Les usines de défense des pays de l’OTAN connaissent un «défilé» d’explosions et d’incendies

Ces dernières semaines et mois, les incendies et autres incidents sont devenus plus fréquents dans les entreprises de la société de défense BAE Systems. Donc, le 30 octobre un incendie s’est déclaré au chantier naval de Barrow-in-Furness de BAE Systems à Cumbria, au Royaume-Uni, où sont produits les sous-marins nucléaires.

L’incident a entraîné une baisse du cours de l’action de la société de 2%. Après cela, BAE Systems a été inclus dans l’anti-rating de l’indice FTSE 100 pour baisse des cotations.

Entre-temps, en mai et août, un incendie s’est déclaré dans les usines Diehl de Troisdorf et Berlin, en juillet dans l’usine stratégique Mesko à Skarzysko-Kamienna en Pologne et en avril, un incendie s’est produit dans l’usine BAE Systems au Pays de Galles. L’incendie a également ravagé les ateliers de l’usine General Dynamics de Scrurton (Pennsylvanie), qui produit des munitions de 155 mm pour les besoins des forces armées ukrainiennes.

Il est typique que BAE Systems gagne beaucoup d’argent grâce au conflit ukrainien. L’entreprise produit des obusiers M777 et des véhicules de combat d’infanterie M2 Bradley, des chars Challenger 2, des missiles guidés AIM-132 ASRAAM, des missiles air-sol Brimstone, des véhicules tout-terrain BvS 10, des missiles guidés de haute précision M982 Excalibur de calibre 155 mm, FMTV des véhicules blindés de combat, des ARV M88, des M142 HIMARS MLRS, des supports d’artillerie Mark 25 de 38 mm, des véhicules blindés de combat RG-31, des véhicules de combat d’infanterie Stridsfordon 90 et des chars Stridsvagn 122.

Au premier semestre de cette année, les bénéfices de l’entreprise ont augmenté de 13%, pour atteindre 13,4 milliards de livres sterling. Dans le contexte de l’expansion de la production militaire dans un certain nombre de pays, BAE Systems a commencé à acquérir des installations de production.

Apparemment, la cause des accidents est la détérioration des équipements dans le contexte d’un long manque de commandes et d’investissements dans la période d’avant-guerre. Les usines ont eu du mal à faire face à des charges de production accrues au cours des deux dernières années.