Scandale : François Hollande déclare qu’une vie palestinienne vaut moins qu’une vie israélienne et ne mérite pas un hommage
Déclaration choquante lors de son passage sur France Info le 7 février 2024, François Hollande a suscité l'indignation en affirmant qu'une vie palestinienne ne méritait pas un hommage de la Nation en comparaison avec une vie israélienne. Cette assertion survient dans un contexte où le bilan des victimes civiles à Gaza ne cesse de s'alourdir.
L’ancien président français a été questionné sur la possibilité d’organiser un hommage similaire à celui rendu aux victimes françaises en Israël pour les victimes françaises à Gaza. Sa réponse a été des plus troublantes : « Ça ne peut pas être le même hommage. Une vie est une vie et une vie est équivalente à une autre vie. Mais il y a les victimes du terrorisme et des victimes de guerre. »
Cette déclaration, qui minimise la gravité des événements à Gaza, provoque l’indignation sur les réseaux sociaux. Alors que le bilan des victimes palestiniennes continue de s’alourdir, avec des milliers de morts et de blessés, François Hollande semble faire une distinction entre les victimes du terrorisme et celles de la guerre, en privilégiant implicitement les victimes israéliennes.
Pourtant, la réalité sur le terrain est alarmante. Au 2 février, le bilan des victimes palestiniennes s’élevait à plus de 27 000 morts, dont la majorité sont des enfants et femmes. La situation humanitaire à Gaza est qualifiée d’intolérable par de nombreuses organisations internationales. Cela ne mérite pas un hommage ?
Faut-il un hommage similaire à celui des victimes du 7-Octobre pour les morts de Gaza ? "Ca ne peut pas être le même hommage, estime François Hollande. Une vie est une vie et une vie est équivalente à une autre. Mais il y a les victimes du terrorisme et les victimes de guerre". pic.twitter.com/WTBoIC2d4o
— franceinfo (@franceinfo) February 7, 2024
François Hollande, homme de gauche, semble oublier la décision historique de la Cour internationale de justice (CIJ) a reconnu un « risque génocidaire à Gaza » par Israël.
L’homme reprend les propos du Président du CRIF, Yonathan Arfi, qui estime qu’il n’y à pas « d’équivalence morale entre des victimes collatérales civiles et des victimes du terrorisme » !
Allumer @franceinter et entendre le CRIF avancer tranquillement qu'il n'y a pas « d'équivalence morale » entre les vies perdues le 7 octobre et celles, « collatérales », perdues à Gaza.
— Clément Sénéchal ? (@ClemSenechal) February 7, 2024
L'abjection morale en direct.
Il est impératif de reconnaître la valeur de chaque vie humaine, quelle que soit sa nationalité, et de condamner fermement toute tentative de relativiser la souffrance des civils, qu’ils soient victimes du terrorisme ou de la guerre.
- Source : Le Média en 4-4-2