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Selon le ministre de l’Économie, Robert Habeck, l’Allemagne est dans une situation alarmante

Auteur : Le Média en 4-4-2 | Editeur : Walt | Lundi, 05 Sept. 2022 - 16h44

Après les sanctions contre la Russie, Robert Habeck a dû faire face à la menace du Kremlin de couper le gaz. Le ministre Vert de l’Économie et du Climat avait dû s’asseoir sur ses convictions écologiques et relancer les centrales à charbon. « La pilule est dure à avaler, c’est vrai. Mais nous n’avons pas d’autres solutions pour réduire notre consommation de gaz », dira-t-il.

Fort de ses convictions — momentanément sous le tapis —, la machine s’active en coulisse afin que les Allemands puissent passer l’hiver au chaud. Malheureusement pour nos compatriotes d’outre-Rhin, le ministre de l’Économie Robert Habeck a déclaré que certaines entreprises avaient complètement arrêté la production, qualifiant la situation et l’évolution d’alarmantes. « Ce n’est pas une bonne nouvelle, car cela peut signifier que les industries en question ne sont pas seulement en cours de restructuration, mais connaissent une rupture — une rupture structurelle, une rupture qui se produit sous une pression énorme ».

Selon le quotidien économique et financier Financial Times, Siegfried Russwurm, chef du principal lobby des entreprises allemandes, a déclaré que le prix de l’électricité était passé à plus de 700 € par mégawattheure (MWh), soit 15 fois plus que le niveau des années précédentes. « La hausse des prix du gaz affecte tout le monde, des grands groupes industriels aux petites sociétés commerciales et aux entreprises de taille moyenne qui composent le “Mittelstand allemand” — notion courante pour désigner tant l’artisan que l’entreprise de plus de 1 000 salariés. Partout où l’énergie est une partie importante du modèle commercial, les entreprises vivent une véritable angoisse ».

Selon Marc Tenbieg, chef de la Confédération des PME, « la confiance dans la compétence du gouvernement en matière de crise économique est en train de disparaître et les petites et moyennes entreprises en particulier ont le sentiment d’avoir été laissées pour compte par les autorités ».

Au même moment, la Pologne ne perd pas le nord et demande à l’Allemagne des réparations, concernant la Seconde Guerre mondiale, d’une valeur de 1 300 milliards d’euros. Quand ça veut pas, ça veut pas…

***

Jordan Bardella : Les sanctions contre les Russes ne « servent qu’à enrichir la Russie » et se « retournent contre nous »

Comme le nez au milieu de la figure, Jordan Bardella tente, sur le plateau de BFMTV, de raisonner ses interlocuteurs face au réel, celui que vivent les Français. Les sanctions contre la Russie fonctionnent comme un boomerang. L’impact est extrêmement douloureux pour les Occidentaux, comme le souligne très justement le journal britannique The Sun : « Les factures énergétiques britanniques ont augmenté de 80 % et de 10 % pour les Russes ».

Le vice-président du RN rappelle que l’excédent commercial de la Russie « a été multiplié par deux par rapport à 2021 et ses revenus d’hydrocarbures ont augmenté de 40 % par rapport au mois de février 2020, très précisément un mois avant la guerre. On voit aujourd’hui que les sanctions énergétiques prises contre la Russie sont beaucoup plus douloureuses pour le peuple français que pour la Russie, qui est aujourd’hui noyée sous le cash ».

Alors que la France ce vante de ne plus acheter de pétrole à la Russie, Jordan Bardella relève une incohérence de taille : « On achète du pétrole à l’Inde qui fait venir son pétrole de Russie et qui nous le revend plus cher. Vous comprenez pas qu’il y a un problème ? »

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Le journal The Sun s’agace : « Les factures énergétiques britanniques ont augmenté de 80 % et de 10 % pour les Russes »

Le journal britannique The Sun, distribué à plus d’un million d’exemplaires par jour, a titré le 3 septembre 2022 : « Bienvenue dans la Russie frappée par les sanctions, où les prix sont en BAISSE, alors que les Britanniques souffrent d’une inflation galopante »

Alors que Boris Johnson avait juré que les sanctions occidentales entraveraient l’économie russe, The Sun se résigne face à l’évidence : « Six mois plus tard, alors que nous payons le prix de l’invasion avec une crise du coût de la vie qui nous paralyse, les habitants de Moscou sont optimistes. Ce n’est pas surprenant. Malgré les affirmations selon lesquelles ils seraient confrontés à une grave pénurie alimentaire, les acheteurs de Pyaterochka — chaîne russe de magasins alimentaire — chargent leurs caddies avec des produits d’épicerie deux fois moins chers que les nôtres ».

Très remonté concernant des sanctions qui n’atteignent pas les Russes mais les Britanniques, l’agacement du Sun se fait sentir : « Les prix de la nourriture baissent également chaque mois et les gens de Vladimir Poutine font la fête comme s’il n’y avait pas de guerre En Russie, les prix de la nourriture baissent chaque mois et le peuple de Vladimir Poutine fait la fête comme s’il n’y avait pas de guerre. Le gouvernement de Poutine a subventionné les coûts alimentaires pour s’assurer que les Russes ne soient pas touchés par les sanctions. Les factures énergétiques britanniques ont augmenté de 80 % par rapport à l’augmentation de 10 % pour les Russes ».

Loin d’avoir impacté la Russie, les sanctions ont accéléré l’inflation alimentaire au Royaume-Uni. Le prix des aliments a augmenté de 10,5 % par rapport à l’année précédente. Et cerise sur le gâteau, à Moscou le prix des denrées alimentaires a chuté de 11,3 %.

Les aliments ont augmenté de 10,5 % pour les Britanniques et baissé de 11,3 % pour les Russes

L’Europe fonce vers un suicide collectif devant les yeux ébahis des Russes qui se demandent bien pourquoi les Occidentaux s’obstinent à suivre Zelensky, qui n’a pas respecté les accords de Minsk et soutient les nazis d’Azov.


- Source : Le Média en 4-4-2

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