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Mercredi, 20 Nov. 2024

Le Moyen-Orient réagit à l’alliance de Trump avec le sionisme

Auteur : M. K. Bhadrakumar | Editeur : Walt | Mercredi, 20 Nov. 2024 - 11h29

La victoire électorale de Donald Trump aux élections du 5 novembre est perçue au Moyen-Orient avec une anxiété croissante, présageant que les États-Unis s’aligneront à cent pour cent avec le projet sioniste de Grand Israël.

Bien que Trump ait empêché les bruyants néoconservateurs d’accéder à des positions gouvernementales, on ne peut pas en dire autant des personnalités pro-sionistes. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu affirme qu’il a déjà parlé trois fois avec Trump depuis l’élection et qu’ils « sont d’accord sur la menace iranienne et toutes ses composantes”.

Les ”composantes » sous-entendent que Netanyahu espère obtenir un chèque en blanc de Trump pour accélérer le nettoyage ethnique à Gaza, annexer de la Cisjordanie, lancer des représailles violentes contre les Palestiniens et, plus important encore, porter la guerre directement sur le territoire iranien.

Trois événements en trois jours cette semaine montrent les premiers signes du contrecoup qui se prépare. Lundi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei, a donné la première réaction officielle de Téhéran à la victoire électorale de Trump. Baqaei a adopté une ligne nuancée en disant: “Ce qui compte pour nous dans cette région, c’est le comportement et les politiques réels des États-Unis à l’égard de l’Iran et du Moyen-Orient au sens large”.

Baqaei a notamment exprimé “un optimisme prudent quant au fait que la nouvelle administration [Trump] pourrait adopter une approche plus axée sur la paix, réduire les hostilités régionales et respecter ses engagements. »(Tehran Times) Baqaei a également réfuté la récente allégation de Washington selon laquelle l’Iran était impliqué dans des complots visant à assassiner Trump. Il a qualifié l’allégation de l’administration Biden de “rien de plus qu’une tentative de saboter les relations” entre Téhéran et Washington en “posant des pièges pour compliquer le chemin de la prochaine administration”.

Baqaei a également assuré à la nouvelle administration américaine que Téhéran adhérait fermement à un programme nucléaire à des fins pacifiques. Il a annoncé que Rafael Grossi, chef de l’Énergie atomique internationale (AIEA) devait arriver à Téhéran mercredi soir.

Pris ensemble, les remarques de Baqaei suggèrent que l’Iran espère qu’il y ait encore un espoir possible au sujet de la relation entre Trump et Netanyahu. L’élément décisif ici est la remarque que Trump a glissée, avec une grande délibération, dans son discours de victoire du 6 novembre : “Je ne vais pas déclencher de guerre. Je vais arrêter les guerres”.

Trump a déclaré publiquement pendant sa campagne électorale que “Je ne veux pas nuire à l’Iran, mais ils ne doivent pas avoir d’armes nucléaires. » Les consultations entre Téhéran et Grossi répondent à l’inquiétude de Trump. C’est une action intelligente. La position non provocatrice de l’Iran signifie qu’il n’y aura aucun alibi pour attaquer l’Iran.

Cela dit, cependant, “l’inconnu connu » demeure toujours, à savoir les représailles de l’Iran pour l’attaque israélienne du 26 octobre. Le 2 novembre, le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, dans une vidéo diffusée par les médias d’État iraniens, a promis “une réponse écrasante » à l’attaque israélienne. En théorie, la période jusqu’au 20 janvier où Trump prêtera serment va être critique.

Pendant ce temps, cette semaine, l’Iran et l’Arabie saoudite ont donné de la teneur à leur détente, qui se manifeste maintenant par la solidarité de Riyad et son soutien ouvert à l’Iran dans sa confrontation croissante avec Israël.

