Le journaliste israélien Shimon Riklin : « Je soutiens les crimes de guerre à Gaza, les maisons détruites m’aident à dormir »
Un journaliste israélien talmudo-sioniste, Shimon Riklin, provoque la controverse en exprimant son soutien aux crimes de guerre en direct à la télévision, se référant à la Torah.
Le journaliste israélien Shimon Riklin, un proche du premier ministre Netanyahu, a déclaré des horreurs lors d’une émission en direct. En se référant à la Torah, il a exprimé en direct à la télévision son soutien aux crimes de guerre, affirmant qu’il ne pouvait pas dormir le soir sans avoir vu des maisons détruites à Gaza. Il a également souhaité que davantage de bâtiments soient démolis, laissant les Palestiniens sans endroit où retourner.
« Je m’en fout d’être critiqué, et franchement, cela m’importe peu. Je suis incapable de dormir si je ne vois pas des maisons détruites à Gaza. Je veux en voir davantage de maisons et de bâtiments détruits. Je veux qu’il ne reste rien pour afin que les Gazaouis ne puissent y retourner. Dans la Torah, il est dit de répandre la terre avec du sel. C’est pourquoi nous ne pouvons pas trouver de solution avec eux, et c’est ce que signifient les crimes de guerre pour moi. Je suis en faveur des crimes de guerre ! Peu m’importe d’être critiqué, et franchement, je m’en fous ».
Israeli journalist Shimon Riklin has stirred controversy and condemnation after supporting war crimes, stating his inability to sleep unless he sees homes in Gaza destroyed. Riklin referenced the Torah, saying that ancient practices involved spreading salt on the earth. pic.twitter.com/Df8603L4By
— Middle East Eye (@MiddleEastEye) December 18, 2023
Ces propos nous rappellent cette interview de Youssef Hindi concernant le projet de l’élite israélienne qui est « l’épuration ethnique à Gaza comme c’est indiqué dans la Bible hébraïque » :
« Ce projet est simple : c’est l’épuration ethnique à Gaza, donc l’expulsion de tous les Gazaouis vers le Sinaï égyptien. Parce que les dirigeants israéliens, du gouvernement actuel même des précédents, considèrent que Gaza appartient aux Juifs. Elle fait partie intégrante de la Terre Sainte et la Terre Sainte leur appartient dans son intégralité. Et par conséquent, les autochtones doivent être chassés pour que cette terre revienne aux Juifs, comme c’est indiqué dans la Bible hébraïque ».
Il est important de noter que les crimes de guerre sont définis par le droit international humanitaire comme des actes commis dans le cadre d’un conflit armé et qui violent les lois et coutumes de la guerre. Ces actes incluent notamment les attaques contre des civils, les destructions de biens non militaires et les traitements inhumains infligés aux prisonniers de guerre.
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Un colon juif israélien : « Cracher sur les chrétiens est une coutume juive »
Un militant d'extrême droite israélien défend la pratique de cracher près des églises. Cette pratique est largement répandue en Israël, les vidéos qui pullulent sur internet en témoignent et les chrétiens ont beau s'en plaindre, le gouvernement fait la sourde oreille.
Un militant d’extrême droite israélien défend la pratique de cracher près des églises.
Un militant d’extrême droite, Elisha Yered, a suscité la controverse en défendant une pratique choquante : cracher près des églises ou des monastères, une ancienne tradition juive selon lui. Cette déclaration fait suite à la diffusion d’une vidéo montrant des Juifs orthodoxes crachant sur des pèlerins chrétiens.
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— ????? ??? (@ElishaYered) October 2, 2023
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Selon The Jerusalem Post, Elisha Yered, ancien porte-parole du député Limor Son Har-Melech du parti Otzma Yehudit, a même évoqué l’existence d’une bénédiction que les Juifs seraient censés prononcer en voyant une église. Cette bénédiction, « Béni soit celui qui a de la patience pour ceux qui violent sa volonté« , serait selon Yered une louange à Dieu pour ne pas avoir immédiatement puni les adorateurs d’idoles pour leurs mauvaises actions. Il ajoute :
« Peut-être que sous l’influence de la culture occidentale, nous avons oublié ce qu’est le christianisme, mais je pense que les millions de Juifs qui ont connu les croisades, l’Inquisition [espagnole], la diffamation sanglante et les pogroms de masse n’oublieront jamais ».
Un groupe de pèlerins sort avec la croix dans la rue Shaar Aryot et rencontre un groupe de fidèles juifs, puis les crachats commencent.
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Le militant anti-chrétien Yered avait déjà été critiqué en août après son arrestation en lien avec la mort d’un Palestinien de 19 ans lors d’émeutes dans le village de Burka. Ses commentaires actuels interviennent alors que, pendant les célébrations de Souccot, des Juifs orthodoxes ont craché et crié sur un groupe de pèlerins chrétiens qui marchaient dans la vieille ville de Jérusalem mardi.
L’incident s’est produit pendant la Fête des Tabernacles, une fête qui rassemble des milliers de chrétiens dans l’État juif.
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— ???? ???? - Yoseph Haddad (@YosephHaddad) April 14, 2023
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Robby Berman, guide touristique, auteur et journaliste, a confirmé les propos de Yered dans une interview avec Maariv. Il affirme avoir été témoin de nombreux incidents embarrassants impliquant des Juifs orthodoxes qui crachaient ou harcelaient des croyants chrétiens et des touristes.
« Mon rôle est d’empêcher de tels actes », a-t-il déclaré à Maariv. « Malheureusement, cela arrive régulièrement, tous les jours ».
Il rapporte avoir demandé un jour à un enfant ultra-orthodoxe de 10 ans pourquoi il avait craché sur un chrétien. La réponse de l’enfant était que c’était « une loi religieuse ».
Au cours des derniers mois, plusieurs incidents antichrétiens ont eu lieu en Israël. Parmi eux, un événement notable où le maire adjoint Arieh King a conduit un groupe de Juifs fervents vers le Mur Occidental, scandant « Missionnaires, rentrez chez vous » alors que les chrétiens évangéliques tentaient de célébrer la Pentecôte et de prier pour la paix à Jérusalem.
En novembre, un soldat de Tsahal a craché sur l’archevêque arménien et d’autres chrétiens lors d’une procession dans la vieille ville. En décembre, le centre communautaire maronite de Ma’alot-Tarshiha a été victime, entre autres incidents, de vandalisme dont les coupables n’ont toujours pas été identifiés.
Et cerise sur le gâteau, pour Itamar Ben Gvir, le ministre israélien de la Sécurité nationale :
« Cracher sur les chrétiens est une vieille tradition juive, ce n’est pas une affaire pénale ».
- Source : Le Média en 4-4-2
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