Antivax irresponsables : Patrick Martin, le boss du MEDEF, se croit encore en 2021

Que voilà un joli contenu pour le compte Ni oubli ni pardon, qui archive toutes les aberrations des années covidistes. Visiblement, le patron du MEDEF y est encore. À ce niveau d’information, alors que tous les gens sérieux savent de quoi il retourne, les stats ne mentant pas, on se demande comment ce type a pu être élu. C’est même un très mauvais signe pour notre économie.

Si Patrick n’a pas complètement tort sur le coût de la gestion sociale du pays, c’est-à-dire la ponction croissante des improductifs sur les productifs – on appelle ça la solidarité nationale –, il dérape complètement sur la vaccination.

Elle  : Vous dites la dépense sociale elle est trop importante dans notre pays, sur quoi vous voulez rogner ?

Patrick  : On a un coût de distribution des aides sociales qui est de 47 milliards d’euros par an, un coût de gestion.

Il a oublié de parler de l’évasion fiscale des grandes entreprises, soit 80 à 100 milliards par an qui échappent au trésor national.

ALERTE INFO | Nous sommes en 2025 et Patrick Martin, président du MEDEF, essaye de nous expliquer que le trou dans les caisses c'est à cause des non-vaccinés.
Bientôt la faute des martiens mais jamais celle du gouvernement qui DILAPIDE NOTRE ARGENT.pic.twitter.com/Q1Iik90deG

— Jon De Lorraine (@jon_delorraine) April 15, 2025

Elle  : Sur quoi vous tapez, concrètement ?

Patrick  : Les frais de gestion. […] On a un empilage d’administrations, de paperasse, de formulaires, donc c’est vrai y compris pour la Sécurité sociale, et puis il y a des prestations qui sont remboursées qui ne devraient pas l’être.

Lui  : Vous pensez à la santé, notamment ?

Patrick  : Non, mais quand vous avez des patients qui refusent de se faire vacciner et qui ensuite sont hospitalisés aux frais de la collectivité, à un moment donné ça serait pas illogique de leur dire, vous avez refusé d’être vaccinés, alors que la vaccination est gratuite, vous coûtez très cher à la collectivité, donc vous payez les traitements que vous subissez parce que vous n’avez pas accepté d’être vaccinés.

Elle  : C’est pas de la discrimination, ça ?

Patrick  : Non, c’est pas de la discrimination ! On est dans une forme de déresponsabilisation totale où finalement, partant du principe que c’est les autres qui payent, certains, heureusement ce n’est pas encore une généralité, certains se disent c’est gratuit. Donc hardi petits, j’y vais ! Non, à un moment donné y a plus d’argent, et il faut responsabiliser.

Responsabilise déjà tes grands patrons qui ne payent pas leurs impôts en France, et après on en reparle, Patrick. Ruffin a raison de dénoncer le chantage à l’emploi des grandes entreprises françaises, qui défiscalisent allègrement.

Pour que monsieur Martin sorte de sa prison mentale et de ses solutions tabasse-pauvres, voici les dix mensonges covidistes par Corinne Lalo.

Les 10 mensonges du covid par Corinne Lalo journaliste d’investigation & grand reporter depuis 30ans (pr TF1, FR3, TV5MONDE, LE MONDE…) Elle a contribué à révéler plusieurs grands scandales sanitaires en 🇫🇷 son livre "Fausses pandémies vrais mensonges" @nicolasputsch 25/03/25 pic.twitter.com/RBUSmOYQE3

— LE GÉNÉRAL (@LE_GENERAL_FR) April 10, 2025

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Le patron du Medef, Patrick Martin, propose de faire payer les non-vaccinés pour réduire les dépenses de l’Assurance maladie

Patrick Martin, le boss du Medef (aussi connu sous le nom de "syndicat des patrons bien portants"), a eu une révélation en direct sur franceinfo ce 15 avril : si vous refusez de vous faire vacciner, vous ne devriez pas être pris en charge par l’Assurance maladie.

Et les fumeurs, obèses, alcooliques, stressés du travail ? On les met à l’amende aussi ?

Alors que l’État cherche à faire des économies tous azimuts pour son budget 2026, le Medef, jamais à court d’idées innovantes, propose une méthode radicale : réduire les dépenses de santé en sanctionnant les « comportements à risque ». Cible du jour ? Les non-vaccinés. Mais si l’on suit la logique jusqu’au bout, il faudra élargir la facture à bien d’autres profils…

Selon Patrick Martin, président du Medef, interrogé ce 15 avril sur franceinfo, la France dépense trop pour la santé — surtout pour des gens qui ne font pas ce qu’on leur dit. Le Medef, cette grande association caritative pour patrons débordés de compassion, propose donc un grand coup de balai dans les remboursements. Et tant pis pour les conséquences : c’est l’intention d’économiser qui compte.

Les idées du 4-4-2 pour aider le MEDEF

Et si on reprenait sérieusement la chasse aux boucs émissaires, version 2025 ? Après le non-vacciné, prochain sur la liste : le gros qui mange trop (comme Emmanuel Lechypre, pour ne pas le citer…), le fumeur invétéré (attention Élisabeth Borne !), l’alcoolo du dimanche (et du mardi), le drogué (même s’il siège souvent à l’Assemblée), le bourreau de travail stressé par son patron du Medef… ou encore le sportif du canapé qui n’a pas vu ses baskets depuis le bac. Bref, tous ceux qui ont l’indécence de coûter cher à notre chère Sécu. Pourquoi rembourser un diabétique obèse ? Après tout, il a bien vu les pubs sur les légumes verts. Pourquoi payer pour les traitements du foie d’un amateur de rosé qui confond les apéros avec la fontaine de jouvence ? Et ces fumeurs ? Les paquets sont pleins de photos dégueulasses, et ils tirent quand même dessus. Inconscients. Qu’ils paient leur chimio.

Vaccin ou ticket à la caisse

Le seul visé : le patient non-vacciné. Celui qui, malgré une piqûre gratuite et la promesse d’effets secondaires « rares » (selon les sources officielles, bien sûr), a osé dire non. Celui-là, Patrick Martin le verrait bien payer ses soins lui-même. Après tout, il a refusé la protection offerte par la science et la bienveillance gouvernementale. Hop, direction caisse pleine. C’est vrai, pourquoi ne pas commencer à tarifer la désobéissance médicale ?

Dépenses de santé "Quand vous avez des patients qui refusent de se faire vacciner, qui ensuite sont hospitalisés aux frais de la collectivité, ce ne serait pas illogique de les faire payer", estime Patrick Martin. pic.twitter.com/xuWg6BUtDv

— franceinfo (@franceinfo) April 15, 2025

Un monde merveilleux de responsabilisation

Car voyez-vous, pour Patrick Martin, responsabiliser, c’est faire payer. Pas les entreprises, non. Pas ceux qui maximisent les dividendes en squeezant les mutuelles pour leurs salariés. Non, responsabiliser, c’est faire raquer ceux qui ont le malheur de tomber malades sans avoir suivi les bons conseils de l’État ou du Medef.

Mais attention, pas question de parler de discrimination. « Responsabilisation », c’est le nouveau mot chic pour dire : « si tu ne fais pas ce qu’on attend de toi, débrouille-toi ». L’empathie ? Très peu pour eux, ça fait baisser le CAC 40.

par Le Média en 4-4-2