En pleines tensions croissantes dans la région, le chef d’état-major des forces armées saoudiennes, Fayyad al-Ruwaili, s’est rendu à Téhéran le 10 novembre et a rencontré son homologue iranien, le général Mohammad Bagheri. Le président iranien Masoud Pezeshkian s’est entretenu au téléphone avec le Prince héritier saoudien Mohammed bin Salman dans le cadre d’un sommet organisé par l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) et la Ligue arabe, à Riyad les 11 et 12 novembre. L’Iran a invité MbS à se rendre à Téhéran !

Deux faits saillants extrêmement importants du sommet de Riyad ont été, tout d’abord, le discours inaugural du prince saoudien dans lequel il a mis en garde Israël contre le fait de frapper l’Iran. Cela a marqué un tournant historique de Riyad dans le conflit entre Téhéran et Israël, loin de la normalisation entre l’Arabie Saoudite et Israël, voulue par les États-Unis.

MbS a déclaré au sommet que la communauté internationale devrait obliger Israël “à respecter la souveraineté de la République islamique sœur d’Iran et ne pas violer ses terres”.

Encore une fois, l’Arabie saoudite a accusé Israël pour la première fois d’avoir commis un “génocide” à Gaza. MbS a déclaré aux dirigeants réunis à Riyad que le royaume renouvelait « sa condamnation et son rejet catégorique du génocide commis par Israël contre le peuple palestinien frère…”

Trump a été averti qu’il allait trouver un paysage géopolitique radicalement différent au Moyen-Orient par rapport à son premier mandat de président. L’équipe de transition de Trump garde ses cartes couvertes, offrant au rapport quotidien de la sécurité nationale une déclaration standard selon laquelle Trump prendra “les mesures nécessaires” pour “diriger notre pays” et “rétablir la paix par la force". Mais les sonnettes d’alarme sifflent.

Les principaux piliers de la stratégie de “pression maximale” de Trump contre Téhéran — isoler l’Iran et augmenter la pression économique tout en maintenant une menace crédible de force militaire comme moyen de dissuasion — sont devenus bancals.

D’un autre côté, l’attaque massive de missiles balistiques iraniens contre Israël le 1er octobre et l’échec colossal de la frappe aérienne israélienne contre l’Iran vingt-six jours plus tard ont transmis un message fort dans tout le Moyen-Orient qu’Israël n’est plus la puissance militaire dominante qu’il était — et qu’il y a un nouveau shérif dans la ville. Trump devra naviguer dans ces retombées avec un capital diplomatique et géopolitique américain réduit à sa disposition.

Pendant ce temps, Téhéran approfondit également sa coopération avec la Russie, ce qui ajoute une nouvelle complexité géante, de la taille de l’Ukraine, à la politique iranienne de Trump. Alors qu’en Eurasie, les États-Unis ont des alliés, Trump navigue à peu près seul au Moyen-Orient.

L’isolement des États-Unis est visible de façon spectaculaire par l’annonce du président Recep Tayyip Erdogan mercredi que la Turquie, un pays membre de l’OTAN, a rompu tous ses liens avec Israël. Erdogan l’a révélé aux journalistes à bord de son avion après s’être rendu en Arabie saoudite. Une tendance régionale à ostraciser Israël est visible maintenant et elle est destinée à s’étendre et à s’approfondir.

Le sommet de Riyad a vu l’Union africaine se joindre à la Ligue arabe et à l’OCI pour signer mardi un accord tripartite visant à établir un mécanisme de soutien à la cause palestinienne, qui sera coordonné par les secrétariats des trois organisations pour changer la donne afin de renforcer leur influence dans les forums internationaux. Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a noté que les trois organisations allaient désormais parler d’une seule voix au niveau international.

