Madagascar rend public le « CVO » ou « Covid-Organics », premier remède testé officiellement contre le Covid-19
Les dés sont jetés !
Le Président malgache l’avait promis il y a moins de deux semaines, aujourd’hui Madagascar rend public son premier traitement contre le Covid-19 ou SARS-Cov-2.
Le suspens est à son comble, à l’heure où j’écris ces lignes cela ne fait que quelques minutes qu’Andry Rajoelina, Président de la République de Madagascar, déclare officiellement sur son compte twitter lancer un « remède traditionnel amélioré composé d’Artemisia annua et de plantes médicinales malagasy ».
En cours d’études par l’IMRA (1) – Institut Malagasy de Recherche Appliquée – les tests cliniques sont qualifiés d’« encourageants » par le gouvernement malgache, lui faisant affirmer que « la première étape est franchie ».
Sans perdre de temps, une annonce à la télévision nationale de Madagascar a été immédiatement faite par le chef d’État.
Il y présente le « Covid-Organics », que l’on pourrait traduire par « Covid-Bio », à toute la population de la Grande Île.
Selon l’équipe de scientifiques ayant mené les tests cliniques, le remède naturel serait à la fois préventif et curatif.
Présenté sur les étiquettes par l’acronyme CVO, il sera produit en masse grâce à l’importante quantité d’Artemisia annua, « de la meilleure qualité poussant en Afrique ».
Le premier chercheur à avoir étudié cette plante sur le sol malgache, ayant fait ses preuves comme anti-paludique, fébrifuge et protégeant les voies respiratoires des infections, depuis le siècle dernier, fut le fondateur de l’IMRA, à savoir le Pr Albert Rakoto Ratsimamanga (2), décédé en 2001.
Après avoir accompli un travail exceptionnel sur les plantes endémiques malgaches en particulier, et les médecines naturelles en général, le Pr Ratsimamanga légua la passion des plantes aromatiques à son neveu, devenu aromatologue et qualiticien, dont nous reparlerons très prochainement.
Nous n’avons, à l’heure actuelle, pas plus d’informations sur la composition précise du produit.
Cependant, le gouvernement malgache semble, une fois de plus, avoir tenu parole et n’avoir intégré que des molécules naturelles dans la composition du mystérieux remède.
Des photos publiées sur le compte twitter d’Andry Rajoelina (3) montrent plusieurs phases de la réalisation du produit, dont ce qui semble être les premiers résultats de l’analyse en laboratoire.
Les dizaines de bouteilles du « Covid-Organics » que l’on aperçoit sur les photos officielles (4), attestent en tout cas d’un début de fabrication à grande échelle.
Une incroyable nouvelle, tombant comme par enchantement le lendemain de la publication d’un article consacré à cette merveilleuse Artemisia annua par Réponses Bio, que je vous invite à lire et à relire ici.
Seule ombre au tableau, dans certains pays comme la France l’Artemisia annua a été interdite sans raison valable par l’Académie nationale de médecine, alertant sur « les risques de la promotion des feuilles séchées » et non sur les risques de sa consommation.
Il sera donc probablement difficile de goûter à ce qui ressemble pourtant à une tisane inoffensive.
Malgré la promesse d’une annulation massive de la dette africaine à Madagascar par le Président français et le FMI, il semblerait que le confinement ait aggravé la situation de misère économique accablant Madagascar.
Misère incitant le Président malgache, dans la foulée de la création du remède naturel, à mettre en place l’opération « TSINJO » et les comités « LOHARANO » afin de distribuer des aides alimentaires au niveau local.
Jusqu’à présent il déplore « des failles constatées dans la gestion des aides ». (5)
Précisant que « des mesures punitives seront prises contre les malversations et les détournements ».
« Je condamne fermement ces actes inacceptables » (6), conclue-t-il.
Apparemment confiant sur le potentiel de cette mixture de plantes et ayant pour but indiscutable de protéger la population malgache, il va jusqu’à lever progressivement le confinement sans attendre, en invitant les enfants du pays à consommer le CVO pour renforcer leurs défenses immunitaires et prévenir le Covid-19.
