Adieu Google : 6 solutions pour se libérer de l’espion américain
Des services alternatifs refusent de vous espionner et respectent à la lettre votre confidentialité en ligne.
Existe-t-il une vie numérique viable loin de l’empire Google?
Avec Chrome, Android, Gmail, Maps, Drive ou encore YouTube, le colosse américain cannibalise nos appareils.
La collecte des données, de nos données personnelles, est au cœur de ses services interconnectés via le sacro-saint compte Google.
+ Cliquer ici pour lire : Voici comment consulter tout ce que Google sait de vous
Prison dorée, l’univers Google fascine autant qu’il inquiète.
Vous souhaitez prendre vos distances avec cet espion accepté par paresse de lire les interminables conditions d’utilisation?
Voici 6 alternatives pour vous libérer de son étreinte.
1. Google Chrome -> SRWare Iron
À en croire les statistiques mondiales de NetMarketShare, un ordinateur sur deux exploitait les services de Chrome en juin.
Le navigateur de Google piétine la concurrence. Et régulièrement, la confidentialité.
Basé sur le même ADN que son illustre cousin, le «browser» alternatif SRWare Iron mise sur le respect de l’Internaute et de sa confidentialité en ligne.
+ Cliquer ici pour télécharger SRWare iron
2. Recherche Google -> Duckduckgo
Dieu tout-puissant des moteurs de recherche, Google bénéficie d’un algorithme d’une rare puissance à l’heure de dénicher des résultats pertinents et fidèles aux termes encodés.
Certains regrettent sa propension à scruter la moindre de vos requêtes, histoire d’afficher plus tard des publicités ciblées.
En se présentant comme «Le moteur de recherche qui ne vous espionne pas», DuckDuckGo emprunte une voie diamétralement opposée.
Des résultats moins fournis constitueront le prix de la confidentialité garantie.
+ Cliquer ici pour visiter le moteur de recherche Duckduckgo
3. Gmail -> ProtonMail
Avec 1 million d’utilisateurs recensés en mars 2016, le service ProtonMail a trouvé son public.
Basé en Suisse, ce qui permet d’échapper aux législations européennes et américaines, la plate-forme se distingue de Gmail en cryptant les courriers avant qu’ils ne soient envoyés aux serveurs.
«Tous les emails sont sécurisés automatiquement avec un chiffrement de bout en bout», assure la page d’accueil de ProtonMail.
«Cela signifie que, même nous, nous ne pouvons pas décrypter et lire vos e-mails. Par conséquence, vos e-mails cryptés ne peuvent pas être utilisés par des tiers.»
+ Cliquer ici pour découvrir le service ProtonMail
4. Google Maps -> OpenStreetMap
Si vous disposez d’un compte Google associé à un smartphone, le puissant moteur de recherche profite de l’occasion pour dresser une carte de vos déplacements grâce à la puce GPS de votre appareil mobile.
La découverte de cette cartographie minutieuse est aussi fascinante qu’effrayante.
+ Cliquer ici pour consulter l’historique de vos trajets associés à votre compte Google
Pour vous écarter de ce flicage consenti, libre à vous de prendre la direction du site OpenStreetMap.
+ Cliquer ici pour visiter le site OpenStreetMap
5. Google Drive -> SpiderOakONE
Vous n’entendez pas confier le stockage de vos fichiers à Google Drive?
En ligne depuis 2007, le service SpiderOakONE vous garantit la confidentialité de vos fichiers en… les cryptant juste avant de les balancer dans le «cloud», sur votre espace de stockage personnel.
Prix: 12$ par mois pour 1 TB (térabyte) de données.
+ Cliquer ici pour découvrir le site SpiderOakONE
6. Google Docs -> Framapad
Comme Astérix et les Gaulois résistant aux Romains, l’association française Framasoft mène le combat: «Dégooglisons Internet».
+ Cliquer ici pour découvrir le site Dégooglisons Internet
À chaque service proposé par Google son alternative libre, gratuite et respectueuse de la vie privée, clame le collectif.
Parmi les outils développés par Framasoft, Framapad s’impose comme une alternative crédible à Google Docs.
Moins de dix secondes suffisent pour inaugurer en ligne un document texte auquel vos amis et vos collaborateurs peuvent apporter leur contribution.
+ Cliquer ici pour créer un document collaboratif Framapad
- Source : L'Avenir