Alors même que le sommet se terminait à Riyad, le prince héritier Salman a eu une conversation téléphonique mercredi avec le président russe Vladimir Poutine. Le compte-rendu du Kremlin déclare que les deux dirigeants “ont réaffirmé leur engagement à poursuivre l’expansion constante” des liens russo-saoudiens et en particulier “ont souligné l’importance de poursuivre une coordination étroite au sein de l’OPEP Plus et ont déclaré l’efficacité et la rapidité des mesures prises dans ce format pour assurer l’équilibre sur le marché mondial de l’énergie”.

Sur le conflit israélo-palestinien, le compte-rendu du Kremlin note avec satisfaction que “les approches de principe de la Russie et de l’Arabie saoudite en ce qui concerne le règlement du Moyen-Orient sont quasiment identiques”.

L’initiative de MbS de revigorer sa conversation avec Poutine ne peut être vue que dans le contexte des profondes réticences à Riyad concernant la bromance Trump-Netanyahu et le spectre d’une possible guerre régionale hantant la région, à cause d’Israël qui tire ses encouragements du soutien continu des États-Unis pour la cause sioniste au cours des 4 prochaines années.

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

Image en vedette : Indian Punchline. Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman s’adressant au sommet extraordinaire conjoint des dirigeants de l’Organisation de la coopération islamique et de la Ligue arabe, Riyad, 11 novembre 2024.

***

Israël remporte les élections américaines. Le nouveau cabinet pourrait être pire que l’ancien

Il y a inévitablement plusieurs blagues qui circulent dans les cercles que je fréquente, selon lesquelles «MAGA» devrait plutôt être «MIGA», car les récentes élections nationales américaines n’ont permis de choisir qu’entre deux partis qui ont essayé d’exceller dans l’expression de leur amour pour l’État juif, les Républicains de Donald Trump, vainqueurs, finissant en tête pour «Rendre Israël encore plus grand». Une autre plaisanterie, plus proche de l’humour noir, est la conviction croissante que Kamala Harris aurait pu perdre l’élection, la marge de différence étant la perception que le génocide israélien à Gaza, rendu possible par son parti et le président Joe Biden, a retourné de nombreux électeurs contre elle. Paradoxalement, Donald Trump a été plus ambigu et pourrait bien se révéler encore pire en ce qui concerne l’évolution de la situation au Moyen-Orient.

Le cabinet de Joe Biden et les nominations de haut niveau étaient surchargés de juifs et si les choix de Trump sont ethniquement plus mélangés, ils sont tous réellement dédiés à laisser Israël faire ce qu’il veut avec ses voisins. Plusieurs hauts fonctionnaires pourraient bien être considérés comme déments lorsqu’il s’agit des arguments qu’ils avancent pour protéger l’État juif, allant notamment jusqu’à exhorter à des frappes préventives menées par les États-Unis contre l’Iran, la Syrie et le Liban. Un journal israélien a révélé que le gouvernement israélien et l’équipe de Trump sont déjà en discussion sur la manière de renverser le gouvernement iranien. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a pour sa part affirmé qu’il s’était déjà entretenu avec Trump à plusieurs reprises depuis l’élection et que les deux dirigeants se voyaient «les yeux dans les yeux» sur l’Iran. Netanyahou est convaincu qu’une frappe directe sur les installations nucléaires iraniennes est réalisable tant que les États-Unis soutiennent pleinement Israël si une guerre éclate.

La nouvelle composition du cabinet Trump comprend le député Marco Rubio de Floride comme secrétaire d’État, le journaliste de FOX news Pete Hegspeth comme secrétaire à la Défense, la représentante Elise Stefanik de New York comme ambassadrice aux Nations unies, l’ancien gouverneur Mike Huckabee de l’Arkansas comme ambassadeur en Israël, le député Mike Waltz comme conseiller à la sécurité nationale, la gouverneure Kristi Noem comme responsable de la sécurité intérieure, et Steven C. Witkoff comme envoyé spécial au Moyen-Orient. Ensemble, ils forment un groupe cohérent qui a ravi les partisans les plus farouches du président élu Trump en faveur d’Israël. Toutes les personnes nommées partagent une passion pour la promotion des intérêts israéliens et déplorent les préoccupations des juifs sur des questions telles que le «problème» de la montée de l’antisémitisme, constamment invoqué. Matt Brooks, directeur général de longue date de la Coalition juive républicaine, a qualifié les candidats de «véritable équipe de rêve pour ceux qui se soucient d’une relation États-Unis-Israël forte, dynamique et inébranlable».