Annonçant « des mesures de déconfinement progressif, notamment entre 06h00 et 13h00 pour le retour sur les lieux de travail ».
Et prolongeant l’interdiction de circuler au départ des villes d’Antananarivo, Toamasina et Fianarantsoa.
Au moins jusqu’à ce que les analyses finales soient réalisées, ne cédons pas au conditionnement social des lobbies pharmaceutiques et réclamons notre dû, c’est à dire la chance de vivre, la possibilité de pouvoir contribuer à la préservation de la nature, ainsi que l’urgence de libérer les plantes médicinales du joug des laboratoires de synthèse.
Madagascar n’est peut-être pas le pays le plus porté sur la science moderne ou les libertés individuelles… il n’en demeure et n’en demeurera pas moins aux yeux de l’Histoire, comme étant le premier au monde ayant eu le courage de tenter de sauver des vies au nez et à la barbe du lobby pharmaceutique omniprésent.
Il est malgré tout rappelé aux Malgaches que le port du masque reste obligatoire dans les espaces publics, les établissements scolaires, et les lieux de travail à partir du lundi 20 avril.
Allant jusqu’à offrir une distribution de masques dans les villes d’Antananarivo, Toamasina et Fianarantsoa.
Après avoir félicité les citoyens pour leur civisme et le respect des règles de confinement, Andry Rajoelina menace de travaux d’intérêt général ceux qui n’honoreraient pas le port du masque à compter du 27 avril.
Pendant ce temps, ses homologues des pays les plus riches au monde, ignorent depuis plus d’un mois la demande constante de masques de leurs électeurs, prétextant des ruptures de stocks massives.
Une partie des questions restant en suspens sont :
La France va-t-elle revenir sur sa décision liberticide d’interdire l’Artemisia annua afin de tenter de sauver des vies, au moins dans la mesure où le « Covid-Organics » aura fini de faire ses preuves ?
Laissera-t-elle les contribuables qui financent son gouvernement sans la moindre chance d’avoir accès gratuitement à un remède, tout hypothétique soit-il, et à des masques ?
Continuera-t-elle à abandonner la partie la plus fragile de sa population sans rien tenter ?
La France et le reste de l’Occident vont-ils se transformer en nouveaux pays du tiers-monde à force d’aveuglement par les sommes folles que leur « offre » l’industrie pharmaceutique, au péril de la vie de leurs citoyens ?
Madagascar, par son action exemplaire contre le Covid-19 et son respect des vies humaines et de l’environnement, va-t-il devenir un des fers de lance du « nouveau monde » écologique et respectant le vivant, prophétisé par Andry Rajoelina le jour de Pâques ?
A l’heure où j’écris cet article, de nombreux gratte-papiers appartenant aux lobbies de tous bords sont peut-être déjà en train de tenter une manœuvre de manipulation médiatique pour décrédibiliser le remède malgache et l’Artemisia annua.
Il est même probable que de fausses études contradictoires voient le jour incessamment.
Prudent, le chef du gouvernement malgache déclare tout de même : « Nous ne pouvons pas dire que nous maîtrisons totalement la situation, et la lutte sera encore de longue haleine pour y arriver ».
Sources et références scientifiques :
(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/IMRA
(2) https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Rakoto_Ratsimamanga
(3)
Source : https://twitter.com/SE_Rajoelina
(4)
Source : https://twitter.com/SE_Rajoelina
(5)
Les Malagasy ont affronté de lourdes difficultés socio-économiques. Nous avons mis en place l’opération TSINJO et les comités LOHARANO pour distribuer les aides alimentaires au niveau local aux habitants.
— Andry Rajoelina (@SE_Rajoelina) April 19, 2020
(6)
63 cas sont des cas contacts. 3 personnes sont à l’origine des cas contacts : un touriste, et un couple.
— Andry Rajoelina (@SE_Rajoelina) April 19, 2020
L’épidémie est sous contrôle grâce à l’efficacité des mesures prises pour endiguer la propagation du virus.
Je remercie les citoyens Malagasy pour leur respect des mesures.
Voir aussi: Malaria business : les laboratoires contre la médecine naturelle ?
- Source : Réponses Bio