Quelles marques de gâteaux sont sérieusement à éviter pour la santé de vos enfants ?
Quel est le repas préféré des enfants ? La réponse est simple : il s’agit bel et bien du goûter. Moins rigide que les autres repas, il est également source de plaisir pour les plus petits, car souvent très sucré. Trop sucré ? C’est le constat que semble dresser un rapport paru dans le numéro d’octobre de 60 millions de consommateurs.
Des marques bien connues épinglées pour leur faiblesse nutritionnelle
Même si la plupart des gâteaux disponibles en grande surface ont une véritable réputation de « bombes à sucre », le mensuel a tenté de départager les rois du goûter, en les classant du moins mauvais au plus catastrophique. Un classement qui réserve quelques surprises, mais qui a son importance, surtout lorsque l’on sait que les Français consommeraient environ 8,5 kilos de biscuits et gâteaux par an et par personne.
Pour faire la distinction entre les différents biscuits achetés par les parents pour le goûter de leurs enfants, 60 millions de consommateurs a réalisé des tests comparatifs sur 36 références bien connues en évaluant la qualité nutritionnelle de chacune. Le nutri-score ainsi obtenu a par la suite permis de noter les produits alimentaires de A à E.
Et parmi les 16 biscuits au chocolat, les 4 moelleux, les 5 gâteaux aux fruits et les 11 biscuits secs évalués, 31 gâteaux sur 36 ont obtenu E, la plus mauvaise note. Les plus mauvais élèves ont été épinglés par le mensuel pour chacune des catégories : les « fines gaufrettes chocolat bio », de Léa Nature Jardin Bio sont ainsi les grandes perdantes de la catégorie des biscuits au chocolat.
Dans la catégorie moelleux au chocolat, c’est le Napolitain de Lu qui a hérité de la dernière place du podium. Dans les gâteaux aux fruits, le vilain petit canard de la gamme est sans conteste le célèbre Pim’s, et c’est le Palmier au beurre de Saint-Michel qui collecte les plus mauvais résultats dans la catégorie des biscuits secs.
Pourquoi d’aussi mauvaises notes sur des produits pourtant très consommés ?
C’est dans un premier temps la colossale teneur en sucres des ces produits, même biologiques, qui leur fait obtenir des résultats aussi bas. En plus de leur teneur souvent élevée en glucose, l’association du sucre à une cuisson à haute température favorise l’apparition d’acrylamide, une substance considérée comme cancérigène pour l’Homme.
La teneur et la qualité de la matière grasse présente dans les gâteaux sont également pointées du doigt : les bons élèves du classement (les Fourrés chocolat noir Bjorg, le Savane chocolat Brossard, les lunettes à la fraise Carrefour bio, les Butter Rings pur beurre Sondey de Lidl) s’en sortent mieux que les autres, c’est surtout en raison de leur teneur plus faible en matière grasse. De plus, les fibres, pourtant essentielles au bon fonctionnement de notre corps, sont les grandes absentes des biscuits du classement.
Comment réagir ?
Parmi les solutions proposées pour pallier l’invasion des sucres et des produits cancérigènes dans les biscuits proposés aux enfants, 60 millions de consommateurs recommande de privilégier les biscuits secs, souvent moins sucrés et moins gras. Autre solution : cuisiner soi-même le biscuit du goûter, avec l’enfant si possible, et en réduire la quantité de sucre indiquée par la recette. Pour rappel, le goûter est un repas capital pour l’enfant : il pourrait couvrir jusqu’à 20 % des besoins énergétiques journaliers de l’enfant, et l’aiderait à disposer d’énergie sur le long terme.
Un goûter équilibré doit être composé d’un produit céréalier (pain, biscuits, céréales…), d’un produit laitier au choix (fromage, yaourt, verre de lait…) et d’un fruit. Les portions sont quant à elles à adapter aux besoins des enfants en fonction de leur âge. Pour un meilleur confort digestif, Laura Annaert, spécialiste du « bien manger », conseille de commencer par le fruit et de finir par le produit laitier, pour aller du plus aqueux au plus solide.
Enfin, le goûter devrait avoir lieu entre 16h et 17h30, au moins deux heures avant le repas du soir pour que l’enfant n’ait pas l’appétit coupé.
Photo d'illustration: Pavlo Burdyak/ Shutterstock.com
- Source : Daily Geek Show