Une première manifestation interdite pour raison sanitaire à Paris
Prévue pour le samedi 24 avril place de la Fontaine des innocents à Paris, la manifestation organisée par le collectif Paris pour la liberté a été déclarée interdite le 23 avril pour raison sanitaire mais aussi terroriste.
C’était devenu un rendez-vous presque régulier sur cette place de la Fontaine des innocents dans le 1er arrondissement de Paris, le collectif Paris pour la liberté était à l’initiative de plusieurs manifestations contre les mesures sanitaires liberticides et pour l’arrêt de l’état d’urgence depuis plusieurs mois. Nexus avait d’ailleurs couvert en direct deux de ces manifestations les 20 mars et 10 avril à retrouver ici :
Mais la préfecture a décidé le 23 avril de durcir le ton et d’invoquer la situation sanitaire, mais aussi la menace terroriste, pour interdire le rendez-vous du 24 avril, bien que d’autres manifestations ont bien été autorisées ce 24 avril par des partis politiques comme la vidéo du rassemblement du parti Les Patriotes le témoigne.
Voici le courrier d’interdiction de la préfecture de Police :
Plusieurs brigades de CRS ont investi la place de la Fontaine des innocents pour s’assurer qu’aucun rassemblement ne puisse avoir lieu comme le témoignent ces images prises par l’une des co-organisatrices de Paris pour la liberté :
Le collectif, regroupé autour de European Forum For Vaccine Vigilance, Force jaune, Ligue nationale pour la Liberté de Vaccination, Bon Sens, Police for freedom, Parents 2021, Reinfocovid et RSA Réseaux de Solidarité active, prévoit d’ailleurs leur prochain rassemblement du 1er mai dont voici le formulaire de déclaration :
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Une foule sans masque se déchaîne lors d’une fête sauvage dans un parc de Paris
Des centaines de personnes, jeunes pour la plupart, se sont rassemblées spontanément dans le parc des Buttes-Chaumont à Paris pour une fête techno improvisée peu avant le couvre-feu. Elles ont finalement été dispersées par les services de sécurité.
« Tout le monde s’en bat les couilles ! », ont scandé en chœur des dizaines de jeunes massés les uns sur les autres en se déhanchant sur de la musique techno à Paris le 25 avril, comme en témoignent les images du reporter de RT France sur place Charles Baudry.
????« TOUT LE MONDE S’EN BAT LES CO***LES ». Des centaines de jeunes dansent sur les Buttes-Chaumont.#Paris #butteschaumont pic.twitter.com/1abdnaNjrc
— Charles Baudry (@CharlesBaudry) April 25, 2021
Débutée aux alentours de 18h, cette fête improvisée a pris de l’ampleur quand des enceintes portatives diffusant de la musique électronique ont été allumées dans le parc. Environ 200 personnes y ont participé, selon Charles Baudry.
????Plusieurs centaines de personnes présentes aux Buttes-Chaumont où une fête improvisée s’organise. #Paris pic.twitter.com/jjAa0Mgc5K
— Charles Baudry (@CharlesBaudry) April 25, 2021
Après environ une heure de danse au mépris des mesures de distanciation sociale, les jeunes se sont dispersés dans le calme à la suite de l’intervention de la sécurité du parc, a rapporté notre journaliste Charles Baudry.
????La sécurité du parc des Buttes-Chaumont vient siffler la fin de la fête. Les participants décident de partir tranquillement.#Paris #butteschaumont pic.twitter.com/r6rlxuV5zE
— Charles Baudry (@CharlesBaudry) April 25, 2021
« La tension commence à monter et les gens ont juste envie de se libérer et de s’amuser. C’est exactement ce qu’il s’est passé là ! » a expliqué un participant au micro de RT France.
????David, un participant de la fête: « La tension commence à monter et les gens ont juste envie de se libérer et de s’amuser. C’est exactement ce qu’il s’est passé là ! ».#Paris #butteschaumont pic.twitter.com/TfiA3MwU0Q
— Charles Baudry (@CharlesBaudry) April 25, 2021
Après plus d’un an de restrictions sanitaires en tout genre, la lassitude se fait de plus en plus ressentir, certains n’hésitant pas à enfreindre les règles sanitaires. Dans la nuit du 24 au 25 avril, la police est ainsi intervenue pour interrompre une fête clandestine réunissant une centaine de personnes à Rouen dans un hangar désaffecté.
Le 13 avril, une personne a été placée en détention dans le cadre d’une enquête sur la transformation d’un gîte en discothèque clandestine près de Toulouse. D’autres placements en détention provisoire avaient déjà eu lieu à la suite notamment d’une rave party en Bretagne et d’une fête clandestine à Marseille.
Source: RT
- Source : Nexus