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Dimanche, 22 Déc. 2024

Gouvernement Mondial – Le Ministère de la Vérité

Auteur : CLOJAC | Editeur : Walt | Lundi, 13 Avr. 2020 - 07h22

Une pandémie permettrait d’instaurer enfin un véritable gouvernement mondial. Jacques Attali le 6 mai 2009.

Je ferai de la formation d’un gouvernement mondial unique mon héritage. George Soros le 8 août 2018

La collusion de l’État français avec les géants du web, jusqu’alors secrète, a été officialisée en novembre 2018 quand le conducator a annoncé la création d’un groupe mixte moitié cadres de Facebook, moitié politiciens et hauts fonctionnaires français.

Pour se donner une légitimité, ce groupe était supposé traquer les contenus racistes, antisémites, homophobes et sexistes. Curieusement, les djihadistes ne faisaient pas partie des « méchants »… Quinze mois plus tard, ce sont les thérapies du professeur Raoult qui sont clouées au pilori par ces prescripteurs de « bonnes pensées ».

Pour ne pas être en reste, Facebook et Twitter ne se contentent plus d’escamoter des dizaines de milliers de posts non conformes aux intérêts de la nomenklatura mondialiste… Ils se sentent désormais assez forts pour se permettre de censurer des chefs d’États ! Il semble clair que l’inertie des grandes puissances, qui disposent des outils juridiques anti-trusts pour disloquer ces léviathans du numérique, s’explique par l’intérêt qu’elles y trouvent. Donnant-Donnant.

Des vertes et des pas mures

Auparavant, les fact-checkers se contentaient de vérifier article par article, rumeur par rumeur, photo par photo, sondage par prévision, chiffre arrangé par donnée truquée. Et puis est arrivé Decodex, le moteur de recherche du « Monde » financé par « Google », qui juge souverainement les sites internet et les envoie en enfer, au purgatoire ou au paradis selon leur soumission à la bien-pensance du N.O.M.

S’y ajoute une merveilleuse invention 2.0 sous forme de « add on » ou « extension » adaptée à « Chrome », « Firefox » ou « Microsoft edge » qui trie automatiquement le vrai du faux et vous dit ce que vous devez penser. Avec une signalétique simpliste inspirée des feux de circulation : vert allez y, rouge stop, orange plus ou moins mûre : freinez à fond.

Vert  : Ceux qui expliquent aux Français l’intérêt que présente un rabotage de leurs retraites et de leurs droits sociaux, s’ils ne veulent pas tout perdre dans un proche avenir. Car chacun sait (parole d’énarque) que si une partie des gens regimbe et se rebiffe, c’est parce qu’on leur a mal expliqué les mesures positives qui les concernent.

Vert : Les sites para-étatiques prétendant que le Covid-19 n’atteindrait jamais la France, puis que ce serait une simple grippette qui n’empêcherait ni de sortir ni de voter. Et que les tests et les masques ne servaient à rien… Toujours vert demain quand les masques seront obligatoires et que les flics verbaliseront ceux qui n’en portent pas avec un zèle qu’ils n’ont jamais déployé envers les femmes en burka ?

Vert : Des propagandistes sans la moindre formation médicale qualifiant de « fake news » la communication initiale du professeur Raoult, et bloquant l’accès à sa page Facebook avec l’appui du ministère de la santé, avant que les politiciens ne reculent sous la pression trop voyante à la fois des praticiens et des médias alternatifs qu’on n’a pas encore réussi à museler.

Vert : Le décret déclarant empoisonnée une molécule utilisée depuis 80 ans, puis en limitant l’usage aux cas désespérés afin de pouvoir en dénoncer l’inefficacité.

Vert  : Des membres du Conseil scientifique férocement opposés au professeur Raoult jurant qu’ils n’ont aucune relation d’intérêt avec les laboratoires qui attendent de proposer des remèdes coûteux… Quand on les trouvera… Si on les trouve.

Vert : Le matraquage continu pour convaincre les gens qu’il n’y avait pas d’autre solution que le confinement, et qu’on rend service aux vieillards en les finissant au Rivotril. Le 49.3 pour les retraités, c’était bon pour les politicards de l’ancien monde.

Un test : allez sur Google et tapotez « anti macron ». Les 5 premières pages (je n’ai pas eu la courage d’aller plus loin) vilipendent ceux qui osent critiquer le conducator avec en bandoulière l’antienne : « Extrême drouate ! Extrême drouate ! »

Le génial inventeur du Decodex

C’est un Libanais du nom de Nabil Wakim, membre de la Young leader French American Foundation, promotion 2012, celle de Macron… Une organisation liée au Bilderberg et à la Trilatérale avec pour objet de recruter des influenceurs de talent, appelés à devenir des exécutants zélés au service du Nouvel Ordre Mondial.