Pour ceux d’entre nous qui avaient espéré quelque chose de plus proche de la paix sur terre, il en va tout autrement. Paul Craig Roberts plaisante même en disant que la liste des candidats semble avoir été nommée par le Premier ministre Benjamin Netanyahou d’Israël. Le plus dément de tous est sans doute celui qui occupe le poste le plus menaçant, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth. Hegseth est un journaliste de FOX news et un observateur a noté qu’il n’avait jamais géré une organisation plus grande que ses trois femmes et ses cinq enfants avant d’être promu à la tête des 2,9 millions d’employés du Pentagone, dont le budget s’élève à 1000 milliards de dollars. Même selon les critères du sionisme chrétien, il pourrait bien être considéré comme un extrémiste. Un extrait du livre de Hegseth, «American Crusade, Our Fight to Stay Free» (2020) comprend :

«En termes simples : si vous ne comprenez pas pourquoi Israël compte et pourquoi il est si central dans l’histoire de la civilisation occidentale – avec les États-Unis étant sa plus grande manifestation – alors vous ne vivez pas dans l’histoire. L’histoire des États-Unis est inextricablement liée à l’histoire judéo-chrétienne et à l’État moderne d’Israël. Vous pouvez aimer les États-Unis sans aimer Israël, mais cela me dit que votre connaissance de la Bible et de la civilisation occidentale est terriblement incomplète. (…) Si vous aimez les États-Unis, vous devriez aimer Israël. Nous partageons l’histoire, la foi et la liberté. Nous aimons les gens libres, la libre expression et les marchés libres».

Bien sûr, Hegseth n’est pas plausible, car ni les États-Unis ni Israël ne semblent plus aimer les gens libres ou la liberté d’expression.Sioniste chrétien à outrance, Hegseth, dont le corps est couvert de tatouages de croix chrétiennes, nie que la Palestine ou même les Palestiniens existent réellement. Il appelle la Cisjordanie Samarie et Judée. Il est également un soi-disant activiste du Troisième Temple qui croit que la mosquée al-Aqsa et d’autres lieux saints musulmans sur le Mont du Temple à Jérusalem devraient être démolis pour reconstruire le Temple judéen prétendument détruit par les Romains au deuxième siècle. Comme al-Aqsa est un site religieux islamique majeur, un tel mouvement déclencherait automatiquement une guerre sectaire massive au Moyen-Orient, mais il est également considéré par les sionistes chrétiens comme Hegseth comme une étape précurseur dans le développement du conflit d’Armageddon qui conduira à l’enlèvement de tous les vrais croyants (chrétiens uniquement !) au ciel et à la seconde venue du Christ. Fondamentalement, nous sommes en présence d’un secrétaire à la Défense qui dirige la plus grande organisation militaire du monde souhaitant qu’il y ait une guerre qui détruirait le monde tel que nous le connaissons.

Le sioniste chrétien évangélique Huckabee et la députée Stefanik sont, à certains égards, tout aussi effrayants. Trump, manifestement peu soucieux de nommer des hauts fonctionnaires possédant une double loyauté, a déclaré dans un communiqué concernant Huckabee que «Mike a été un grand serviteur public, un gouverneur et un leader dans la foi pendant de nombreuses années. Il aime Israël et le peuple d’Israël, et de même, le peuple d’Israël l’aime. Mike travaillera sans relâche à l’instauration de la paix au Moyen-Orient». Huckabee croit que Dieu a donné la Palestine historique à l’État moderne d’Israël, et est un partisan déclaré de l’expansion prévue d’Israël en Cisjordanie occupée, qu’il appelle la Judée et la Samarie. Alors qu’il visitait une colonie israélienne en Cisjordanie en 2017, Huckabee a affirmé que la terre n’était pas occupée par Israël.

