L’industrie pharmaceutique cache ce fruit au grand public car il combat le cancer
Le corossol est un fruit issu du corossolier, arbre originaire d’Amérique tropicale et d’Afrique très apprécié pour son goût sucré et ses nombreuses vertus thérapeutiques. Riche en nutriments, il possède de nombreuses propriétés médicinales notamment la prévention de certains cancers. C’est la raison pour laquelle de nombreux phytothérapeutes et compagnies pharmaceutiques s’y intéressent.
Le corossol regorge de bienfaits
Ce fruit peut peser jusqu’à cinq kilos et mesurer jusqu’à trente centimètres ; son écorce verte est piquée d’épines et sa chair pulpeuse est blanche (attention aux graines noires elles sont indigestes). Sa forte teneur en glucides en fait un fruit sucré goûteux riche en fibre, en minéraux et en vitamine C qui facilite l’absorption de fer. Il est possible de le consommer en salade de fruits, en jus ou en sorbets, en veillant à bien le peler et retirer les graines.
Le corossol possède de nombreuses propriétés curatives grâce aux acides animés, aux vitamines et aux minéraux qui le composent et qui en font un allié thérapeutique naturel de taille. Le corossol permet de lutter contre l’insomnie, la dépression et les troubles nerveux. Il agit également comme un antibactérien efficace, un antifongique, et un stimulant pour le cœur. C’est également un puissant diurétique et un bon régulateur des fonctions de l’organisme utilisé pour nettoyer le foie et équilibrer le taux de glycémie dans le sang. Il agit aussi sur le plan digestif en facilitant le transit et en luttant contre les spasmes.
Les feuilles du corossolier, consommées en infusion, favorisent la digestion, soulagent la diarrhée et luttent contre les insomnies ; macérées dans de l’eau tiède, elles peuvent être utilisées comme un pansement pour soulager les brûlures.
Le corossol prévient le cancer
Le corossol, appelé aussi graviola et guanabana a attiré l’attention des chercheurs par ses pouvoirs préventifs du cancer du sein, des intestins, des ovaires, du foie et des poumons.
La première recherche a été effectuée par le National Cancer Institute en 1976 et il s’est avéré que les feuilles se sont révélées utiles pour neutraliser les cellules malignes.
En effet depuis des décennies, la communauté pharmaceutique et médicale s’intéresse fortement à ce fruit miraculeux et affirme que c’est un puissant antioxydant qui renforce le système immunitaire et détruit les cellules cancéreuses. Une étude menée par l’Université catholique de Corée du Sud a démontré que les feuilles de corossolier peuvent neutraliser de manière sélective les cellules cancéreuses du côlon sans endommager les cellules saines, contrairement à la chimiothérapie qui vise toutes les cellules sans distinction.
Une autre étude effectuée au sein de l’Université PURDUE à Lafayette aux Etats-Unis a également démontré que ce sont essentiellement les feuilles du corossolier qui agissent le mieux contre les cellules cancéreuses particulièrement les cancers de la prostate, du pancréas et du poumon. Elles sont très efficaces dans leur destruction, et ont une action dix mille fois plus importante que celle de la chimiothérapie, le tout sans aucun effet secondaire contraignant. Des infusions à base de feuilles de corossolier peuvent donc compléter ces traitements pour en optimiser l’effet, mais n’ont pas vocation à les remplacer.
Les personnes atteintes de cancer et qui subissent des chimiothérapies ont un système immunitaire affaibli et sont donc plus exposées au risque d’infection. Les nutriments contenus dans le corossol, notamment la vitamine C, ont un effet antioxydant qui renforce le système de défense et prévient de nombreuses infections. La chimiothérapie réduisant considérablement le nombre de globules rouges des patients, ce taux peut être régulé grâce à la consommation de corossol et sa forte teneur en fer.
Certaines études ont mis en avant le fait que le système immunitaire des patients sous traitement de chimiothérapie qui consomment régulièrement du corossol n’est ni altéré ni affaibli.
Attention tout de même à le consommer avec modération, car ingéré en grande quantité, le corossol peut altérer la flore intestinale et entraîner des diarrhées ou de la constipation. Il est également déconseillé aux femmes enceintes et à celles qui allaitent, ainsi qu’aux personnes atteintes d’affections liées à la circulation sanguine.
En attendant les résultats d’autres recherches relatives au cancer qui s’annoncent prometteuses, il est recommandé de consommer du corossol uniquement pour compléter les traitements de chimiothérapie, et non pas les remplacer, afin de bénéficier des bienfaits de ses feuilles, écorce, chair et racine.
- Source : Santé+