Le C.V de Wakim n’a rien d’exceptionnel de nos jours : une maîtrise d’histoire et un mastère du CELSA, une antenne de La Sorbonne spécialisée en public relations et journalisme. Plus intéressantes sont ses formations complémentaires de terrain : Selon ses propres dires Nabil Wakim se serait rendu en juin 2013 à Marrakech pour intervenir dans le « dialogue avec le monde arabe » organisé par la French American Foundation. Dans quel but ? « Étudier le printemps arabe » présenté comme un mouvement spontané des peuples.

Le jeune Wakim (alors 32 ans) ignorait sans doute que ces printemps médiatisés relevaient moins de révoltes populaires que de soulèvements provoqués et canalisés dans une tentative de recomposition du Moyen-Orient par les services secrets américains. Sous l’œil gourmand et attentif des Russes.

Y jouer un rôle de médiateur revenait à coopérer sans le savoir (?) à une vaste entreprise mondiale de désinformation, relayée par l’ensemble des médias occidentaux, avec « Le Monde » caracolant en tête.

Ensuite, alors qu’il enseigne le journalisme à Sciences Po Paris, tout en dirigeant « Le monde » dont il est devenu le rédac’ chef, ce qui présuppose quelques compétences… En 2014 alors qu’il a 33 ans, et déjà une belle carrière derrière lui, Wakim part aux USA pour « étudier le journalisme » (sic)

Renseignement pris, il a été sélectionné par la « Nieman Foundation » pour apprendre à adapter la propagande main stream aux particularités des médias numériques et sociaux : réactivité, inter-connectivité et interactivité, biais cognitifs exploitant l’émotion, et gestion d’un public virtuel sinon vertueux pour amplifier les buzz.

Reposez-vous, on pense pour vous !

Pauvres internautes perdus sans un guide, le moteur de recherche du « Monde » vous invite à signaler et faire analyser tout site suspect. Leur base de données répertorie tous les sites se livrant à la diffusion virale de fausses informations et se fait un devoir d’« aider les internautes à se repérer dans la jungle des sites producteurs ou relayeurs d’informations fausses ou douteuses » (sic)

À l’aune de quels critères ? Ceux du « Monde » naturellement. Journal de bobos écolo-parigots jusqu’à la caricature. Vigoureusement mondialistes, farouchement européistes et férocement immigrationnistes.

La loi du milieu

Le clivage est net et sans bavures. D’un côté en vert, tous les médias main stream avec subventions d’État et journalistes encartés. De l’autre, en rouge, ceux qui s’autofinancent et n’ont pas la carte de presse. Sans ce sésame, ils sont réputés écrire n’importe quoi, même lorsque les auteurs sont des pointures dans le domaine dont ils dissertent… S’ils ne sont pas des mercenaires du clavier stipendiés pour défendre des intérêts inavouables.

Parfois ce classement réserve des surprises : ainsi « Valeurs actuelles » qui fut condamné pour haine raciale, est en vert… Quand « Fakir », le site de François Ruffin, député insoumis est en rouge. En contradiction apparente avec les convictions affichées par « Le Monde » mais tout à fait dans la ligne idéologique des censeurs, selon laquelle les journalistes non professionnels n’ont pas droit de cité. Et à défaut de les faire interdire (pour le moment…) on doit s’ingénier à les discréditer.

Quant à la presse étrangère, elle est traitée avec autant de désinvolture et de parti pris. Le « Daily Mail » qui a défendu des points de vue pro-Brexit est catalogué en rouge donc peu fiable, tandis que « The Guardian » avocat du Remain qui a multiplié les prédictions apocalyptiques non confirmées dans les faits, est toujours en vert.

Il est évident que « Le Monde » s’est mis dans une situation inconfortable où il est à la fois juge et partie et donc, plus du tout fiable. Porteur dès la naissance de Decodex de ce double handicap qui nuit définitivement à sa crédibilité : il ne peut convaincre que les convaincus, c’est-à-dire ceux qui se réfèrent au « Monde » pour avoir confirmation de ce qu’ils tiennent pour vrai…

Avec en contrepartie, dans le cas où Decodex dénicherait un fake (ça doit quand même arriver parfois) la forte probabilité que seront confortés dans leurs certitudes ceux qui y croient ou sont tentés d’y croire, du simple fait que l’anathème provient d’un média du système auquel ils n’accordent aucun crédit.

Noyauter les pépins, tout un art

Vu la difficulté de créer ex nihilo des sites d’information crédibles, ou de donner rapidement confiance envers ceux qui existent, ces grands professionnels ont décidé de noyauter, par l’entrisme, les amateurs qu’ils méprisent ouvertement par ailleurs.

