour la population. Et pour cause, qui osera affirmer qu'il n'est qu'une marionnette, servant non pas le peuple du pays qu'il doit gouverner, mais des intérêts supérieurs et extérieurs ? Qui osera mettre formellement fin au système électoral, certes imparfait, en déclarant que les organes de la "communauté globale" nommeront ouvertement les dirigeants nationaux qui leur conviennent et leurs équipes ? Personne. Mais chacun d'entre eux tente de fausser les mécanismes électoraux nationaux, pour protéger le pouvoir de cette élite, créer une illusion de légitimité, se protéger à l'ombre d'une illusion de démocratie.

En attendant, Trudeau a déclaré la procédure de prorogation jusqu'au 24 mars. Ainsi, d'ici-là, le Gouvernement ne peut pas tomber, car les députés ne peuvent pas voter la défiance, et tous les projets de lois, qui n'ont pas été adoptés, sont annulés. 

Pour prendre une métaphore informatique, c’est une réinitialisation profonde du processus parlementaire. Ce n’est pas seulement de redémarrer l’ordinateur c’est quasiment d’effacer le disque dur, illustre Patrick Taillon

A qui le prochain tour ? A Macron ? Non, à la France, comme à l'Allemagne, si nos pays n'arrivent pas à mettre à la place de nos dirigeants actuels des pantins faisant illusion nationale, comme en Italie. 

Ce système globaliste ne peut fonctionner dans le cadre institutionnel démocratique électoral qu'en s'appuyant sur deux cannes : la répression et la tromperie. Et surtout, parce que les gens veulent être trompés. Les gens cesseront de le vouloir, dès qu'ils n'auront plus rien à perdre. Nous nous rapprochons de ce point de rupture.


- Source : Russie politics

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