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Le Qatar conteste l’engagement français contre les milices terroristes qu’il subventionne

Auteur : | Editeur : Admin | Mercredi, 23 Janv. 2013 - 16h04

L’intervention française au Nord du Mali qui semble avoir pris de court la communauté internationale sauf les pays concernés directement ou indirectement telle l’Algérie  fait couler beaucoup d’encre, suscitant réserves et interrogations quant au cavalier seul de la France et les limites de sa politique face au terrorisme islamique. On lui reproche à tort ou à raison son manque de cohérence. Soit le combattre là où il se trouve, soit cesser de lui mener un combat sélectif, mu par des considérations géopolitiques et géo-économiques et géostratégiques.

Ainsi, aux yeux de tous les détracteurs de l’intervention française au Mali, la France  semble atteinte de schizophrénie, en soutenant d’une part la cause des terroristes musulmans en Syrie et les combattant d’autre part  au Sahel au risque de provoquer leur ire et dérouler à leurs pieds le tapis rouge maculé du sang des prochaines victimes des futures actions terroristes sur son propre territoire  Quoi qu’il en soit, et au-delà de toutes les spéculations qui entourent cette intervention, la France n’a toujours pas compris qu’avec le terrorisme musulman qui est un et indivisible, le djihad, il ne peut y avoir de riposte différenciée ni graduée.

Pour que son intervention ait du sens, elle doit cesser tout soutien aux pseudos rebelles syriens, une mosaïque multinationale  de mercenaires afin que son engagement au Mali soit entendu et compris comme une réelle volonté de venir en aide aux populations maliennes  en proie à la barbarie musulmane. Son action ne peut dans ce cas-là qu’être saluée et soutenue inconditionnellement. En l’état actuel de la crise malienne et les risques certains d’effets de contagion, la France ne doit pas rester inactive et à  rester impuissante à regarder passer les caravanes terroristes dotées d’armements des plus sophistiqués et voir leurs colonnes renforcées par des nouvelles caravanes venues de partout du monde musulman, dont la Tunisie devenue une nouvelle terre de djihad par excellence, outre les renforts massifs des anciens combattants rentrés d’Afghanistan et d’Irak, voire de la Syrie, où ils sont entrain de connaître une vraie débâcle.

L’heure n’est plus à la tergiversation et à l’attentisme, elle se doit de répondre avec fermeté et vigueur à la brutalité et la barbarie qui caractérise l’islam djihadiste, hérité de la Sirate du prophète (brigandage, pillage, rapts, trafic en tous genres, assassinats, razzia, massacres, violence). Qu’elle vienne en aide au pays du Sahel du fait de ses liens historiques et humains avec eux, il n’y a rien de scandaleux, surtout qu’elle est la cause première des problèmes frontaliers en Afrique subsaharienne, une nouvelle route de la cocaïne et un sanctuaire de terroriste, et qui ne couvrent aucune réalité ethnique et historique, cela va de soi.

En effet, en l’absence d’une force africaine crédible ainsi qu’une force onussienne de lutte contre le terrorisme international, il lui incombe malgré  d’étouffer le terrorisme dans son oeuf saharien, tout en aidant à la sécurisation des territoires du Sahel et participer militairement  à la restauration de l’autorité de ses anciens dominions qu’elle avait créés artificiellement. Mais si elle prend prétexte de cet état de troubles qui menace sérieusement quand même la pérennité humaine des peuples sahariens pour ré-instaurer un « nouveau pouvoir colonial »  au profit de ses seules multinationales telle Areva selon ses détracteurs qui lui permettrait de mettre la main sur les gigantesques richesses minières et minérales dont regorge le sous-sol malien et convoitées par le Qatar, cheval de Troie des U..S.A., cela non plus n’est pas un acte hostile à l’égard du Mali et des pays voisins s’il s’inscrivait dans une logique protectrice de la souveraineté économique des peuples sahariens.

On ne peut non plus faire un procès d’intention à  la France  qui agit sous mandat onussien et dont l’influence en Afrique se trouve réduite en peau de chagrin au profit des chinois et des américains ne peut s’offrir le luxe de se voir totalement éjectée de l’Afrique francophone d’autant plus que les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest( C.D.E.A.O.) et à leur tête le Nigéria ainsi que l’Algérie, pour l’ouverture de son espace aérien, sont les premiers à soutenir l’intervention française. Il est fort douteux qu’avec l’appui militaire et politique des pays tels le Nigéria et l’Algérie très pointilleux sur leur indépendance nationale et leur leadership régional, que la France soit animée d’arrière-pensée néo-coloniale contrairement aux intentions malveillantes qu’on lui prête.

De même qu’il serait farfelu de l’imaginer intervenir en sous-main pour les intérêts des E.U. Paradoxalement, l’Emirat-bananier du Qatar, s’avère être un farouche adversaire de l’engagement français dont il doute de son « bien-fondé ». A moins qu’il ne soit contri de voir la France et ses alliés africains dont l’Algérie déjoué son plan machiavélique d’annexion du Sahara première étape avant la conquête de l’Algérie.  Plus encore les propos indigestes du philonazi Qaradhaoui nervis du sionisme, une sorte de Cardinal de Richelieu de l’Emir du Qatar et son porte-voix à l’adresse des masses endoctrinées arabes qui  s’est permis de jeter son fiel sur cet engagement qu’il voyait comme une immixtion dans les affaires intérieures des pays africains et attentatoire à leur souveraineté, le qualifiant ouvertement l’intervention »précipitée » de la France au Mali.  En la qualifiant de précipitée, qu’il aurait dû aussi bien l’appeler court-circuitée, il reconnaît explicitement que la France a pris de court le Qatar, l’acculant à la corde, alors qu’il convoite  secrètement l’Afrique subsaharienne et l’Algérie.

Tout ceci en dit en long sur les desseins hégémoniques et bellicistes du Qatar qui aurait certainement souhaité transformer cette région du monde en  chasse gardée et une zone de non-droit la plongeant dans le chaos afin qu’il puisse tisser sa toile d’araignée et baliser le terrain à une  probable intervention américaine sur le modèle de l’Afghanistan et l’Irak ainsi que la Syrie et prendre ainsi l’Algérie en étau. En tout état de cause, l’intervention française n’est ni précipitée, ni inadéquate, ni empreinte d’arrière-pensée néo-coloniale, elle se justifie amplement et conforme au droit international et absolument en cohérence pour une fois avec l’esprit de la Charte des Nations Unies en terme de maintien de la paix et de sécurité internationales. Laisser cette région du monde entre les mains des milices armées terroristes composées de plusieurs nationalités à la solde du Qatar, c’est non seulement valider l’occupation du Nord du Mali et des pays limitrophes, mais surtout contribuer à la prolifération du terrorisme en créant un nouvel appel d’air comme en Afghanistan, mais autrement plus redoutable, car il est situé aux confins de l’Europe. Avec les révolutions du printemps wahhabite, l’Algérie reste le seul rempart et la dernière zone-tampon entre le terrorisme musulman orchestré par le Qatar et l’Europe méditerranéenne.

En faisant sauter la digue algérienne comme on le groupe de mercenaires a tenté de le faire avec la prise d’assaut des sites gaziers d’Aïn Amenas et de Tiguentourine , la houle terroriste finira par engloutir tout l’espace méditerranéen au nord comme au sud. La France se doit de lui mener un combat là où il est localisé.

Salem Benammar


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