«Je pense qu’Israël a un titre de propriété sur la Judée et la Samarie. Il y a certains mots que je refuse d’utiliser. La Cisjordanie n’existe pas. C’est la Judée et la Samarie. Les colonies n’existent pas. Ce sont des communautés, des quartiers, des villes. L’occupation n’existe pas». En 2008, lors de sa propre campagne présidentielle, Huckabee avait déclaré qu’il n’y avait «vraiment rien de tel qu’un Palestinien».

Une autre grande partisane d’Israël est Elise Stefanik, membre du Congrès de New York, qui sera ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, où elle suivra sans aucun doute les traces glorieuses de Nikki Haley, la première personne totalement sioniste nommée par Trump à cette organisation en 2016. Stefanik a utilisé avec stridence sa chaire d’intimidation au sein du Comité de l’éducation et de la main-d’œuvre de la Chambre des représentants pour détruire la liberté d’expression sur les campus universitaires des États-Unis, en particulier lorsque cette liberté est utilisée pour critiquer Israël et son comportement, ce qu’elle qualifie libéralement d’antisémitisme, même lorsque les protestations sont déclenchées par les atrocités israéliennes dirigées contre les Palestiniens et les Libanais. Sa chasse aux sorcières a conduit à plusieurs démissions de présidents d’université de premier plan et les universités à travers le pays se sont resserrées sur les manifestants pro-palestiniens, que, pour mémoire, Trump a promis d’expulser en même temps que tous les «juifs qui détestent les juifs».

Selon la journaliste australienne Caitlin Johnstone,

«c’est un monstre du marais faucon dont la carrière politique a été préparée dans certains des groupes de réflexion néoconservateurs les plus odieux de Washington, et qui s’oppose à toute limitation du soutien militaire américain à Israël. Au début de l’année, Stefanik s’est même rendue en Israël pour prononcer un discours devant la Knesset israélienne, s’engageant à contribuer à mettre fin à l’«antisémitisme» des manifestants contre les atrocités génocidaires d’Israël dans les universités américaines».

Il ne fait aucun doute que l’on comptera sur Stefanik pour représenter les intérêts israéliens à l’ONU et au département d’État plutôt que ceux des États-Unis ou des citoyens américains. Il en va de même pour l’envoyé du nouveau président au Moyen-Orient, le magnat juif de l’immobilier Steve Witkoff, qui est un partenaire de golf de Trump mais qui n’aurait aucune expérience diplomatique ou politique. Un profil du Times of Israel décrit Witkoff comme un «intermédiaire de la communauté juive des affaires». C’est une excellente nouvelle, car à Washington, ceux qui ont le plus d’argent sont toujours ceux qui parlent le plus fort.

Et c’est ainsi. Tournez une page à Washington et vous découvrez que quelqu’un d’autre a acheté toutes les pages restantes, de sorte que tout ce que vous pouvez faire est de continuer à relire la même chose. Bon sang, Messieurs les présidents Biden et Trump, cela ne vous dérange-t-il pas de savoir, comme vous le savez sûrement, qu’un autre pays nous possède et qu’il commet des crimes de guerre quasi continus contre un peuple occupé, crimes qui sont rendus possibles grâce à l’utilisation de nos armes et de notre argent ? N’avez-vous aucun sens de la honte ? Où sont passées les États-Unis, fières et honorables, qui étaient autrefois un phare de la liberté parmi tous les pays ? Disparue et oubliée, apparemment.

Philip Giraldi

Source: The Unz Review.

Traduction: Réseau international.


- Source : Indian Punchline

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