Retailleau : sans couilles ou sans cerveau ?
Malgré les multiples procès intentés par les oligarques, l’afficheur est toujours vivace. Il vient de récidiver avec un haïku sur notre ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, le dur de dur avec les faibles et mou du genou avec les forts, comme il se doit quand on squatte Beauvau.
Depuis l’installation de Macron et de son adorable compagne sur le trône, l’humour politique, qui vise généralement l’exécutif, forcément très exposé, a pris un tour plus, comment dire, plus rigoriste.
Avant, on avait les revues de presse de Jacques Maillot, avec cinquante jeux de mots à la minute, ou les imitations de Laurent Gerra. Au fond, pas de quoi déprimer ou acculer au suicide un ministre pénible ou un président délirant. Mais depuis le durcissement du pouvoir, la répression des Gilets jaunes, des antivax et plus globalement, même si les catégories ne se chevauchent pas toujours, des anti-libéralisme, l’humour a durci son jeu.
La libération de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux grâce à Musk a accéléré le mouvement, donnant un tour plus tranchant à l’humour. Devant l’aveuglement et la violence croissante du pouvoir, certains sont tombés dans la violence oppositionnelle. Or, en matière d’humour, il faut toujours rester un tant soit peu drôle, même si on est brutal.
C’est le cas de Charlie, qui a choisi son camp, celui du pouvoir israéliste, mais dans le genre, il fait fort. Le seul problème, insoluble d’ailleurs, de Riss et ses employés, c’est qu’ils sont obligés de s’opposer à quelque chose – le pouvoir visible ou de faux pouvoirs (l’Église, l’armée, la police, la droite) – car ils sont exactement sur la ligne du pouvoir profond.
Retailleau a mis des supporters français en danger en mentant pour faire passer des hooligans pour des victimes, puis en laissant des fascistes israéliens lyncher des Français alors qu’il y a 4000 flics.
— Marcel (@realmarcel1) November 14, 2024
Il doit démissionner.pic.twitter.com/dtV9nbipJn
Pendant que la CPI émet des mandats d’arrêt pour crime contre l’humanité, Retailleau se fait bien voir à la convention du CRIF en racontant que l’antisémitisme, c’est la faute aux arabes.pic.twitter.com/t1ZXPfaPUF
— Marcel (@realmarcel1) November 24, 2024
Pour en revenir à Retailleau, vu d’en bas, il y a quand même une énorme inconnue, une équation jamais résolue : quand on l’entend pourfendre les manifestants pro-Palestine, pro-paix et anti-génocide, en les amalgamant à la « haine » ou à l’apologie du terrorisme, on se demande s’il est vraiment idiot, ou s’il suit un programme qu’on lui a imposé, sinon qui correspond un tant soit peu à sa pensée. D’où la question sur l’existence de son cerveau.
Cette attitude est d’une si grande malhonnêteté que soit le type est sans cerveau, comme l’écrit l’afficheur, soit il est sans couilles. Il fait le job, prend le pognon et se barre quand ça commence à sentir le cramé, à l’image de Bruno Le Maire, qui a fui à l’étranger après avoir déglingué notre économie sur ordre de la Banque. Qui s’en est foutu plein les fouilles.
Ce qui est dingue c'est que tout ce qui est dit est sans doute encore en deçà de la realité en ce qui concerne Retailleau.
— j'dis ça j'dis rien ? (@jdicajdisrien) September 30, 2024
Merci [@Sale_Con] pic.twitter.com/mc6DIHZC96
Pour dépasser ce portrait gauchiste, qui forcément butte sur quelques choix sociétaux qui ne sont pas du goût de Retailleau (comme les thérapies de conversion), il y a heureusement une analyse plus fine et plus profonde (cliquez sur Bruno ou Didier).
- Source : E&R