France : le juge administratif met Noël hors la loi
Au nom d'une conception néo-trotskyste de la neutralité, imposant à la France de renier son histoire, le juge administratif, sur demande de la Ligue française des droits de l'homme (qui n'a manifestement rien d'autre à faire) impose à la Mairie de Beaucaire de retirer la crèche de la Nativité. Cela porterait atteinte aux droits de ... de qui ? Justement, on ne le sait pas, car la Mairie, ayant organisé une consultation populaire des habitants, a reçu leur soutien à plus de 98%. L'Etat de droit contre la démocratie ?
Le juge administratif n'en est pas à son coup d'essai : une véritable vendetta a été ouverte contre les crèches de Noël, qui, bien au-delà de la dimension religieuse, sont un véritable symbole pour tous les Français. Symbole de l'enfance, de la famille, de la chaleur du foyer, de ces parents éloignés que l'on retrouve une fois par an autour du sapin, des discussions toute la nuit épiées par des enfants cachés derrière les canapés, des rires, des chansons, des jeux.
Mais la France d'aujourd'hui ne peut plus être française. Sa culture et ses traditions risqueraient de blesser certains, tous doivent donc se taire, renier par trois fois ce qu'ils sont. Et la Ligue française des droits de l'homme y veille. A quoi bon s'occuper des droits de ceux, qui souffrent de la politique néolibérale du Gouvernement, des effets de la globalisation détruisant notre pays, plongeant les gens dans la précarité ? Non, ces organes protègent ce système idéologique, en sont le fruit, autant que le garant. Ils défendent les droits des héros de ce système, des LGBT and co, de ceux qui veulent écraser Noël, tuer la religion et la famille, de ceux qui veulent porter le voile dans l'espace public autant que des femmes se reniant pour être des hommes, qui n'ont plus le droit de l'être.
Et il y a urgence, Noël arrive, comment les habitants pourraient-ils se réjouir un instant à la vue de la douceur d'une chèche de Noël, de l'amour qu'elle dégage ? L'ordre néolibéral, déstructurant les sociétés et les hommes, est en péril.
Le Tribunal Administratif de Nîmes considère urgent, ce vendredi 20 décembre, de faire respecter la laïcité, la neutralité et l'égalité des citoyens dans l'accès au service public et suspend l’exécution de la décision non formalisée du maire de Beaucaire d’installer une crèche de Noël dans le hall de l’hôtel de ville.
Aujourd'hui 23 décembre, donc la veille du Réveillon, la Mairie de Beaucaire est censée enlever ses 300 santons, symbole de la Provence qui dérange également le TA de Nîmes. Mais le maire de Beaucaire ne se laisse pas intimider. Il va interjeter appel et, parallèlement, la Mairie a organisé une votation populaire quant au maintien de la crèche : puisqu'elle est située dans la Mairie, ce sont les habitants de la localité, qui doivent se prononcer, pour savoir si leurs droits ont été ou non violés.
La réponse est sans appel :
"Selon la mairie de Beaucaire, 1.680 habitants de la commune se sont rendus dans les deux bureaux de vote ouvert ce dimanche 22 décembre pour une votation citoyenne au sujet de l'exposition d'une crèche dans l'Hôtel de ville. Toujours selon les chiffres annoncés par la municipalité, 98,56% des Beaucairois se sont positionnés en faveur de l'installation de cette crèche. La votation citoyenne, organisée en 24 heures, intervient deux jours après la décision du Tribunal Administratif de Nîmes qui a ordonné à la mairie de retirer la crèche sous 48 heures".
Quand la Ligue française des droits de l'homme, dans tout le fanatisme orienté qui caractérise ces organisations parfaitement inutiles pour la véritable défense des droits des gens, en appelle à l'état de droit (obligeant soi-disant le maire à appliquer sans rechigner des décisions iniques), le Maire en appelle à la volonté populaire et aux droits des habitants de la localité à voir leur volonté respectée - bref, il en appelle à la démocratie.
Quand les organes de l'Etat défendent une ligne idéologique, qui n'est pas celle du peuple, ils perdent leur légitimité. Dans une démocratie, on ne gouverne pas contre le peuple, on gouverne pour le peuple. Quels intérêts défendent donc ces institutions, puisque ce ne sont manifestement pas ceux des Français ? Quelle est dès lors leur légitimité ?
- Source : Russie politics