Le CESE préconise ouvertement la fin de la liberté de la presse en ligne
Le Conseil Economique, Social et Environnemental vient de se livrer à une nouvelle mise en scène “citoyenne” destinée à promouvoir la cause de la censure et de la discrète suppression de la liberté de la presse en ligne en France. Emboîtant le pas au mortifère Digital Services Act européen, le conseil ouaté de l’avenue d’Iéna a organisé les prétendus “Etats généraux de l’information” avec des citoyens tirés au sort et manipulés en sous-main (et de façon opaque) par un comité de pilotage composé de sbires du gouvernement. Objectif : légitimer la censure de médias devenus trop gênants, notamment pour les milliardaires qui perdent de l’argent, malgré les subventions, avec les “grands médias” qu’ils possèdent.
À pas de loup, le gouvernement avance dans son projet, plusieurs fois avorté, de remettre en cause la loi de 1881 sur la liberté de la presse. Tout le monde a bien compris l’objectif de cette stratégie : faire taire une presse en ligne dont certains éléments sont libres et indépendants, comme le Courrier des Stratèges, et adressent une concurrence agaçante aux grands médias possédés par les milliardaires qui soutiennent le pouvoir.
Après l’échec de la loi Avia, qui visait à autoriser le retrait administratif des contenus gênants, le gouvernement utilise une autre tactique : maquiller ses ambitions derrière de nébuleux “Etats généraux de l’Information”, simulacre de consultation citoyenne destiné à faire croire que le petit peuple demande désormais une censure des médias en ligne. Organisés de façon totalement opaque, ne donnant la parole qu’à des représentants du système, ces Etats généraux ont débouché sur un document scélérat qui préconise, in fine, une loi remettant en cause la liberté de la presse en ligne.
Voilà une vieille technique de manipulation digne des régimes illibéraux qui ne semble gêner personne.
- Source : Le Courrier des Stratèges