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Lundi, 23 Déc. 2024

La COP 25, chant du cygne des réchauffistes ?

Auteur : Jean Goychman | Editeur : Walt | Mardi, 03 Déc. 2019 - 08h15

À chaque nouvelle COP, nous avons droit à une offensive médiatique pour nous rappeler (comment pourrions-nous l’oublier) l’urgence qu’il y a à agir pour sauver la planète. Cela revient périodiquement. Hormis le catastrophisme de rigueur, la question qui se pose est de savoir comment  les mesures censées être adoptées à la fin de chacune de ces grand-messes agissent pour s’opposer au phénomène dénoncé.

Une discrétion qui laisse perplexe

Jusqu’à présent, force est de constater qu’on ne nous dit pas grand’chose. Le catalogue du « qui a fait quoi ? » qui devrait chaque mois s’enrichir de nouvelles pages afin de montrer aux citoyens du monde que leurs dirigeants ont le pouvoir d’agir et qu’ils l’exercent, a jusqu’à présent du mal à paraître.

Le graphique publié par la revue « Alternatives économiques » en date du 19 juillet 2019 et présenté ci-dessous mérite quelques commentaires :

Tout d’abord, on peut remarquer que le scénario de base (de couleur rose) appliqué depuis 2010, aurait dû conduire à une légère diminution du taux de CO2 dans l’atmosphère entre 2010 et 2015, traduction d’une stabilisation des émissions à 50 gigatonnes d’équivalent CO2.

Qu’en est-il en réalité ? Le graphique ci-dessous, publié par le Mauna Loa Observatory, ne le confirme pas, bien au contraire :

La concentration en CO2 est en augmentation sensible depuis 1990. Elle se situait autour de 380 ppm en 2010 pour 400 ppm en 2018. Peut-on parler de progrès dans le domaine ?

Mais poursuivons notre examen du graphique des projections de réchauffement. La surface rose, qui correspond à l’absence d’action, est délimitée par 2 hypothèses de rejet d’équivalent CO2 très différentes l’une de l’autre. D’où proviennent ces différences ? Surtout que dans le cas de la plus faible émission, la température semble s’infléchir. Bref, tout ceci manque un peu de clarté.

Tout ce qu’on peut en dire, c’est que la température de la surface de la planète semble ne dépendre que d’un seul paramètre : la concentration en CO2.

Un seul paramètre à l’exclusion de tous les autres

C’est, à mon humble avis, le point faible de cette hypothèse. Si l’état d’un système, quel qu’il soit, ne dépend que d’un seul paramètre, c’est à dire d’une seule grandeur physique, cela signifie que la variation dans le temps de ce paramètre doit entrainer une variation de ce système qui est une fonction de celui-ci.

Autrement dit, toute augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère entraine une augmentation de la température de la surface de la planète. C’est, du moins, la conclusion à laquelle le GIEC est arrivé.

Donc, si nous suivons cette conclusion, une diminution de la concentration de CO2 doit entraîner une diminution de la température de la planète. Sinon, si la température ne diminue pas, c’est qu’un autre phénomène entre en jeu et la théorie ne peut être validée.

Un contre exemple qui anéantit la théorie du GIEC

Pourtant, il ne semble guère faire de doute que notre planète a connu des époques durant lesquelles sa température était plus élevée qu’aujourd’hui.  Le graphique ci-dessous, tiré du document de l’hyperlien, l’atteste, du moins pour l’Europe :

Logiquement, il aurait dû en être de même en ce qui concerne la concentration du CO2 dans l’atmosphère. Or, et c’est bien là qu’est le problème, cette concentration était restée la même depuis plus de 1000 ans. Il y a là une contradiction flagrante qui ruine la théorie soutenue par le GIEC.

Et cette contradiction n’a pas échappée à un certain nombre de chercheurs, parmi lesquels on trouve notamment le Canadien Tim Ball.

La fameuse courbe dite du « hockey stick »

En 2001, le GIEC (IPCC) présentait la courbe ci-dessous :

Destinée à montrer l’anomalie de température du 20éme siècle due à l’élévation de la concentration en CO2 venant de l’emploi des carburants « fossiles », cette courbe avait été publiée dès 1998 par un Américain, Michael Mann, doctorant sorti de Yale et qui était membre du GIEC. Un chercheur Canadien, nommé Tim Ball, avait mis en doute la véracité de cette courbe et Michael Mann l’avait poursuivi en diffamation devant la Cour Suprême de Colombie Britannique en 2011. Or, cette dernière a émis un jugement favorable à Tim Ball et a condamné Michael Mann à tous les dépens, reconnaissant implicitement que cette fameuse courbe « en crosse de hockey » était le résultat d’une falsification. Toute l’histoire de cette courbe est décrite dans le site « Contrepoints »

D’autres développements en vue…

S’appuyant sur l’arrêt de la Cour Suprême de Colombie Britannique, une association américaine, la CEI (Competitive Enterprise Institute) aurait bien voulu que l’affaire de diffamation intentée par Michael Mann soit classée sans suite. Mais la Cour Suprême des États -Unis en a décidé autrement et nous nous acheminons vers un véritable débat devant les tribunaux américains.  De nombreuses personnes, parmi lesquelles beaucoup de scientifiques, pensent que les choses devraient évoluer assez rapidement et que les « climato-sceptiques » doivent pouvoir s’exprimer librement pour qu’enfin le véritable débat scientifique s’impose.

Voici ce qu’écrivait sur le sujet le juge de la Cour Suprême Alito :

«  La pétition dans cette affaire soulève des questions qui vont au cœur même de la garantie constitutionnelle de la liberté d’expression et de la liberté de la presse : la protection accordée aux journalistes et à d’autres personnes qui critiquent avec un langage dur le fait de s’opposer à la défense d’un des enjeux publics les plus importants du moment ».


- Source : RI

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