Le nombre de passerelles, de partenariats rémunérés ou non, de partage de « codes éthiques » et d’échanges d’info entre ces différents réseaux et les blogs, les sites informatifs, et des journalistes-citoyens triés sur le volet, est impressionnant ! On les détecte aux quasi copiés-collés de leurs infos formatées façon agences de presse, répétitives et orientées. Souvent ripolinées de moraline au service de la mondialisation heureuse.

Ce Ministère de la Vérité est une pieuvre dont les tentacules se jouent des frontières, des langues vernaculaires, des cultures et des traditions locales. Pour se légitimer, il distribue des prix et des « awards » à ses agents les plus méritants. Ainsi « ProPublica » a reçu un Pulitzer d’un jury présidé deux ans avant par Paul Steiger, président de « ProPublica » !

L’idéologie de l’oligarchie

Sur ses sites internet, le Ministère de la Vérité défend une ligne politique et sociétale qui est clairement celle de l’oligarchie : pas touche aux intérêts des banksters, aux entreprises qui exploitent les affamés du quart monde, à Big Pharma qui vous laisse crever pour optimiser ses profits, et aux multinationales du numérique dont le chiffre d’affaires pour certaines dépasse celui de quelques états de taille respectable…

Mais pour afficher une bonne conscience et amuser la galerie, on monte en épingle « la défense des droits de l’homme et de la démocratie » qu’ils sont les premiers à piétiner là où ils opèrent… Avec l’écologisme activiste dans un monde que leurs mines, leurs usines et leurs super porte-containers ne cessent de polluer.

À ces termes de novlangue qui signifient destruction des frontières et des nations, mise sous tutelle des gouvernements et détournement d’attention des vrais problèmes avec un réchauffisme amplifié, il convient d’ajouter les droits des LGBT, ça ne mange pas de pain, le progressisme sociétal qui ramasse tout et n’importe quoi, et le multiculturalisme récité comme un mantra par des vieux bonzes. Mais aussi « la lutte contre le populisme et les extrêmes ». Étant qualifiés d’extrémistes, tous ceux qui refusent d’être la pâte à modeler destinée à entrer dans leurs moules.

Il suffit de voir en France comment de pseudo-journalistes vrais nervis en quête de primes s’acharnent à contrer toute homme ou femme politique qui pense mal.

Résultats opérationnels : Une intégration horizontale avec des produits culturels et informatifs normalisés aux critères d’une idéologie consensuelle factice…

Et une concentration verticale qui absorbe les divers types de fournisseurs, de stockage, de diffuseurs et de supports. Super-Matrice permettant de créer un réseau de journalistes serviles, dits d’investigation (plus orwellien tu meurs !) capables de fournir des enquêtes orientées et des sondages truqués aux médias qui en sont friands.

Tout en censurant ou discréditant les informations qui dérangent en les qualifiant de « fakes dénoncés après une rigoureuse vérification des faits ». Meilleur moyen de contrer les opinions dissidentes, d’escamoter les débats et de discréditer les contradicteurs, qu’ils proviennent de la « fachosphère », de la « gauchosphère » ou de pays rétifs pas encore entièrement soumis à l’oligarchie.

C’est le Ministère de la Vérité financé par l’Oligarchie au service exclusif des vérités décidées par l’Oligarchie.

Les sponsors de la pieuvre numérique

Les élections présidentielles américaines de 2016 suspectées d’avoir été influencées par un complot associant des Russes à une partie de la droite la plus conservatrice, ont incité des gens un peu naïfs, croyant bien faire, à appuyer la création d’un système de contrôle des informations, afin d’éviter semblables ingérences à l’avenir.

Flairant le filon, Facebook a été le premier à réagir en faisant appel aux services d’une nébuleuse allemande « Correctiv » associant une trentaine de journalistes de diverses nationalités, en leur donnant pour mission de traquer les « fake news » sur le réseau social et de débusquer et bannir leurs auteurs. Les cibles prioritaires étant naturellement ceux qui refusent la mondialisation heureuse et l’européisme béat.

« Correctiv » prétend être une ONG neutre, spécialisée dans le journalisme d’investigation et le « fact checking ». En réalité, cette officine est financée par la « Fondation Brost », dépendant du groupe de médias « Funke Mediengruppe » (anciennement WAZ) associé à la « Deutsche Bank ».

« Correctiv » est membre du « Global Investigative Journalist Network » (GIJN), financé par « l’Open Society » de George Soros, la « Fondation Ford » et « Google ». « La Banque Mondiale » et la « Commission Européenne » font aussi partie du groupe. De façon tout à fait désintéressée. Pour s’assurer que de méchants provocateurs ne vont pas utiliser la relative liberté du web pour berner le public.

