2025 va débuter comme les dix plaies d'Égypte et se terminera, gouvernée par des inéligibles
Bayrou, et l'affaire des assistants parlementaires : Relaxé, le 5 février dernier, le parquet a fait appel, dans la foulée, au motif que « les preuves de ces délits sont réunies contre tous les prévenus ». Peine encourue par l'actuel premier ministre : 30 mois de prison avec sursis, 70 000 € et 3 ans d'inéligibilité avec sursis. Date du procès encore inconnue.
Dati, conseillère de Carlos Gohn, ancien PDG de Renault-Nissan : Eurodéputée, de 2009 à 2019, l’actuelle ministre de la culture est accusée d’avoir touché 900 000 € pour avoir défendu les intérêts du constructeur automobile au Parlement européen. Après une mise en examen, en 2021, pour « corruption passive », mi-novembre, c'est le parquet national financier qui a requis un procès pour « corruption et trafic d’influence passifs par personne investie d’un mandat électif public au sein d’une organisation internationale ». Ce que Rachida Dati conteste.
Bergé, et le « faux témoignage » devant une commission d'enquête : C'est sous serment et devant les parlementaires que l'ancienne ministre des Solidarités a déclaré n’avoir aucun lien « personnel, intime ou amical » avec Elsa Hervy. Un « mensonge » pourtant débusqué par Victor Castanet dans son livre Les Ogres. Le journaliste y révèle un mail dans lequel l'actuelle secrétaire d'Etat à l'égalité femmes-hommes parle de cette lobbyiste des crèches privées comme « d'une copine ». Ce que nie Aurore Bergé.
Valls, condamné à 277 000 € pour financement irrégulier de campagne : L'escapade espagnole du nouveau ministre des outre-mer s'est soldée par un échec politique cuisant, donnant lieu à une condamnation par le tribunal des comptes espagnols. D'abord, pour un dépassement de 126 819 € du plafond de dépenses autorisé lors de sa campagne. Puis, pour non-déclaration de 190 000 €, lors de cette même campagne.
Louwagie, une ministre du commerce condamnée pour licenciement abusif : D'abord condamnée, en décembre 2022, à verser près de 16 000 € à sa femme de ménage pour « faute grave », cette ancienne députée a vu sa condamnation requalifiée par le même conseil des prud'hommes d'Alençon. Si le motif de « faute grave » a été annulé, le versement des indemnités ainsi que le paiement des dommages et intérêts ont, eux, été maintenus.
Tabarot, une famille dans le viseur du parquet national financier : Philippe, nouveau ministre des Transports, a longtemps été un collaborateur fidèle de Michèle, ancienne maire du Cannet. Au point de cumuler, entre 2016 et 2018, des indemnités qui s'élèvent à des dizaines de milliers d'euros. Sous enquête du PNF, le ministre se défend de tout emploi fictif.
Liste non exhaustive....
To be continued.....
- Source : Dynamiques de conflit