Qui est concerné par l’homéopathie?
Pourquoi des médecins, des pharmaciens, des malades, des parents de petits patients s’intéressent-il à l’art et la science de l’homéopathie?
Je vais rester dans le domaine sanitaire et ne pas m’étaler dans les dimensions politiques, économiques, assécurologiques ou juridiques.
Je vais aussi m’en tenir à ce que j’ai étudié, observé, expérimenté, à savoir le champ de l’homéopathie uniciste.
A signaler qu’il est évident que des communications existent entre les différents modes de concevoir et de pratiquer l’homéopathie connue, rappelons-le, depuis plus de deux siècles dans des contrées très diverses, avec ses grandes lignes actuelles et ayant été le sujet d’ouvrages très variés et consciencieux, dans de nombreuses langues. La Science existait déjà à l’époque, même si elle était codifiée autrement qu’aujourd’hui…
Un jour, je partageais ma joie d’avoir pu soigner des enfants pour qu’ils ne renouvellent pas leurs otites à répétition, avec un pédiatre qui fut un camarade de faculté. Il me répondit de façon très docte : « De toute manière, ce n’est pas un problème important puisqu’il s’arrête à la puberté ».
Ainsi donc, que l’enfant souffre, avec des risques d’aggravation, et que ses parents en soient affligés, n’entrait pas en ligne de compte pour opérer une réelle mutation dans sa perception et son activité thérapeutique.
A l’inverse, un pédiatre spécialisé en allergologie et pneumologie en était venu à étudier l’homéopathie car il souffrait trop de voir des enfants désespérés dans leurs états asthmatiques.
Ainsi, des médecins se satisfont des protocoles bien établis et reconnus officiellement, même s’ils ne donnent pas pleine satisfaction alors que d’autres vont chercher plus loin, parmi des écoles créées par un groupe de passionnés ou auprès d’enseignants privés réunissant des élèves curieux et avides d’améliorer leurs soins.
Il est vrai qu’il s’agit d’un investissement de temps important à première vue mais qui épargne sur le long terme bien des désagréments sur plusieurs plans.
Pourquoi des malades se tournent-ils vers l’homéopathie? Il y a bien sûr diverses réponses possibles. Parce que, entre autres ils sont désireux d’améliorer franchement leurs santés. Que la médecine conventionnelle soit humble: bien des pathologies peuvent être réduites mais pas guéries. De plus, divers médicaments suscitent des effets secondaires. Il vaut la peine en sus de reconnaître que des remèdes, non seulement homéopathiques, peuvent avoir des effets plus rapides. En outre, dans une démarche homéopathique – comme dans d’autres approches pathologiques telles la phytothérapie ou la médecine traditionnelle chinoise – le patient est considéré dans son ensemble.
Evidemment, il y aura sans doute des décisions prises un peu rapidement; toutefois, pendant l’approche anamnestique et observationnelle, les malades auront aussi cueilli leurs expériences, leurs observations et leurs informations pour percevoir ce qui les percute. Ils seront attentifs aux signaux de leur état général et de leur énergie vitale, tout en étant conscients de leurs symptômes, ce qui guidera le prescripteur vers le remède approprié parmi la grande diversité offerte.
De plus, ils seront attentifs à l’évolution de leur état et sauront demander un changement de traitement si nécessaire.
L’homéopathie n’est pas la seule thérapie énergétique. Il est surprenant que dans notre siècle qui s’active tant avec différentes énergies subtiles et précises, la médecine officielle n’utilise pas davantage la perception énergies humaines pour s’approcher davantage des pathologies, pas seulement pour les diagnostiquer une fois qu’elles sont bien établies mais dès leurs stades précoces. (Je suis très surprise, et je le répète souvent, que tant de personnes confondent la médecine préventive et la médecine précoce). De ce fait, bien des personnes présentant des symptômes gênants, qui se sont dirigés d’abord vers des médecins officiels, se tournent ensuite vers des homéopathes car les analyses « étaient en ordre » selon les dires du praticien. Or, la rigueur scientifique aurait dû dicter au dit praticien : « Pour ce que nous avons demandé au laboratoire, tout est dans les normes; pour ce que nous n’avons pas demandé et ce que nous ne savons pas encore analyser, je ne peux pas vous renseigner. » Ainsi, le patient ou plus souvent la patiente se tournera vers une autre médecine pour l’accompagner dans la compréhension de ce que son organisme lui révèle. Trop souvent, des pathologies manifestes ont donné des signaux d’alerte qui furent négligés. Nous en recevons la franche expérience quand une simple carie dentaire négligée devient un abcès dentaire suivi d’un traitement de racine si ce n’est une extraction dentaire!
Les parents apprécient beaucoup l’homéopathie pour leurs enfants d’autant plus qu’ils ont l’habitude de les percevoir à un niveau sensible, infra-verbal. De plus, l’homéopathie se base donc sur le principe du similimum. Pas seulement au niveau des symptômes mais aussi au niveau de l’acuité de la réponse au remède (j’ai vu une scarlatine disparaître du jour au lendemain). Ce qui est peut-être le plus à souligner, c’est qu’un enfant est une « boule » d’énergie et qu’un remède énergétique lui correspond bien!
Une autre dimension de l’homéopathie est l’apport de la question anamnestique : « A la suite de quoi est survenu le problème? » Il y a une foule de remèdes qui peuvent contribuer à corriger, s’ils sont bien choisis, la perturbation énergétique survenue comme par exemple : suite de choc, de chute, de coup de froid ou de chaleur, de peur, de colère ou de déception, etc. Et aussi suite de traitement.
L’autre avantage pour les parents est qu’un enfant a un certain mode de réagir aux agressions et qu’il peut suffire de répéter un remède connu auquel le petit malade avait déjà bien répondu.
Ainsi donc, l’aspiration à une santé plus consciente et plus harmonieuse peut guider vers l’homéopathie !
- Source : RI