Sur le plan fonctionnel, « Correctiv » s’inspire de « l’Institut Poynter » dont il affiche en vitrine les préconisations rédigées dans une bible du politiquement correct qui se fait fort de déterminer la véracité de l’info à partir de critères cauteleux à mi-chemin entre les prêches des télé évangélistes et les niaiseries de Jean Jacques Rousseau.

Surprenante école de journalisme, puisque telle est sa vocation première, qui compte parmi ses filiales, une agence de presse politique (conservatrice-libérale à la sauce américaine) ainsi que le « Tampa Bay Times » une institution qui existe depuis 1884. Et dont on dit qu’il est conseillé à tout candidat gouverneur, sénateur ou procureur en Floride d’éviter de déplaire. N’est-ce pas incompatible, encore une fois, d’être juge et partie, tout en se recommandant de la plus parfaite objectivité ?

« Poynter » fonctionne grâce à des dons provenant de la « Fondation Bill Gates », de « Google » dont le réchauffiste milliardaire Al Gore est un gros actionnaire, de « l’Open Society » du sympathique George Soros et de la « Knight Foundation ».

La « Knight Foundation »qui n’a rien à voir avec la chevalerie disposait en 2015 d’un fonds de 2,14 milliards de dollars pour financer divers projets journalistiques. Parmi lesquels « Wikipédia » cette encyclopédie qui se dit libre et ouverte…

Enfin pour chapeauter le tout, « ProPublica » un réseau de journalistes soi-disant indépendants, financés par un mécénat dégoulinant de déclarations de foi ronflantes et archi-politiquement correctes.

Ainsi la Fondation Carnegie qui annonce : « Nous œuvrons à construire un monde meilleur autour de l’utilisation des sciences, de l’amélioration des hommes et des communautés en réseau ».

Ou la « Sandler Foundation » à la philosophie admirable : « Nous investissons dans des organisations stratégiques et des leaders exceptionnels (ndlr : Macron ?) qui cherchent à améliorer les droits, les opportunités et le bien-être des autres, en particulier les plus vulnérables et les plus défavorisés ».

S’y ajoutent, plus discrets mais non moins proactifs, le « Fondation Ford » et l’ « Open Society » de Soros laquelle se présente comme « la plus grande organisation philanthropique au monde, en matière de liberté, de démocratie et de droits humains ».

Ces parangons d’honnêteté, d’objectivité et de professionnalisme travaillent avec les grands médias : ABC News, CNN, Financial Times, New York Times, Guardian, Washington Post, Huffington Post pour ce qui est des supports traditionnels… Et sur le web, en plus de leurs pendants numériques : Facebook, YouTube, Twitter, Google, le Washington Post, Amnesty International, CNN, France Info, l’AFP et même Al-jazeera… L’objectif avoué de ces autoproclamés vérificateurs incorruptibles de la bonne pensée étant de mettre en place une « plateforme collaborative internationale de vérification ».

En privé ils disent « de certification ». En rêvant d’un monde meilleur où l’on ne pourrait plus rien publier qui n’ait été au préalable « certifié ». Les rustres qui fuient les périphrases appellent cela de la censure. Quel manque de finesse !

Le Ministère de la Vérité au service du Gouvernement Mondial

La domination culturelle des masses par de vieux préjugés ne peut être combattue et remplacée que par une autre hégémonie culturelle. Qui se donne l’air plus moderne, plus libre, plus séduisante. Et forcément ringardise les valeurs d’avant. Dans un monde interconnecté où ordis, tablettes, smartphones, réseaux sociaux, GPS et domotique, échangent entre eux pour votre plus grand bien, et surtout pour ne jamais vous perdre de vue, l’individualisme, l’autonomie, l’anticonformisme et le patriotisme n’ont plus leur place.

L’art, l’éducation et la culture préparent le terrain. Dès les petites classes, les enseignants sont chargés de formater les jeunes cervelles et d’en faire des individus sans passé, sans racines, sans références, avec des connaissances succinctes, éparses, sans liens entre elles. Peuvent alors débouler les bataillons médiatiques qui anesthésient les masses en assénant leurs vérités irréfragables, étouffent dans l’œuf toute contestation et condamnent à la mort sociale les hérétiques.

Gramsci n’aurait sûrement pas imaginé que « la future conscience de classe » qu’il appelait de ses vœux pour renverser l’ordre ancien se traduirait par une fusion dans la confusion de nouveaux liens d’appartenance tissés par des talk shows connivents, des séries lénifiantes, des mouvements panurgiques de détestation ou d’adhésion, une presse people affligeante, des télé-crochets hypnotiques, des parangons de sagesse sortis du néant avant d’y retourner, et l’indigent prêt-à-penser des J.T.


- Source : Agoravox

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