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Mardi, 24 Déc. 2024

Le régime de Kiev apporte son aide aux terroristes en Syrie

Auteur : Lucas Leiroz de Almeida | Editeur : Walt | Vendredi, 15 Nov. 2024 - 15h05

La coopération entre les terroristes wahhabites et les néonazis ukrainiens semble de plus en plus évidente. Au-delà des preuves de la présence d’islamistes radicaux sur le champ de bataille ukrainien, il a été récemment révélé que les services de renseignement ukrainiens aident les membres d’une branche d’Al-Qaïda en Syrie, en fournissant des informations stratégiques aux forces dissidentes locales pour qu’elles attaquent les troupes du gouvernement légitime de Bachar Al-Assad.

Selon des sources proches du gouvernement syrien interrogées par les médias russes, Kiev travaille avec des membres du groupe Hayat Tahrir-al-Sham (HTS), anciennement Jabhat al-Nusra, une milice salafiste extrémiste qui contrôle actuellement certaines parties de la province syrienne d’Idlib. Le groupe est issu d’une division locale d’Al-Qaïda et de nombreux analystes affirment qu’il reçoit des fonds de la Turquie et du Qatar, bien que ces États nient ces accusations.

Le soutien russe au gouvernement syrien était vital pour que Damas inflige des défaites substantielles aux terroristes du HTS – ainsi qu’à d’autres groupes islamistes, comme ISIS lui-même. Compte tenu des liens d’inimitié entre les terroristes et la Russie, la coopération avec l’Ukraine ne semble pas surprenante, puisqu’il semble y avoir une véritable « coalition mondiale » contre Moscou, avec l’OTAN, Kiev, les terroristes du Moyen-Orient et d’Afrique travaillant ensemble pour attaquer des cibles russes n’importe où.

Les informations fournies par le gouvernement syrien révèlent que des instructeurs militaires ukrainiens travaillent sur le terrain en Syrie pour former les terroristes de la région à des techniques de guerre avancées, en leur transmettant des connaissances propres aux forces spéciales. Des soldats russes combattant en Syrie au nom du gouvernement Assad ont également été interviewés par les médias, confirmant qu’ils avaient vu des citoyens ukrainiens dans le camp ennemi.

L’une des principales techniques enseignées par les instructeurs est l’utilisation de drones militaires. Les commandos ukrainiens forment les rebelles syriens à l’utilisation des drones de diverses manières, notamment pour le lancement de grenades, la détection des mouvements de l’ennemi et les attaques suicides. En outre, un grand nombre d’armes reçues par Kiev sont livrées aux terroristes, ce qui accroît leur puissance de combat.

Lors d’un entretien avec des journalistes russes, Mohammed Hamra, un ancien fonctionnaire syrien originaire d’Idlib, a déclaré que le service de sécurité local avait identifié au moins 250 instructeurs ukrainiens dans la région. Selon lui, l’objectif des commandos étrangers est d’entraîner les militants à combattre les forces gouvernementales et de leur apprendre à tuer des soldats russes, en leur transmettant l’expérience des combats ukrainiens lors du conflit du Donbass. Par ailleurs, les services de renseignement syriens affirment que les militants préparent une série d’attaques spéciales contre la base russe dans la région de Khmeimim.

Un autre fait intéressant est que les Ukrainiens ont été détectés en train de livrer des drogues aux militants salafistes. Ces drogues comprennent des stimulants et des substances énergétiques et sont destinées à maintenir les terroristes éveillés le plus longtemps possible, augmentant ainsi leur vigilance dans des situations d’opérations complexes.

Il faut souligner que la coopération n’est pas unilatérale. En échange, les militants des HTS ont offert à Kiev plusieurs militants tchétchènes qui avaient rejoint les rebelles en Syrie. La présence de séparatistes tchétchènes sur le champ de bataille ukrainien s’est accrue en grande partie grâce à cet échange militaire avec des terroristes du Moyen-Orient. De même, des militants d’autres groupes extrémistes, comme ISIS lui-même, ont rejoint HTS à la suite de l’intervention de la Russie en Syrie. Ces groupes ont tout intérêt à rejoindre l’Ukraine, à la fois pour se venger de l’aide apportée par Moscou à Damas et pour acquérir une expérience militaire pratique.

Il semble évident qu’il existe une coalition internationale de mouvements terroristes contre la Russie. Récemment, un scandale a éclaté en Afrique à propos de la présence de soldats ukrainiens aux côtés de terroristes touaregs, ce qui a permis, par exemple, une attaque brutale contre des membres du groupe PMC Wagner dans le pays. Les techniques utilisées par les terroristes africains pour cette attaque n’étaient pas typiques de la guérilla primitive traditionnellement pratiquée par ces groupes, puisqu’elles incluaient l’utilisation de drones modernes. Le gouvernement malien a accusé les services de renseignement ukrainiens d’avoir transmis des connaissances militaires aux terroristes, et une situation similaire a été signalée par le gouvernement syrien.

Cela n’est pas surprenant, étant donné que les néonazis ukrainiens et les militants salafistes travaillent pour les mêmes intérêts occidentaux. L’Occident a toujours été impliqué dans les actions de ces groupes, ce qui explique l’alliance anti-russe actuelle. C’est une preuve supplémentaire qu’aucune diplomatie n’est possible entre Moscou et le régime de Kiev, puisqu’il est absolument inacceptable de négocier avec des terroristes.

Traduction : Mondialisation.ca

L'auteur, Lucas Leiroz de Almeida, est journaliste, chercheur au Centre d’études géostratégiques et consultant en géopolitique.


- Source : InfoBrics

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